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Auktionsarchiv: Los-Nr. 286

Guéridon en bronze ciselé et doré. La ceinture…

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 14.613 $ - 21.920 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 286

Guéridon en bronze ciselé et doré. La ceinture…

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 14.613 $ - 21.920 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Guéridon en bronze ciselé et doré. La ceinture à galerie repercée. Piétement à cinq colonnes à bagues et godrons, réunies sur une terrasse d'où émerge un piétement tripode à feuilles d'eau et griffes. Fin du XVIIIe siècle. Plateau de granit noir. Hauteur : 77 cm - Diamètre : 71 cm Ce modèle de guéridon, à piétement composé de tiges à l'imitation du bambou, traduit l'engouement pour l'exotisme de la fin du XVIIIe siècle et fut probablement créé par Dominique Daguerre le plus important marchand-mercier du temps. On en connaît surtout de nombreux exemplaires à montants à double colonnettes, estampillés ou attribués à Adam Weisweiler avec lequel Daguerre collabora. Le dessin préparatoire, non signé, est conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris ; il s'agit d'une proposition de meuble faite au comte Skavronsky, ambassadeur de Russie à Naples (illustré dans P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 97). Nous savons qu'en 1773, Daguerre livra un guéridon de ce type à Madame du Barry pour ses appartements du château de Versailles ; tandis que cette dernière en offrit un exemplaire au duc de Brissac en 1791, décrit de la façon suivante : " Livraison de Daguerre et Lignereux, du 31 décembre 1791 : Une petite table en bois d'acajou de racine avec camas et glace dessus les pieds en double bamboue en bronze doré d'or moulu ". Pour des exemplaires de guéridons à montants à double colonnettes, voir particulièrement : un premier provenant de la collection Champalimaud (Christie's, Londres, 6 juillet 2005, lot 62) ; et un second conservé dans le grand bureau du Musée Nissim de Camondo à Paris (reproduit dans N. Gasc, Catalogue du Musée Nissim de Camondo, p. 8). Enfin, ce modèle fut décliné vers le milieu des années 1780, peut-être pour Philippe-François Julliot, avec l'adaptation de putti au sommet des tiges de bambou et avec une nette prédilection pour le bronze doré, laissant peu de place, excepté pour le plateau, à d'autres matériaux (voir un guéridon de ce type illustré dans le Catalogue de la galerie Didier Aaron, VII, n° 46). Cette même approche, privilégiant le bronze doré, est à l'origine du guéridon présenté.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 286
Auktion:
Datum:
07.12.2009
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Guéridon en bronze ciselé et doré. La ceinture à galerie repercée. Piétement à cinq colonnes à bagues et godrons, réunies sur une terrasse d'où émerge un piétement tripode à feuilles d'eau et griffes. Fin du XVIIIe siècle. Plateau de granit noir. Hauteur : 77 cm - Diamètre : 71 cm Ce modèle de guéridon, à piétement composé de tiges à l'imitation du bambou, traduit l'engouement pour l'exotisme de la fin du XVIIIe siècle et fut probablement créé par Dominique Daguerre le plus important marchand-mercier du temps. On en connaît surtout de nombreux exemplaires à montants à double colonnettes, estampillés ou attribués à Adam Weisweiler avec lequel Daguerre collabora. Le dessin préparatoire, non signé, est conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris ; il s'agit d'une proposition de meuble faite au comte Skavronsky, ambassadeur de Russie à Naples (illustré dans P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 97). Nous savons qu'en 1773, Daguerre livra un guéridon de ce type à Madame du Barry pour ses appartements du château de Versailles ; tandis que cette dernière en offrit un exemplaire au duc de Brissac en 1791, décrit de la façon suivante : " Livraison de Daguerre et Lignereux, du 31 décembre 1791 : Une petite table en bois d'acajou de racine avec camas et glace dessus les pieds en double bamboue en bronze doré d'or moulu ". Pour des exemplaires de guéridons à montants à double colonnettes, voir particulièrement : un premier provenant de la collection Champalimaud (Christie's, Londres, 6 juillet 2005, lot 62) ; et un second conservé dans le grand bureau du Musée Nissim de Camondo à Paris (reproduit dans N. Gasc, Catalogue du Musée Nissim de Camondo, p. 8). Enfin, ce modèle fut décliné vers le milieu des années 1780, peut-être pour Philippe-François Julliot, avec l'adaptation de putti au sommet des tiges de bambou et avec une nette prédilection pour le bronze doré, laissant peu de place, excepté pour le plateau, à d'autres matériaux (voir un guéridon de ce type illustré dans le Catalogue de la galerie Didier Aaron, VII, n° 46). Cette même approche, privilégiant le bronze doré, est à l'origine du guéridon présenté.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 286
Auktion:
Datum:
07.12.2009
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 53407710
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