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Auktionsarchiv: Los-Nr. 94

Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 La saisie par huissier

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
51.400 €
ca. 55.705 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 94

Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 La saisie par huissier

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Beschreibung:

Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 La saisie par huissier Plume et encre noire, lavis gris et brun, rehauts de gouache blanche sur trait de sanguine Annoté postérieurement 'S T Aubin n°49 / ouverture de l'armoire de fer.' au crayon noir au verso Un croquis représentant deux personnages vêtus à l'antique au verso (Rehauts de blanc postérieurs) 'THE SEIZURE BY BAILIFF', PEN AND BLACK INK, GREY AND BROWN WASH, ON RED CHALK, BY G. DE SAINT-AUBIN Hauteur : 24 Largeur : 19 cm Provenance : Collection A. Marmontel, Paris ; Sa vente, Paris, 25-26 janvier 1883, n° 4 (sous le titre " La Perquisition ", 400 fr.) ; Collection Tabourier ; Sa vente, Paris, 20-22 juin 1898, n° 141 (805 fr.) ; Vente anonyme ; Paris, 2 juin 1922, n° 20 (8.100 fr.) ; Collection Paulme, n° 103, selon une étiquette au verso ; Collection Georges Dormeuil, Paris, son cachet (L.1146a) en bas à droite ; Puis par descendance Expositions : 'Exposition des Saint-Aubin', Paris, Hôtel Jean Charpentier, 1925, n° 38 Bibliographie : Emile Dacier, 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris, 1931, t. II, p. 123,n° 712, repr. pl. XXV Elisabeth Launay, Les frères Goncourt collectionneurs de dessins, Paris, 1991, p. 459, mentionné dans la notice du n° 312 Commentaire : Dessinateur avant tout, incorrigible curieux, ne circulant jamais sans crayon ni papier, " calquant, croquant, dessinant dans les jardins, les salons, les ventes, les places publiques (1) ", Gabriel de Saint-Aubin se fit l'observateur et le chroniqueur de la vie parisienne de la seconde partie du XVIIIe siècle. Aucun sujet n'échappe à sa plume, des œuvres d'art présentées au Salon ou dans les salles de vente qu'il esquisse dans les marges des catalogues, aux badauds déambulant sur les boulevards ou encore à la foule des élégants - et des moins élégants - se pressant dans les théâtres. En quelques traits de crayon ou de plume, Saint-Aubin retrace avec beaucoup d'esprit et de dextérité sur le papier les événements importants ou plus anecdotiques auxquels il assiste. C'est avec un réalisme teinté d'humour qu'il nous décrit cette Saisie par huissier ou Perquisition judiciaire. Dans un riche intérieur Louis XV où l'on distingue un magnifique lustre se reflétant dans un grand miroir rocaille au-dessus d'une cheminée et de nombreux objets d'art, un huissier et son clerc sont assis à un bureau tandis qu'un troisième homme à gauche se saisit d'une boite à l'intérieur d'un secrétaire. De part et d'autre de la scène se tiennent à droite un soldat en faction, le tricorne légèrement de travers, et à droite le maître des lieux que les hommes de police ont manifestement tiré du lit, portant encore un bonnet de nuit et vêtu d'une robe de chambre qu'il n'a pas eu le temps de fermer. Saint-Aubin parvient à rendre avec une grande justesse les attitudes et les pensées des différents protagonistes : la concentration du commis penché sur sa feuille, la nonchalante indifférence du soldat, la satisfaction du policier ayant trouvé la boîte comme on déterre un trésor, et la préoccupation du perquisitionné qui se ronge les ongles. Acquis par Georges Dormeuil dans les années 1920, notre dessin vint rejoindre dans cette collection la grande composition pour laquelle il était préparatoire. Le collectionneur possédait en effet la version finale de La Saisie par huissier qui mesurait 54 x 43 cm, l'un des plus grands dessins connus de Saint-Aubin, signé et daté de 1765. Cette composition avait pour pendant Le Déménagement furtif que nous connaissons par la description des Goncourt et qui représentait l'arrivée tardive d'un huissier dans un intérieur vidé de ses meubles et dont le propriétaire - plus avisé que celui de notre dessin - s'était enfui, non sans laisser au-dessus de la cheminée le message suivant : " Créanciers maudits, cannailles, Huissier, commissaire, recors, Vous aurez bien le diable au corps, Si vous emportez les murailles. (2) " Par son sujet savoureux, son esprit et sa qualité d'exécution, notre dessin est une véritable synthèse de l'

