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Auktionsarchiv: Los-Nr. 409

Gustave CLUSERET (1823-1900) général et homme…

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.139 $ - 1.708 $
Zuschlagspreis:
1.408 €
ca. 1.604 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 409

Gustave CLUSERET (1823-1900) général et homme…

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.139 $ - 1.708 $
Zuschlagspreis:
1.408 €
ca. 1.604 $
Beschreibung:

Gustave CLUSERET (1823-1900) général et homme politique, il fut délégué à la Guerre de la Commune. 5 L.A.S., Chêne-Bougeries 1872, au « citoyen et ami » Maurice Lachâtre, et manuscrit signé avec corrections autographes, Mémoire pour mon défenseur contre Jules Simon et Vaperot, [1880] ; 12 pages in-8, et cahier in-4 de 66 pages avec couverture titrée. Intéressante correspondance au sujet des Bulletins de la Commune, publiés en exil. 2 août 1872. « Notre ami commun F. Pyat vous ayant envoyé ma lettre au sujet de la brochure ou petit volume que je désire faire imprimer (sur les événements de Lyon et Marseille surtout Marseille en 70) je n’ai plus à en parler, pas plus que du travail sur le mouvement religieux en Suisse. […] Si vous pouvez faciliter la publication du premier de ces deux opuscules, je crois que vous rendrez service à la cause »… Il souhaite un organe à Paris pour leur parti, citant des modèles en Amérique et en Angleterre, évaluant les prix de rédaction et de tirage en Suisse, et les ventes ; à Genève, « la liberté de la presse est absolue, puisqu’on y imprime actuellement La Lanterne de Rochefort »… Demande d’éclaircissements sur le clichage, la direction commerciale et financière, le prix à supporter pour une circulaire tirée à 10 000 exemplaires… « Je vous ai demandé le concours de votre expérience professionnelle pour l’œuvre commune, pas autre chose. De même que je considère comme un devoir de donner mon expérience professionnelle quand on se bat »… « Mes papiers sont à peu près complets »… Il presse Lachâtre à venir le voir un dimanche : « nous pourrions passer ensemble la journée à la campagne. J’inviterai deux ou trois bons communards »… « Le n° 5 comme toutes les autres sort de ma plume qui n’est celle ni d’un maître ni d’un élève, mais mienne. Quand au prix, il n’y en a jamais eu de fixé, parce que nous ne le vendons pas. Tout pauvres que nous sommes Gambon, Fesneau et moi nous faisons tout à nos frais ; prélevant sur notre nécessaire pour propagander »… Mémoire de l’exilé adressé à son avocat Émile Durier, pour motiver la poursuite pour diffamation de Jules Simon (Histoire de la Commune) et Gustave Vapereau (Dictionnaire). Il passe en revue leurs calomnies (inconduite, trahison, malversation), conteste leurs fictions (sa nationalité en doute), et soumet des preuves documentaires de sa conduite, citant des hommes politiques, officiers ou écrivains français et américains, qui témoignent respectueusement de ses services : le maréchal Randon, les généraux Colson, Renault, Cosenz, McClellan, Schenck, von Steinwehr, Bohler, Sigel, aussi bien qu’Alphonse Esquiros, Léon Gambetta, Henri Martin, Carl Schurtz, Edwin Stanton, Thaddeus Stevens, Charles Sumner, etc. Il trouve de la lâcheté morale aux hommes qui ont siégé à l’Assemblée de Versailles et au Sénat (« ils ont voté des remerciements à l’armée qui massacrait leurs électeurs »), et les compare défavorablement à leurs homologues étrangers. « En France, un seul homme me tendit la main ce fut Victor Hugo Il m’écrivait de Bruxelles à Genève une lettre se terminant ainsi : “Je n’aurai pas pris part à votre triomphe, mais je m’enveloppe dans votre linceul !” La solidarité humaine en dehors et au-dessus des partis, le respect de la liberté d’autrui et du caractère privé de l’adversaire politique voilà ce qui constitue ou plutôt témoigne de la force des sociétés »… Il ne demande ni dommages et intérêts, ni peines, mais « la reconnaissance de la vérité »…

