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Auktionsarchiv: Los-Nr. 57

GEFFROY (Gustave). Correspondance de 13 lettre...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
350 €
ca. 407 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 57

GEFFROY (Gustave). Correspondance de 13 lettre...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
350 €
ca. 407 $
Beschreibung:

GEFFROY (Gustave). Correspondance de 13 lettres autographes signées à Élie Faure. 1902-1907 et s.d. Correspondance révélant l'estime réciproque qui unissait les deux hommes. Gustave Geffroy aida notamment Élie Faure à publier un recueil de ses articles, démarchant Henri Floury et Pierre-Victor Stock. – Paris, « samedi soir » [probablement le 18 octobre 1902]. « Je voudrais bien vous voir et vous devinez pourquoi. J'ai vu Carrière avant-hier, et j'ai besoin, absolument, de causer avec vous, son médecin et son ami... » Le peintre, atteint d'un cancer, fut opéré en octobre 1902 par le chirurgien Jean-Louis Faure frère d'Élie Faure. – Paris, « samedi », [probablement le 22 novembre 1902]. « ... Je serai bien heureux si... vous pouvez intervenir à votre tour et dire l'utilité de l'ouvrage, et ce que vous penserez de l'auteur. J'aimerais bien, avant, vous envoyer tous mes volumes... Avez-vous L'Enfermé ? (Cela, non pour un article, ai-je besoin de vous le dire, mais pour vous dire ma sympathie). J'ai vu Carrière hier vendredi, et l'ai trouvé mieux. Vous m'avez donné grand espoir... » – Paris, 10 décembre 1902. « ... Je suis bien heureux... que vous ayez tous mes bouquins... Gardez tout en souvenir de moi, pendant que je suivrai et applaudirai la belle existence de savant et de poète que vous avez commencée et que j'ai devinée à la première ligne que j'ai lue de vous... » – Paris, 19 janvier 1903. « Mon cher ami, vous avez écrit à propos de moi et sur moi une page de belle poésie, d'humanité ardente et inquiète, et aussi de bon compagnonnage, de forte amitié. J'en ai une grande émotion, comme en aurait tout homme qui verrait une main si loyalement tendue et entendrait une telle parole de bon accueil. Je ne suis pas fatigué de la route parcourue, et j'irai jusqu'au bout, l'usant autant qu'elle m'usera, mais que je suis heureux... de faire l'étape avec vous, dont j'aime le savoir et l'enthousiasme. C'est vous dire combien votre sympathie m'est encourageante et me fait reconnaissant. Vous avez toute mon amitié en échange de celle que vous me manifestez publiquement, je ne l'oublierai pas, et vous ne l'oublierez pas non plus, j'en suis sûr... Comment va Carrière ? que vous avez si bien associé au plaisir que vous m'avez fait et qui a dû être si grand aussi pour lui. » – Paris, 8 janvier 1904. « ... Je vous ai envoyé deux livres, mais vous m'en avez envoyé un qui est bien beau, bien neuf, la preuve que l'on ait écrit à fond sur le mystérieux et simple Vélasquez, le plus grand peintre, en effet, très probablement qui ait jamais existé. » Élie Faure venait de faire paraître en 1904 son étude Velázquez. Ami de Zola et de Monet, l'écrivain et critique d'art Gustave Geffroy (1855-1926) fut un ardent partisan des impressionnistes, de Degas, de Rodin, de Bourdelle. Très attaché aux questions de justice sociale, il défendit activement la mémoire d'Auguste Blanqui, qui passa nombre d'années en prison, et publia le récit de sa vie sous le titre L'Enfermé (1897, avec portrait-frontispice par Eugène Carrière .

Auktionsarchiv: Los-Nr. 57
Auktion:
Datum:
30.10.2017
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

GEFFROY (Gustave). Correspondance de 13 lettres autographes signées à Élie Faure. 1902-1907 et s.d. Correspondance révélant l'estime réciproque qui unissait les deux hommes. Gustave Geffroy aida notamment Élie Faure à publier un recueil de ses articles, démarchant Henri Floury et Pierre-Victor Stock. – Paris, « samedi soir » [probablement le 18 octobre 1902]. « Je voudrais bien vous voir et vous devinez pourquoi. J'ai vu Carrière avant-hier, et j'ai besoin, absolument, de causer avec vous, son médecin et son ami... » Le peintre, atteint d'un cancer, fut opéré en octobre 1902 par le chirurgien Jean-Louis Faure frère d'Élie Faure. – Paris, « samedi », [probablement le 22 novembre 1902]. « ... Je serai bien heureux si... vous pouvez intervenir à votre tour et dire l'utilité de l'ouvrage, et ce que vous penserez de l'auteur. J'aimerais bien, avant, vous envoyer tous mes volumes... Avez-vous L'Enfermé ? (Cela, non pour un article, ai-je besoin de vous le dire, mais pour vous dire ma sympathie). J'ai vu Carrière hier vendredi, et l'ai trouvé mieux. Vous m'avez donné grand espoir... » – Paris, 10 décembre 1902. « ... Je suis bien heureux... que vous ayez tous mes bouquins... Gardez tout en souvenir de moi, pendant que je suivrai et applaudirai la belle existence de savant et de poète que vous avez commencée et que j'ai devinée à la première ligne que j'ai lue de vous... » – Paris, 19 janvier 1903. « Mon cher ami, vous avez écrit à propos de moi et sur moi une page de belle poésie, d'humanité ardente et inquiète, et aussi de bon compagnonnage, de forte amitié. J'en ai une grande émotion, comme en aurait tout homme qui verrait une main si loyalement tendue et entendrait une telle parole de bon accueil. Je ne suis pas fatigué de la route parcourue, et j'irai jusqu'au bout, l'usant autant qu'elle m'usera, mais que je suis heureux... de faire l'étape avec vous, dont j'aime le savoir et l'enthousiasme. C'est vous dire combien votre sympathie m'est encourageante et me fait reconnaissant. Vous avez toute mon amitié en échange de celle que vous me manifestez publiquement, je ne l'oublierai pas, et vous ne l'oublierez pas non plus, j'en suis sûr... Comment va Carrière ? que vous avez si bien associé au plaisir que vous m'avez fait et qui a dû être si grand aussi pour lui. » – Paris, 8 janvier 1904. « ... Je vous ai envoyé deux livres, mais vous m'en avez envoyé un qui est bien beau, bien neuf, la preuve que l'on ait écrit à fond sur le mystérieux et simple Vélasquez, le plus grand peintre, en effet, très probablement qui ait jamais existé. » Élie Faure venait de faire paraître en 1904 son étude Velázquez. Ami de Zola et de Monet, l'écrivain et critique d'art Gustave Geffroy (1855-1926) fut un ardent partisan des impressionnistes, de Degas, de Rodin, de Bourdelle. Très attaché aux questions de justice sociale, il défendit activement la mémoire d'Auguste Blanqui, qui passa nombre d'années en prison, et publia le récit de sa vie sous le titre L'Enfermé (1897, avec portrait-frontispice par Eugène Carrière .

Auktionsarchiv: Los-Nr. 57
Auktion:
Datum:
30.10.2017
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