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Auktionsarchiv: Los-Nr. 20

Gustave GEFFROY (1...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
450 €
ca. 483 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 20

Gustave GEFFROY (1...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
450 €
ca. 483 $
Beschreibung:

Gustave GEFFROY (1855-1926). 27 L.A.S., 1921-1924, à Henri Béraud ; env. 28 pages in-8 ou in-12 et 6 cartes postales. Belle et intéressante correspondance amicale et littéraire. 15.XII.1921. Remerciements pour les lignes qu’il lui a consacrées « avec tant de sympathie dans les “Hommes du jour” »... 29.XII.1921. Belle lettre à son « cher ami inconnu » : il vient de terminer « la lecture de votre Vitriol de lune, dans un étonnement de la beauté terrible du sujet, dans un ravissement de la force si bien maitrisée de votre art ». Il aime « la force, la magnificence, le mystère de sombre lumière où vous avez tenu votre drame d’histoire, la nouveauté de votre talent, votre manière hardie et rapide de montrer toutes choses ». Son style lui rappelle Goya : « J’ai admiré chaque page, remarqué chaque trait, contemplé chaque couleur » ; et l’ouvrage aurait aussi plu à Michelet ! Il est très heureux « de me découvrir un compagnon tel que vous ». Il attend sa visite avec impatience et essaiera « de rectifier vos idées sur l’Académie Goncourt ! »... Ils entament dès janvier 1922 une véritable relation amicale et littéraire, et une correspondance suivie : rendez-vous, échanges, envois de livres, entrevues, etc.... Salins 7 août 1922. Il exprime son chagrin pour les malheurs qu’a éprouvés Béraud. Il va bientôt lui envoyer son prochain recueil de nouvelles La Comédie Bourgeoise qui va bientôt paraitre chez Fasquelle, ainsi que Claude Monet et Les Enfermés. « Mais vous ? publiez-vous bientôt ce dont vous m’avez parlé ? J’ai été heureux de l’accueil fait au Vitriol de Lune qui m’a conquis ». Il le lit dans le Mercure « où vous êtes libre et parfait »... 3 septembre. Élogieuse lettre pour son article de La Vie, qui lui a causé une grande joie : « Vous avez écrit cela avant la guerre, et je ne le savais pas ! Il y avait un lecteur de mes livres qui pensait ainsi, et je l’ignorais ! » Il considère cette page, écrite avant 1914, comme « une des plus belles forme de critique qui soit »... 21 septembre. Il a beaucoup aimé le récit de son entrevue avec Clemenceau, une vraie page d’histoire ! Il lui conseille de partir en Amérique donner des conférences. Il continue de copier son roman Cécile Pommier pour l’impression, et attend son avis... 17 octobre 1922. Il aime qu’il l’appelle « le servant du “naturisme”, fonds éternel de toutes les littératures et de tous les arts. J’aime surtout votre sympathie dont je me réjouis orgueilleusement ». Il l’attend avec son livre... 10 décembre. Béraud est à Athènes « au champ des fusillés. Triste visite ». Il le remercie de sa page sur Claude Monet .. Il a parlé de l’Obèse à l’Académie Goncourt, avec un certain écho [Béraud obtient le Prix Goncourt le 22 décembre]... 29 mai 1923. Il lui demande d’écrire un petit volume pour une collection de monographies d’artistes qu’il dirige, 60 pages de texte et 48 illustrations à indiquer : il lui demande quels sont les grands peintres ou sculpteurs qui l’intéressent, pour lui indiquer le nom disponible : « j’aimerais savoir d’abord votre goût »... 4 juin. Il est coincé à Paris où il travaille toujours aux épreuves de Cécile Pommier. « En attendant, sont à vous ! »... Le projet de collection artistique semble incertain, mais il l’assure que « Fra Angelico Tiepolo, Bernini, Sisley sont à vous ! »... 17 septembre, après un article de Lucien Dubech sur l’Académie Goncourt : « Je voudrais bien savoir si vraiment nous nous sommes trompés 9 fois sur dix en donnant le prix Goncourt qui a été donné 20 fois. Donc, 18 mauvais prix ! Quels sont les 2 bons ? Je voudrais savoir aussi où l’on prend que vous avez eu le prix parce que vous étiez un journaliste sympathique [...] et pour nous consoler de Batouala ! je revoterais pour Batouala parce que je considère que c’est un très beau livre, et parce que l’auteur est un noir, je n’ai pas corrigé Maran par Béraud »... 29 septembre. Il remercie Béraud de soutenir Cécile Pommier dans la presse... Etc.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 20
