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Auktionsarchiv: Los-Nr. 11

Gustave MOREAU (Paris 1826-1898)

Schätzpreis
400.000 € - 500.000 €
ca. 575.536 $ - 719.420 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 11

Gustave MOREAU (Paris 1826-1898)

Schätzpreis
400.000 € - 500.000 €
ca. 575.536 $ - 719.420 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Pasiphaé Huile sur toile 81 x 65,5 cm Signé en bas à droite Gustave Moreau Provenance: Collection A. Baillehache ( Tableau exécuté pour A. Baillehache qui l'a acheté à Gustave Moreau la somme de 6 000 francs) Collection Baronne Boutmy Collection particulière Exposition: Paris, 1906, n°2 (collection Baillehache) Bibliographie: P. flat, Gustave Moreau revue de l'art ancien et moderne, 10/3/1898, page 245, reproduit A Renan, Gustave Moreau 1900, page 34 J. Laran et J. Deshairs, Gustave Moreau 1913, pages 51 et 52 P.L Mathieu, Gustave Moreau 1976, n° 367 P.L Mathieu, Gustave Moreau Gustave Moreau monographie et nouveau catalogue raisonné de l'oeuvre achevé, Courbevoie, 1998, n° 405, reproduit p. 403 CR Pasiphaé, fille d'Hélios et de Persé (Perséis), est l'épouse de Minos roi de Crète, tour à tour immortelle ou magicienne, elle eut plusieurs enfants de son mari dont Ariane, Deucalion, Glaucos, Androgée, Catrée, Acacallis, Xenodicée et Phèdre. Pasiphaé lassée des infidélités répétées de son mari, lui jette un sort le condamnant à éjaculer des bêtes venimeuses s'il couche avec d'autres femmes les condamnant ainsi à une mort certaine. Minos n'ayant pas tenu son engagement de sacrifier un taureau blanc, à Poséidon le dieu pour se venger rendit Pasiphaé amoureuse de l'animal: « Dédale construisit une vache en bois montée sur des roulettes, l'intérieur était creux, et elle était recouverte d'une peau de bovidé, il la mit dans le pré où le taureau avait l'habitude de paître, et Pasiphaé y entra...» De ces amours Pasiphaé mit au monde Astérion, dit le Minotaure, qui fut ensuite maintenu enfermé dans le Labyrinthe. Notre tableau se situe au moment où Pasiphaé attendant nue se prépare à renter dans la carcasse de vache qui va lui servir à séduire le taureau blanc alors que Dédale assis à gauche regarde la scène. Le modelé du corps porte encore la marque de Chasseriau dans la sensualité moderne qu'il dégage. Notre tableau est à rapprocher de deux oeuvres au sujet similaire, conservées au Musée Gustave Moreau L'aquarelle Pasiphaé vers 1876-1880 qu'il offrit à son amie de coeur Alexandrine Ducreux, et la toile majestueuse Pasiphaé ( 195 x 147 cm )vers 1860-1870 dont la composition varie. L 'inspiration de Gustave Moreau se nourrit exclusivement de la mythologie et de l'histoire, Homère, Hésiode, Ovide et la Bible, la légende dorée, sont les ouvrages qu'il a le plus médités. Bien que ses élèves, comme Marquet, furent déçus, en découvrant au moment du décès de leur maître sa bibliothèque, elle était fournie, contenant plus de 1600 ouvrages et en bonne place y figuraient deux dictionnaires au cas où son érudition mythologique eut faillit: Noël; Dictionnaire de la Fable ou Mythologie grecque, latine, égyptienne, celtique, persane Paris 1801, 2 volumes et celui de Jacobi Dictionnaire mythologique universel, Paris 1863. Gustave Moreau n'est pas un peintre rapide, il travaille avec précision, les préparations sèchent aussi longtemps qu'il est nécessaire, les couches picturales sont apposées avec méthode, souvenir des années d'apprentissage, et garantie de la pérennité d'une oeuvre magique. Classique aussi dans le choix de ses constructions au contraire de l'espace qui devient imaginaire où l'oeil se perd dans des horizons qui rejoignent ceux de Leonard de Vinci et Poussin, une fois de plus l'Italie laisse sa signature et les maîtres leur empreinte sur laquelle le temps, les modes n'ont point prise. A partir de 1870 Gustave Moreau s'attache quelques collectionneurs amateurs et riches qui guettent l'apparition de ses tableaux au salon, et n'hésitent pas à venir choisir directement des oeuvres chez Gustave Moreau qui prenait le soin de ne jamais faire monter les clients dans l'atelier et les recevait toujours dans la partie habitation de l'hôtel particulier. Parmi eux bien entendu Charles Hayem, mécène de Barbet d'Aurevilly, et de Léon Bloy, qui en 1893 possédait cinquante tableaux du maître. Au décès de Gustave Moreau il offrit les plus belles o

