Auktionsarchiv: Los-Nr. 20

Franz-Xaver WINTERHALTER (Menzenschwand, 1805 - Francfort-sur-le-Main, 1873), atelier de.

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 20

Franz-Xaver WINTERHALTER (Menzenschwand, 1805 - Francfort-sur-le-Main, 1873), atelier de.

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Beschreibung:

Franz-Xaver WINTERHALTER (Menzenschwand, 1805 - Francfort-sur-le-Main, 1873), atelier de. Portrait du roi Louis-Philippe. Huile sur toile, format ovale. Circa 1839-1841. Fragment très probablement découpé représentant le visage du roi Louis-Philippe, vraisemblablement tiré de son portrait officiel réalisé par Winterhalter en 1839. Dans un cadre ovale de bois doré. H. 39 x L. 24 cm. Historique Originaire de la Forêt Noire, dans le Grand Duché de Bade, Winterhalter se forme dès 1818 à Fribourg, au dessin et à la gravure, avant de gagner en 1823 Munich où il est l’élève du portraitiste Joseph-Karl Stieler (1781-1858). Il bénéficie de la protection et du soutien des grands ducs de Bade pour ses études, ainsi que pour un séjour en Italie en 1832-1834. Rentré à Karlsruhe à l’été 1834, il part dès décembre pour Paris où il résidera jusqu’à la chute du Second Empire en 1870, avec une interruption au moment de la révolution de 1848. Découvert par la famille royale en 1838, il devient le portraitiste qu’elle attend, successeur des Gérard, Gros, Lefèvre, etc. La consécration lui vient en 1839 avec la commande du portrait officiel de Louis-Philippe et de ceux de toute sa famille au cours des années suivantes. Mis en relation avec la famille royale britannique par l’intermédiaire de la fille aînée du Roi des Français, Louise d’Orléans, Reine des Belges, il devient aussi le portraitiste préféré de la Reine Victoria. Winterhalter deviendra ainsi le portraitiste de toutes les cours d’Europe, étant particulièrement apprécié pour idéaliser ses modèles, dans la continuité du style du baron Gérard. Commandé en 1839, le portrait de Louis-Philippe en pied fut alors décliné sous plusieurs répliques, le Roi des Français étant à l’origine représenté dans un décor de palais donnant sur le parc de Saint-Cloud, il existe notamment une autre version de 1841 où le Roi se trouve dans la nouvelle galerie historique des batailles du château de Versailles. À la différence des souverains qui l’ont précédé, parés dans l’habillement du Sacre avec tous les attributs royaux, Louis-Philippe se fit représenter en simple uniforme de la garde nationale ou dans la grande tenue de lieutenant-général, en habit bleu marine avec col brodé de feuille de chêne et pantalon garance, arborant discrètement les insignes de Grand-Croix de la Légion d’Honneur, aux côtés de la Charte de 1830. Cette nouvelle effigie officielle du roi connaîtra un certain succès au Salon de 1839. Suivant les critiques, « le portrait de cette année est cependant un des meilleurs qu'on ait faits de Sa Majesté. La tête est étudiée avec un soin minutieux ; toutes les formes de ce caractère si rempli d'intelligence, de regards si perçants, toute cette bonhomie royale si difficile à rendre, l'artiste les a parfaitement compris, les a parfaitement exprimés ; il n'a pas vieilli son modèle, il ne l'a pas rajeuni. Il nous l'a montré tel qu'il est, ferme et droit, vigoureux et net. Surtout le peintre s'est bien gardé de faire de la politique à propos du tableau qui lui était confié. Il s'est bien gardé de nous faire un roi triste, pensif et mélancolique ou de bonne humeur. Ce qui vaut mieux, il l'a fait calme. Plus on étudie ce beau portrait, et plus on doit en savoir gré à l'artiste. M. Champmartin, M. Scheffer, M. Dubufe, n'ont pas fait mieux. » (in L'Artiste, 1839, t. 2, p. 257). La plupart des portraits officiels placés dans les institutions ou dans les palais furent détruits lors de la révolution de 1848, en particulier à Paris. Il est probable que notre portrait fut récupéré sur un de ces portraits mis en pièces par les révolutionnaires, découpé au visage, restauré et mis dans un cadre. Il n’en reste pas moins un témoignage émouvant du dernier roi ayant régné sur la France, vu par l’un des plus grands portraitistes du XIXe siècle. OEuvres en rapport - F.-X. Winterhalter, Louis-Philippe, Roi des Français et la Charte de 1830, 1839. Château de Versailles, MV 5219. Commandé pour 5000 francs, le 25 mars 1839 ;