Auktion:
Datum:
18.11.2015
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Gustave GEFFROY (1855-1926). 27 L.A.S., 1921-1924, à Henri Béraud ; env. 28 pages in-8 ou in-12 et 6 cartes postales. Belle et intéressante correspondance amicale et littéraire. 15.XII.1921. Remerciements pour les lignes qu’il lui a consacrées « avec tant de sympathie dans les “Hommes du jour” »... 29.XII.1921. Belle lettre à son « cher ami inconnu » : il vient de terminer « la lecture de votre Vitriol de lune, dans un étonnement de la beauté terrible du sujet, dans un ravissement de la force si bien maitrisée de votre art ». Il aime « la force, la magnificence, le mystère de sombre lumière où vous avez tenu votre drame d’histoire, la nouveauté de votre talent, votre manière hardie et rapide de montrer toutes choses ». Son style lui rappelle Goya : « J’ai admiré chaque page, remarqué chaque trait, contemplé chaque couleur » ; et l’ouvrage aurait aussi plu à Michelet ! Il est très heureux « de me découvrir un compagnon tel que vous ». Il attend sa visite avec impatience et essaiera « de rectifier vos idées sur l’Académie Goncourt ! »... Ils entament dès janvier 1922 une véritable relation amicale et littéraire, et une correspondance suivie : rendez-vous, échanges, envois de livres, entrevues, etc.... Salins 7 août 1922. Il exprime son chagrin pour les malheurs qu’a éprouvés Béraud. Il va bientôt lui envoyer son prochain recueil de nouvelles La Comédie Bourgeoise qui va bientôt paraitre chez Fasquelle, ainsi que Claude Monet et Les Enfermés. « Mais vous ? publiez-vous bientôt ce dont vous m’avez parlé ? J’ai été heureux de l’accueil fait au Vitriol de Lune qui m’a conquis ». Il le lit dans le Mercure « où vous êtes libre et parfait »... 3 septembre. Élogieuse lettre pour son article de La Vie, qui lui a causé une grande joie : « Vous avez écrit cela avant la guerre, et je ne le savais pas ! Il y avait un lecteur de mes livres qui pensait ainsi, et je l’ignorais ! » Il considère cette page, écrite avant 1914, comme « une des plus belles forme de critique qui soit »... 21 septembre. Il a beaucoup aimé le récit de son entrevue avec Clemenceau, une vraie page d’histoire ! Il lui conseille de partir en Amérique donner des conférences. Il continue de copier son roman Cécile Pommier pour l’impression, et attend son avis... 17 octobre 1922. Il aime qu’il l’appelle « le servant du “naturisme”, fonds éternel de toutes les littératures et de tous les arts. J’aime surtout votre sympathie dont je me réjouis orgueilleusement ». Il l’attend avec son livre... 10 décembre. Béraud est à Athènes « au champ des fusillés. Triste visite ». Il le remercie de sa page sur Claude Monet .. Il a parlé de l’Obèse à l’Académie Goncourt, avec un certain écho [Béraud obtient le Prix Goncourt le 22 décembre]... 29 mai 1923. Il lui demande d’écrire un petit volume pour une collection de monographies d’artistes qu’il dirige, 60 pages de texte et 48 illustrations à indiquer : il lui demande quels sont les grands peintres ou sculpteurs qui l’intéressent, pour lui indiquer le nom disponible : « j’aimerais savoir d’abord votre goût »... 4 juin. Il est coincé à Paris où il travaille toujours aux épreuves de Cécile Pommier. « En attendant, sont à vous ! »... Le projet de collection artistique semble incertain, mais il l’assure que « Fra Angelico Tiepolo, Bernini, Sisley sont à vous ! »... 17 septembre, après un article de Lucien Dubech sur l’Académie Goncourt : « Je voudrais bien savoir si vraiment nous nous sommes trompés 9 fois sur dix en donnant le prix Goncourt qui a été donné 20 fois. Donc, 18 mauvais prix ! Quels sont les 2 bons ? Je voudrais savoir aussi où l’on prend que vous avez eu le prix parce que vous étiez un journaliste sympathique [...] et pour nous consoler de Batouala ! je revoterais pour Batouala parce que je considère que c’est un très beau livre, et parce que l’auteur est un noir, je n’ai pas corrigé Maran par Béraud »... 29 septembre. Il remercie Béraud de soutenir Cécile Pommier dans la presse... Etc.

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Datum:
18.11.2015
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