Auktionsarchiv: Los-Nr. 11
Auktion:
Datum:
22.06.2011
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Pasiphaé Huile sur toile 81 x 65,5 cm Signé en bas à droite Gustave Moreau Provenance: Collection A. Baillehache ( Tableau exécuté pour A. Baillehache qui l'a acheté à Gustave Moreau la somme de 6 000 francs) Collection Baronne Boutmy Collection particulière Exposition: Paris, 1906, n°2 (collection Baillehache) Bibliographie: P. flat, Gustave Moreau revue de l'art ancien et moderne, 10/3/1898, page 245, reproduit A Renan, Gustave Moreau 1900, page 34 J. Laran et J. Deshairs, Gustave Moreau 1913, pages 51 et 52 P.L Mathieu, Gustave Moreau 1976, n° 367 P.L Mathieu, Gustave Moreau Gustave Moreau monographie et nouveau catalogue raisonné de l'oeuvre achevé, Courbevoie, 1998, n° 405, reproduit p. 403 CR Pasiphaé, fille d'Hélios et de Persé (Perséis), est l'épouse de Minos roi de Crète, tour à tour immortelle ou magicienne, elle eut plusieurs enfants de son mari dont Ariane, Deucalion, Glaucos, Androgée, Catrée, Acacallis, Xenodicée et Phèdre. Pasiphaé lassée des infidélités répétées de son mari, lui jette un sort le condamnant à éjaculer des bêtes venimeuses s'il couche avec d'autres femmes les condamnant ainsi à une mort certaine. Minos n'ayant pas tenu son engagement de sacrifier un taureau blanc, à Poséidon le dieu pour se venger rendit Pasiphaé amoureuse de l'animal: « Dédale construisit une vache en bois montée sur des roulettes, l'intérieur était creux, et elle était recouverte d'une peau de bovidé, il la mit dans le pré où le taureau avait l'habitude de paître, et Pasiphaé y entra...» De ces amours Pasiphaé mit au monde Astérion, dit le Minotaure, qui fut ensuite maintenu enfermé dans le Labyrinthe. Notre tableau se situe au moment où Pasiphaé attendant nue se prépare à renter dans la carcasse de vache qui va lui servir à séduire le taureau blanc alors que Dédale assis à gauche regarde la scène. Le modelé du corps porte encore la marque de Chasseriau dans la sensualité moderne qu'il dégage. Notre tableau est à rapprocher de deux oeuvres au sujet similaire, conservées au Musée Gustave Moreau L'aquarelle Pasiphaé vers 1876-1880 qu'il offrit à son amie de coeur Alexandrine Ducreux, et la toile majestueuse Pasiphaé ( 195 x 147 cm )vers 1860-1870 dont la composition varie. L 'inspiration de Gustave Moreau se nourrit exclusivement de la mythologie et de l'histoire, Homère, Hésiode, Ovide et la Bible, la légende dorée, sont les ouvrages qu'il a le plus médités. Bien que ses élèves, comme Marquet, furent déçus, en découvrant au moment du décès de leur maître sa bibliothèque, elle était fournie, contenant plus de 1600 ouvrages et en bonne place y figuraient deux dictionnaires au cas où son érudition mythologique eut faillit: Noël; Dictionnaire de la Fable ou Mythologie grecque, latine, égyptienne, celtique, persane Paris 1801, 2 volumes et celui de Jacobi Dictionnaire mythologique universel, Paris 1863. Gustave Moreau n'est pas un peintre rapide, il travaille avec précision, les préparations sèchent aussi longtemps qu'il est nécessaire, les couches picturales sont apposées avec méthode, souvenir des années d'apprentissage, et garantie de la pérennité d'une oeuvre magique. Classique aussi dans le choix de ses constructions au contraire de l'espace qui devient imaginaire où l'oeil se perd dans des horizons qui rejoignent ceux de Leonard de Vinci et Poussin, une fois de plus l'Italie laisse sa signature et les maîtres leur empreinte sur laquelle le temps, les modes n'ont point prise. A partir de 1870 Gustave Moreau s'attache quelques collectionneurs amateurs et riches qui guettent l'apparition de ses tableaux au salon, et n'hésitent pas à venir choisir directement des oeuvres chez Gustave Moreau qui prenait le soin de ne jamais faire monter les clients dans l'atelier et les recevait toujours dans la partie habitation de l'hôtel particulier. Parmi eux bien entendu Charles Hayem, mécène de Barbet d'Aurevilly, et de Léon Bloy, qui en 1893 possédait cinquante tableaux du maître. Au décès de Gustave Moreau il offrit les plus belles o

Auktionsarchiv: Los-Nr. 11
Auktion:
Datum:
22.06.2011
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Frankreich
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