Auktionsarchiv: Los-Nr. 94
Auktion:
Datum:
27.03.2015
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Gabriel de Saint-Aubin Paris, 1724 - 1780 La saisie par huissier Plume et encre noire, lavis gris et brun, rehauts de gouache blanche sur trait de sanguine Annoté postérieurement 'S T Aubin n°49 / ouverture de l'armoire de fer.' au crayon noir au verso Un croquis représentant deux personnages vêtus à l'antique au verso (Rehauts de blanc postérieurs) 'THE SEIZURE BY BAILIFF', PEN AND BLACK INK, GREY AND BROWN WASH, ON RED CHALK, BY G. DE SAINT-AUBIN Hauteur : 24 Largeur : 19 cm Provenance : Collection A. Marmontel, Paris ; Sa vente, Paris, 25-26 janvier 1883, n° 4 (sous le titre " La Perquisition ", 400 fr.) ; Collection Tabourier ; Sa vente, Paris, 20-22 juin 1898, n° 141 (805 fr.) ; Vente anonyme ; Paris, 2 juin 1922, n° 20 (8.100 fr.) ; Collection Paulme, n° 103, selon une étiquette au verso ; Collection Georges Dormeuil, Paris, son cachet (L.1146a) en bas à droite ; Puis par descendance Expositions : 'Exposition des Saint-Aubin', Paris, Hôtel Jean Charpentier, 1925, n° 38 Bibliographie : Emile Dacier, 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris, 1931, t. II, p. 123,n° 712, repr. pl. XXV Elisabeth Launay, Les frères Goncourt collectionneurs de dessins, Paris, 1991, p. 459, mentionné dans la notice du n° 312 Commentaire : Dessinateur avant tout, incorrigible curieux, ne circulant jamais sans crayon ni papier, " calquant, croquant, dessinant dans les jardins, les salons, les ventes, les places publiques (1) ", Gabriel de Saint-Aubin se fit l'observateur et le chroniqueur de la vie parisienne de la seconde partie du XVIIIe siècle. Aucun sujet n'échappe à sa plume, des œuvres d'art présentées au Salon ou dans les salles de vente qu'il esquisse dans les marges des catalogues, aux badauds déambulant sur les boulevards ou encore à la foule des élégants - et des moins élégants - se pressant dans les théâtres. En quelques traits de crayon ou de plume, Saint-Aubin retrace avec beaucoup d'esprit et de dextérité sur le papier les événements importants ou plus anecdotiques auxquels il assiste. C'est avec un réalisme teinté d'humour qu'il nous décrit cette Saisie par huissier ou Perquisition judiciaire. Dans un riche intérieur Louis XV où l'on distingue un magnifique lustre se reflétant dans un grand miroir rocaille au-dessus d'une cheminée et de nombreux objets d'art, un huissier et son clerc sont assis à un bureau tandis qu'un troisième homme à gauche se saisit d'une boite à l'intérieur d'un secrétaire. De part et d'autre de la scène se tiennent à droite un soldat en faction, le tricorne légèrement de travers, et à droite le maître des lieux que les hommes de police ont manifestement tiré du lit, portant encore un bonnet de nuit et vêtu d'une robe de chambre qu'il n'a pas eu le temps de fermer. Saint-Aubin parvient à rendre avec une grande justesse les attitudes et les pensées des différents protagonistes : la concentration du commis penché sur sa feuille, la nonchalante indifférence du soldat, la satisfaction du policier ayant trouvé la boîte comme on déterre un trésor, et la préoccupation du perquisitionné qui se ronge les ongles. Acquis par Georges Dormeuil dans les années 1920, notre dessin vint rejoindre dans cette collection la grande composition pour laquelle il était préparatoire. Le collectionneur possédait en effet la version finale de La Saisie par huissier qui mesurait 54 x 43 cm, l'un des plus grands dessins connus de Saint-Aubin, signé et daté de 1765. Cette composition avait pour pendant Le Déménagement furtif que nous connaissons par la description des Goncourt et qui représentait l'arrivée tardive d'un huissier dans un intérieur vidé de ses meubles et dont le propriétaire - plus avisé que celui de notre dessin - s'était enfui, non sans laisser au-dessus de la cheminée le message suivant : " Créanciers maudits, cannailles, Huissier, commissaire, recors, Vous aurez bien le diable au corps, Si vous emportez les murailles. (2) " Par son sujet savoureux, son esprit et sa qualité d'exécution, notre dessin est une véritable synthèse de l'

Auktionsarchiv: Los-Nr. 94
Auktion:
Datum:
27.03.2015
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