Auktionsarchiv: Los-Nr. 409
Auktion:
Datum:
11.12.2018
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
Beschreibung:

Gustave CLUSERET (1823-1900) général et homme politique, il fut délégué à la Guerre de la Commune. 5 L.A.S., Chêne-Bougeries 1872, au « citoyen et ami » Maurice Lachâtre, et manuscrit signé avec corrections autographes, Mémoire pour mon défenseur contre Jules Simon et Vaperot, [1880] ; 12 pages in-8, et cahier in-4 de 66 pages avec couverture titrée. Intéressante correspondance au sujet des Bulletins de la Commune, publiés en exil. 2 août 1872. « Notre ami commun F. Pyat vous ayant envoyé ma lettre au sujet de la brochure ou petit volume que je désire faire imprimer (sur les événements de Lyon et Marseille surtout Marseille en 70) je n’ai plus à en parler, pas plus que du travail sur le mouvement religieux en Suisse. […] Si vous pouvez faciliter la publication du premier de ces deux opuscules, je crois que vous rendrez service à la cause »… Il souhaite un organe à Paris pour leur parti, citant des modèles en Amérique et en Angleterre, évaluant les prix de rédaction et de tirage en Suisse, et les ventes ; à Genève, « la liberté de la presse est absolue, puisqu’on y imprime actuellement La Lanterne de Rochefort »… Demande d’éclaircissements sur le clichage, la direction commerciale et financière, le prix à supporter pour une circulaire tirée à 10 000 exemplaires… « Je vous ai demandé le concours de votre expérience professionnelle pour l’œuvre commune, pas autre chose. De même que je considère comme un devoir de donner mon expérience professionnelle quand on se bat »… « Mes papiers sont à peu près complets »… Il presse Lachâtre à venir le voir un dimanche : « nous pourrions passer ensemble la journée à la campagne. J’inviterai deux ou trois bons communards »… « Le n° 5 comme toutes les autres sort de ma plume qui n’est celle ni d’un maître ni d’un élève, mais mienne. Quand au prix, il n’y en a jamais eu de fixé, parce que nous ne le vendons pas. Tout pauvres que nous sommes Gambon, Fesneau et moi nous faisons tout à nos frais ; prélevant sur notre nécessaire pour propagander »… Mémoire de l’exilé adressé à son avocat Émile Durier, pour motiver la poursuite pour diffamation de Jules Simon (Histoire de la Commune) et Gustave Vapereau (Dictionnaire). Il passe en revue leurs calomnies (inconduite, trahison, malversation), conteste leurs fictions (sa nationalité en doute), et soumet des preuves documentaires de sa conduite, citant des hommes politiques, officiers ou écrivains français et américains, qui témoignent respectueusement de ses services : le maréchal Randon, les généraux Colson, Renault, Cosenz, McClellan, Schenck, von Steinwehr, Bohler, Sigel, aussi bien qu’Alphonse Esquiros, Léon Gambetta, Henri Martin, Carl Schurtz, Edwin Stanton, Thaddeus Stevens, Charles Sumner, etc. Il trouve de la lâcheté morale aux hommes qui ont siégé à l’Assemblée de Versailles et au Sénat (« ils ont voté des remerciements à l’armée qui massacrait leurs électeurs »), et les compare défavorablement à leurs homologues étrangers. « En France, un seul homme me tendit la main ce fut Victor Hugo Il m’écrivait de Bruxelles à Genève une lettre se terminant ainsi : “Je n’aurai pas pris part à votre triomphe, mais je m’enveloppe dans votre linceul !” La solidarité humaine en dehors et au-dessus des partis, le respect de la liberté d’autrui et du caractère privé de l’adversaire politique voilà ce qui constitue ou plutôt témoigne de la force des sociétés »… Il ne demande ni dommages et intérêts, ni peines, mais « la reconnaissance de la vérité »…

Auktionsarchiv: Los-Nr. 409
Auktion:
Datum:
11.12.2018
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
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