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Auktionsarchiv: Los-Nr. 194

GRANDE MAQUETTE DE LA FRÉGATE " LA DIDON

Schätzpreis
28.000 € - 30.000 €
ca. 30.237 $ - 32.396 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 194

GRANDE MAQUETTE DE LA FRÉGATE " LA DIDON

Schätzpreis
28.000 € - 30.000 €
ca. 30.237 $ - 32.396 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

GRANDE MAQUETTE DE LA FRÉGATE " LA DIDON ", TROIS-MÂTS FRANÇAIS, DÉBUT XIXe siècle (FIN DU 1er EMPIRE). Coque en bois bordée sur membrures peintes en noir rouge et plaquée de cuivre, les gréements dormant et courant ainsi que le pont parqueté et clouté sont très détaillés, complet de son armement (30 canons de 18 et caronades), canots à poste, figure de proue féminine représentant La Didon et château figuré à la poupe, voilure, flamme de guerre tricolore et cage à poules. Travail remarquable en très bel état. Conservé sous vitrine en plexiglas et socle en bois. 63 × 85 × 17 cm. Vitrine : 67,5 × 101 × 30,5 cm ; H. 67,5 cm. Modèle dit " d'arsenal ", réalisé avant la construction du navire comme prototype. On est ici en présence d'un modèle très finement réalisé comprenant tous ses apparaux, sa drome, ses mats de rechange, ses manœuvres, etc… et encore de très nombreux détails. Les navires portent des noms qui sont, ou des noms de personnages célèbres, ou de villes ou de provinces, ou de leurs habitants, ou encore des adjectifs valorisants. Soit enfin des noms de personnages de l'Antiquité ou de la Mythologie. Les vaisseaux portent des noms plutôt masculins, les frégates portent essentiellement des noms féminins. Tout ceci est encore valable à notre époque. Didon, riche princesse phénicienne, dut quitter son pays à la suite de l'assassinat de son mari. Elle passa par Chypre, puis poursuivit sa route jusqu'à la côte de l'Afrique. Elle y fonda Carthage, refusa d'épouser Largas, roi de Mauritanie, prépara ses funérailles et se poignarda. Cet acte si énergique lui fit donner le nom de Didon, femme de résolution, au lieu de celui d'Élissa qu'elle avait porté jusqu'alors. La Didon porta ensuite les noms de Duchesse de Berry et de Résolue. Trois frégates portèrent ce nom : La première en 1797, construite par l'ingénieur Pestel à St Malo, prise en 1805. La seconde en 1810, construite par Jean-Noël-Sané, le plus remarquable de nos ingénieurs, à Lorient, radiée en 1891. La troisième en 1825, construite par l'ingénieur Leroux à Toulon, radiée en 1867. Celle faisant l'objet de ce modèle serait la seconde. Son armement et l'architecture de son gréement militent en faveur de cette hypothèse. En effet, la batterie comporte trente canons de 18 (tirant des boulets de 18 livres), les gaillards portent six caronades à l'avant et vingt-huit à l'arrière, et deux canons de chasse, le tout réparti par moitié sur chaque bord. On note aussi six pierriers, trois de chaque bord… Le gréement est caractéristique de l'époque, mais la présence de quatre vergues sur chaque mat montre bien que l'on est à la fin du premier quart du siècle. Particularités à signaler : la présence inhabituelle de deux vergues de civadière (sous le beaupré), dont l'une munie de sa voile. L'arc-boutant du bout-dehors est à une seule branche alors que les représentations de l'époque montrent qu'il était souvent à deux branches. Une grande partie des voiles sont représentées. La grand-voile est sommairement ferlée, juste étouffée. La première Didon, quoiqu'assez semblable, était moins armée et la troisième n'avait pas les mêmes formes de coque. Ex. collection Dieutegard Bibliographie : BOUDRIOT (Jean). La frégate, Marine de France, 1650-1850, Collection Archéologie navale française ; BOUDRIOT (Jean). Modèles historiques, Musée de la Marine, Collection Archéologie navale française ; BOUDRIOT (Jean) et BERTI (Hubert). La Venus 1782, Collection Archéologie navale française.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 194
Auktion:
Datum:
10.11.2016
Auktionshaus:
Kapandji Morhange-SVV
Passage Jouffroy 46 B
75009 Paris
Frankreich
km@ka-mondo.fr
+33 (0)1 48242610
+33 (0)1 48242611
Beschreibung:

GRANDE MAQUETTE DE LA FRÉGATE " LA DIDON ", TROIS-MÂTS FRANÇAIS, DÉBUT XIXe siècle (FIN DU 1er EMPIRE). Coque en bois bordée sur membrures peintes en noir rouge et plaquée de cuivre, les gréements dormant et courant ainsi que le pont parqueté et clouté sont très détaillés, complet de son armement (30 canons de 18 et caronades), canots à poste, figure de proue féminine représentant La Didon et château figuré à la poupe, voilure, flamme de guerre tricolore et cage à poules. Travail remarquable en très bel état. Conservé sous vitrine en plexiglas et socle en bois. 63 × 85 × 17 cm. Vitrine : 67,5 × 101 × 30,5 cm ; H. 67,5 cm. Modèle dit " d'arsenal ", réalisé avant la construction du navire comme prototype. On est ici en présence d'un modèle très finement réalisé comprenant tous ses apparaux, sa drome, ses mats de rechange, ses manœuvres, etc… et encore de très nombreux détails. Les navires portent des noms qui sont, ou des noms de personnages célèbres, ou de villes ou de provinces, ou de leurs habitants, ou encore des adjectifs valorisants. Soit enfin des noms de personnages de l'Antiquité ou de la Mythologie. Les vaisseaux portent des noms plutôt masculins, les frégates portent essentiellement des noms féminins. Tout ceci est encore valable à notre époque. Didon, riche princesse phénicienne, dut quitter son pays à la suite de l'assassinat de son mari. Elle passa par Chypre, puis poursuivit sa route jusqu'à la côte de l'Afrique. Elle y fonda Carthage, refusa d'épouser Largas, roi de Mauritanie, prépara ses funérailles et se poignarda. Cet acte si énergique lui fit donner le nom de Didon, femme de résolution, au lieu de celui d'Élissa qu'elle avait porté jusqu'alors. La Didon porta ensuite les noms de Duchesse de Berry et de Résolue. Trois frégates portèrent ce nom : La première en 1797, construite par l'ingénieur Pestel à St Malo, prise en 1805. La seconde en 1810, construite par Jean-Noël-Sané, le plus remarquable de nos ingénieurs, à Lorient, radiée en 1891. La troisième en 1825, construite par l'ingénieur Leroux à Toulon, radiée en 1867. Celle faisant l'objet de ce modèle serait la seconde. Son armement et l'architecture de son gréement militent en faveur de cette hypothèse. En effet, la batterie comporte trente canons de 18 (tirant des boulets de 18 livres), les gaillards portent six caronades à l'avant et vingt-huit à l'arrière, et deux canons de chasse, le tout réparti par moitié sur chaque bord. On note aussi six pierriers, trois de chaque bord… Le gréement est caractéristique de l'époque, mais la présence de quatre vergues sur chaque mat montre bien que l'on est à la fin du premier quart du siècle. Particularités à signaler : la présence inhabituelle de deux vergues de civadière (sous le beaupré), dont l'une munie de sa voile. L'arc-boutant du bout-dehors est à une seule branche alors que les représentations de l'époque montrent qu'il était souvent à deux branches. Une grande partie des voiles sont représentées. La grand-voile est sommairement ferlée, juste étouffée. La première Didon, quoiqu'assez semblable, était moins armée et la troisième n'avait pas les mêmes formes de coque. Ex. collection Dieutegard Bibliographie : BOUDRIOT (Jean). La frégate, Marine de France, 1650-1850, Collection Archéologie navale française ; BOUDRIOT (Jean). Modèles historiques, Musée de la Marine, Collection Archéologie navale française ; BOUDRIOT (Jean) et BERTI (Hubert). La Venus 1782, Collection Archéologie navale française.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 194
Auktion:
Datum:
10.11.2016
Auktionshaus:
Kapandji Morhange-SVV
Passage Jouffroy 46 B
75009 Paris
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