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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

GEORGES BRAQUE (1882-1963)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 12.253 $ - 18.380 $
Zuschlagspreis:
11.960 €
ca. 14.655 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

GEORGES BRAQUE (1882-1963)

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 12.253 $ - 18.380 $
Zuschlagspreis:
11.960 €
ca. 14.655 $
Beschreibung:

Phaéton, 1962-2003 Sculpture en bronze. Cachet du fondeur Landowski, fonte post-mortem excutée en 2003. Signée, datée et numérotée 2/8. Réalisée d'après la gouache Phaéton signée de Georges Braque en 1962. Bronze sculpture. Stamp of the founder Landowski, post-mortem cast executed in 2003. Signed, dated and numbered 2/8. Made after the Phaéton gouache signed by Georges Braque in 1962. H_26 cm L_42 cm H_33 cm L_42 cm (avec le socle) BIOGRAPHIE Peintre et sculpteur français, né à Argenteuil le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963. Il fut, avec Pablo Picasso l'un des initiateurs du cubisme. Issu d'une famille d'artisans, il passe sa jeunesse au Havre et étudie à l'École des Beaux- Arts de 1897 à 1899 dirigé par Charles Lhuillier Il y fait la connaissance d'Othon Friesz. Sa première formation comme peintre décorateur, il la doit à son père, Charles Braque, entrepreneur-peintre en bâtiment. À Paris, il suit les cours d'un maître décorateur et obtient son certificat d'artisanat en 1901. L'année suivante, il entre à l'académie Humbert qu'il fréquente jusqu'en 1904. C'est là qu'il rencontre Marie Laurencin et Francis Picabia Il peint ses premières oeuvres sous l'influence de l'impressionnisme jusqu'à ce qu'il découvre au Salon d'Automne de 1905 les toiles d'Henri Matisse et d'André Derain. Débute alors une collaboration artistique avec Othon Friesz avec qui il fait un séjour à Anvers, puis l'année suivante à L'Estaque (Bouches-du-Rhône) d'où il rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures et aux compositions géométriques, voir : Souvenirs d'Anvers. Ses tableaux sont exposés en mars 1906 au Salon des indépendants. En 1907, année capitale pour lui, il est marqué par l'exposition de tableaux de Paul Cézanne au Salon d'Automne, une première pour le peintre aixois un an après sa mort. Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification et la géométrisation des formes et la mise à plat de la perspective. Puis il rencontre Pablo Picasso qui peint alors Les Demoiselles d'Avignon. C'est pour lui une révélation. En accord avec ces deux influences et son intérêt pour l'art primitif, son orientation picturale est complètement bouleversée. Du coup, il peint, de décembre 1907 à juin 1908, Le Grand nu dans lequel il représente les volumes par de larges hachure cernées de noir. Lors de l'exposition de ses toiles à la galerie Kahnweiler, le critique Louis Vauxcelles compare sa peinture à un amoncellement de petits cubes. Le mot est dit, de 1909 à 1912, Braque et Picasso élaborent les théories du cubisme. L'artiste ne va plus chercher à copier la nature mais à la décomposer en masses pour la recomposer. Il représentera le modèle selon plusieurs points de vue, mais en une seule image fixe, comme si le peintre tournait autour du modèle pour en peindre l'intégralité. Ainsi aura lieu une multiplication des facettes. Les formes seront alors géométrisées et simplifiées ainsi que les couleurs qui seront majoritairement des camaïeux de gris et de bruns. Il s'agit d'une peinture toujours figurative mais complexe. Parallèlement, Georges Braque poursuit sa peinture de paysages influencée par Cézanne, paysages qu'il finit par abandonner pour les natures mortes pour lesquelles il est très connu notamment grâce à Guitare et Compotier (1909). Il a aussi peint quelques figures comme Torse de femme en 1911. Cette année là, il s'aperçoit que sa peinture s'éloigne trop du modèle. Sa peinture tend vers l'abstraction et cela lui déplaît. Pour renouer avec le réel, il innove avec l'introduction directe dans sa peinture d'objets du réel. Dans Le Portugais, il ajoute des lettres et des chiffres peints au pochoir. Puis il fera des imitations de matière notamment dans Femme à la guitare (1913). Puis il fait aussi intervenir dans la peinture le collage de papiers peints, de journaux, d'affiches. Cette technique est appelée papiers collés. Il est maintenant plutôt question d'aplats de papier que d'amoncellement de volumes, c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
17.12.2020
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Atelier Richelieu - 60, rue de Richelieu - 75002
Beschreibung:

Phaéton, 1962-2003 Sculpture en bronze. Cachet du fondeur Landowski, fonte post-mortem excutée en 2003. Signée, datée et numérotée 2/8. Réalisée d'après la gouache Phaéton signée de Georges Braque en 1962. Bronze sculpture. Stamp of the founder Landowski, post-mortem cast executed in 2003. Signed, dated and numbered 2/8. Made after the Phaéton gouache signed by Georges Braque in 1962. H_26 cm L_42 cm H_33 cm L_42 cm (avec le socle) BIOGRAPHIE Peintre et sculpteur français, né à Argenteuil le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963. Il fut, avec Pablo Picasso l'un des initiateurs du cubisme. Issu d'une famille d'artisans, il passe sa jeunesse au Havre et étudie à l'École des Beaux- Arts de 1897 à 1899 dirigé par Charles Lhuillier Il y fait la connaissance d'Othon Friesz. Sa première formation comme peintre décorateur, il la doit à son père, Charles Braque, entrepreneur-peintre en bâtiment. À Paris, il suit les cours d'un maître décorateur et obtient son certificat d'artisanat en 1901. L'année suivante, il entre à l'académie Humbert qu'il fréquente jusqu'en 1904. C'est là qu'il rencontre Marie Laurencin et Francis Picabia Il peint ses premières oeuvres sous l'influence de l'impressionnisme jusqu'à ce qu'il découvre au Salon d'Automne de 1905 les toiles d'Henri Matisse et d'André Derain. Débute alors une collaboration artistique avec Othon Friesz avec qui il fait un séjour à Anvers, puis l'année suivante à L'Estaque (Bouches-du-Rhône) d'où il rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures et aux compositions géométriques, voir : Souvenirs d'Anvers. Ses tableaux sont exposés en mars 1906 au Salon des indépendants. En 1907, année capitale pour lui, il est marqué par l'exposition de tableaux de Paul Cézanne au Salon d'Automne, une première pour le peintre aixois un an après sa mort. Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification et la géométrisation des formes et la mise à plat de la perspective. Puis il rencontre Pablo Picasso qui peint alors Les Demoiselles d'Avignon. C'est pour lui une révélation. En accord avec ces deux influences et son intérêt pour l'art primitif, son orientation picturale est complètement bouleversée. Du coup, il peint, de décembre 1907 à juin 1908, Le Grand nu dans lequel il représente les volumes par de larges hachure cernées de noir. Lors de l'exposition de ses toiles à la galerie Kahnweiler, le critique Louis Vauxcelles compare sa peinture à un amoncellement de petits cubes. Le mot est dit, de 1909 à 1912, Braque et Picasso élaborent les théories du cubisme. L'artiste ne va plus chercher à copier la nature mais à la décomposer en masses pour la recomposer. Il représentera le modèle selon plusieurs points de vue, mais en une seule image fixe, comme si le peintre tournait autour du modèle pour en peindre l'intégralité. Ainsi aura lieu une multiplication des facettes. Les formes seront alors géométrisées et simplifiées ainsi que les couleurs qui seront majoritairement des camaïeux de gris et de bruns. Il s'agit d'une peinture toujours figurative mais complexe. Parallèlement, Georges Braque poursuit sa peinture de paysages influencée par Cézanne, paysages qu'il finit par abandonner pour les natures mortes pour lesquelles il est très connu notamment grâce à Guitare et Compotier (1909). Il a aussi peint quelques figures comme Torse de femme en 1911. Cette année là, il s'aperçoit que sa peinture s'éloigne trop du modèle. Sa peinture tend vers l'abstraction et cela lui déplaît. Pour renouer avec le réel, il innove avec l'introduction directe dans sa peinture d'objets du réel. Dans Le Portugais, il ajoute des lettres et des chiffres peints au pochoir. Puis il fera des imitations de matière notamment dans Femme à la guitare (1913). Puis il fait aussi intervenir dans la peinture le collage de papiers peints, de journaux, d'affiches. Cette technique est appelée papiers collés. Il est maintenant plutôt question d'aplats de papier que d'amoncellement de volumes, c

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
17.12.2020
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Atelier Richelieu - 60, rue de Richelieu - 75002
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