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Auktionsarchiv: Los-Nr. 280

Guéridon en placage d'acajou marqueté de

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.247 $ - 7.871 $
Zuschlagspreis:
5.000 €
ca. 6.559 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 280

Guéridon en placage d'acajou marqueté de

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.247 $ - 7.871 $
Zuschlagspreis:
5.000 €
ca. 6.559 $
Beschreibung:

Guéridon en placage d'acajou marqueté de croisillons de filet de cuivre. Dés à grattoirs. Piétement tripode en bois sculpté et patiné à l'imitation du bronze. Pieds griffes. Plateaux de marbre blanc dit «statuaire». Le plateau inférieur ceinturé d'une lingotière de bronze doré à palmettes. Attribué à Jean Baptiste DEMAY Epoque Empire. H: 73 - D: 67 cm Ce modèle de guéridons à piétement tripode formé de trois jarrets terminés en griffes de lion apparaît dans les toutes premières années du XIXème siècle. Nous en connaissons un certain nombre d'exemplaires nettement différents du meuble présenté, notamment un guéridon dit «modèle du Palais-Royal» conservé dans la collection Mancel-Coti et dont les pieds sont soulignés de masques de faunes (illustré dans C. Bizot, Mobilier Directoire Empire, Editions Charles Massin, Paris, p.9). Enfin, pour des guéridons de composition similaire à celui que nous proposons, voir particulièrement: un premier modèle en placage d'orme estampillé Louis-François Bellangé (1759-1827) qui figurait dans la collection Roger Imbert (reproduit dans le catalogue de l'exposition Chefs-d'oeuvre des grands ébénistes 1750-1850 de G. Jacob à Giroux, Musée des Arts décoratifs, janvierfévrier 1951, catalogue n°9); mais surtout un second, estampillé Demay, passé récemment sur le marché de l'art anglais (Christie's, Londres, le 16 mars 2012, lot 146). C'est ce dernier exemplaire, qui offre le plus de similitudes avec celui que nous présentons et qui permet de l'attribuer à cet artisan parisien qui employa parfois des motifs de cuivre ou de laiton incrustés dans le bois (voir une chaise, d'une série de quatre, illustrée dans D. Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXème siècle, Paris, 2000, p.159). Jean-Baptiste-Bernard-DEMAY (1758-1848) figure parmi les plus importants menuisiers-ébénistes parisiens du dernier quart du XVIIIème siècle et de la première décennie du siècle suivant. De par son mariage avec Claudine-Jeanne Sené, il entre dans une des plus grandes familles d'artisans en sièges de l'Ancien Régime; puis accède à la maîtrise en février 1784 et installe son atelier tout d'abord Grande-Rue du Faubourg Saint-Antoine, puis rue de Cléry dans le local qu'il reprend au décès de son beau-père. Sous l'Empire, Demay rencontre certaines difficultés qui l'entraînent à la faillite en août 1809, mais il obtient le concordat de ses créanciers et reçoit quelques années plus tard des commandes du Garde-meuble impérial. Toutefois, vers 1814 il semble que son atelier soit à nouveau en difficulté et que l'artisan cesse son activité. De nos jours, quelques-unes des réalisations «Empire» de Demay figurent dans les collections publiques françaises, notamment au Mobilier national, au ministère des Affaires étrangères et à la bibliothèque Marmottan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 280
Auktion:
Datum:
07.12.2012
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Guéridon en placage d'acajou marqueté de croisillons de filet de cuivre. Dés à grattoirs. Piétement tripode en bois sculpté et patiné à l'imitation du bronze. Pieds griffes. Plateaux de marbre blanc dit «statuaire». Le plateau inférieur ceinturé d'une lingotière de bronze doré à palmettes. Attribué à Jean Baptiste DEMAY Epoque Empire. H: 73 - D: 67 cm Ce modèle de guéridons à piétement tripode formé de trois jarrets terminés en griffes de lion apparaît dans les toutes premières années du XIXème siècle. Nous en connaissons un certain nombre d'exemplaires nettement différents du meuble présenté, notamment un guéridon dit «modèle du Palais-Royal» conservé dans la collection Mancel-Coti et dont les pieds sont soulignés de masques de faunes (illustré dans C. Bizot, Mobilier Directoire Empire, Editions Charles Massin, Paris, p.9). Enfin, pour des guéridons de composition similaire à celui que nous proposons, voir particulièrement: un premier modèle en placage d'orme estampillé Louis-François Bellangé (1759-1827) qui figurait dans la collection Roger Imbert (reproduit dans le catalogue de l'exposition Chefs-d'oeuvre des grands ébénistes 1750-1850 de G. Jacob à Giroux, Musée des Arts décoratifs, janvierfévrier 1951, catalogue n°9); mais surtout un second, estampillé Demay, passé récemment sur le marché de l'art anglais (Christie's, Londres, le 16 mars 2012, lot 146). C'est ce dernier exemplaire, qui offre le plus de similitudes avec celui que nous présentons et qui permet de l'attribuer à cet artisan parisien qui employa parfois des motifs de cuivre ou de laiton incrustés dans le bois (voir une chaise, d'une série de quatre, illustrée dans D. Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXème siècle, Paris, 2000, p.159). Jean-Baptiste-Bernard-DEMAY (1758-1848) figure parmi les plus importants menuisiers-ébénistes parisiens du dernier quart du XVIIIème siècle et de la première décennie du siècle suivant. De par son mariage avec Claudine-Jeanne Sené, il entre dans une des plus grandes familles d'artisans en sièges de l'Ancien Régime; puis accède à la maîtrise en février 1784 et installe son atelier tout d'abord Grande-Rue du Faubourg Saint-Antoine, puis rue de Cléry dans le local qu'il reprend au décès de son beau-père. Sous l'Empire, Demay rencontre certaines difficultés qui l'entraînent à la faillite en août 1809, mais il obtient le concordat de ses créanciers et reçoit quelques années plus tard des commandes du Garde-meuble impérial. Toutefois, vers 1814 il semble que son atelier soit à nouveau en difficulté et que l'artisan cesse son activité. De nos jours, quelques-unes des réalisations «Empire» de Demay figurent dans les collections publiques françaises, notamment au Mobilier national, au ministère des Affaires étrangères et à la bibliothèque Marmottan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 280
Auktion:
Datum:
07.12.2012
Auktionshaus:
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5 rue de Montholon
75009 Paris
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+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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