Auktionsarchiv: Los-Nr. 20
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Franz-Xaver WINTERHALTER (Menzenschwand, 1805 - Francfort-sur-le-Main, 1873), atelier de. Portrait du roi Louis-Philippe. Huile sur toile, format ovale. Circa 1839-1841. Fragment très probablement découpé représentant le visage du roi Louis-Philippe, vraisemblablement tiré de son portrait officiel réalisé par Winterhalter en 1839. Dans un cadre ovale de bois doré. H. 39 x L. 24 cm. Historique Originaire de la Forêt Noire, dans le Grand Duché de Bade, Winterhalter se forme dès 1818 à Fribourg, au dessin et à la gravure, avant de gagner en 1823 Munich où il est l’élève du portraitiste Joseph-Karl Stieler (1781-1858). Il bénéficie de la protection et du soutien des grands ducs de Bade pour ses études, ainsi que pour un séjour en Italie en 1832-1834. Rentré à Karlsruhe à l’été 1834, il part dès décembre pour Paris où il résidera jusqu’à la chute du Second Empire en 1870, avec une interruption au moment de la révolution de 1848. Découvert par la famille royale en 1838, il devient le portraitiste qu’elle attend, successeur des Gérard, Gros, Lefèvre, etc. La consécration lui vient en 1839 avec la commande du portrait officiel de Louis-Philippe et de ceux de toute sa famille au cours des années suivantes. Mis en relation avec la famille royale britannique par l’intermédiaire de la fille aînée du Roi des Français, Louise d’Orléans, Reine des Belges, il devient aussi le portraitiste préféré de la Reine Victoria. Winterhalter deviendra ainsi le portraitiste de toutes les cours d’Europe, étant particulièrement apprécié pour idéaliser ses modèles, dans la continuité du style du baron Gérard. Commandé en 1839, le portrait de Louis-Philippe en pied fut alors décliné sous plusieurs répliques, le Roi des Français étant à l’origine représenté dans un décor de palais donnant sur le parc de Saint-Cloud, il existe notamment une autre version de 1841 où le Roi se trouve dans la nouvelle galerie historique des batailles du château de Versailles. À la différence des souverains qui l’ont précédé, parés dans l’habillement du Sacre avec tous les attributs royaux, Louis-Philippe se fit représenter en simple uniforme de la garde nationale ou dans la grande tenue de lieutenant-général, en habit bleu marine avec col brodé de feuille de chêne et pantalon garance, arborant discrètement les insignes de Grand-Croix de la Légion d’Honneur, aux côtés de la Charte de 1830. Cette nouvelle effigie officielle du roi connaîtra un certain succès au Salon de 1839. Suivant les critiques, « le portrait de cette année est cependant un des meilleurs qu'on ait faits de Sa Majesté. La tête est étudiée avec un soin minutieux ; toutes les formes de ce caractère si rempli d'intelligence, de regards si perçants, toute cette bonhomie royale si difficile à rendre, l'artiste les a parfaitement compris, les a parfaitement exprimés ; il n'a pas vieilli son modèle, il ne l'a pas rajeuni. Il nous l'a montré tel qu'il est, ferme et droit, vigoureux et net. Surtout le peintre s'est bien gardé de faire de la politique à propos du tableau qui lui était confié. Il s'est bien gardé de nous faire un roi triste, pensif et mélancolique ou de bonne humeur. Ce qui vaut mieux, il l'a fait calme. Plus on étudie ce beau portrait, et plus on doit en savoir gré à l'artiste. M. Champmartin, M. Scheffer, M. Dubufe, n'ont pas fait mieux. » (in L'Artiste, 1839, t. 2, p. 257). La plupart des portraits officiels placés dans les institutions ou dans les palais furent détruits lors de la révolution de 1848, en particulier à Paris. Il est probable que notre portrait fut récupéré sur un de ces portraits mis en pièces par les révolutionnaires, découpé au visage, restauré et mis dans un cadre. Il n’en reste pas moins un témoignage émouvant du dernier roi ayant régné sur la France, vu par l’un des plus grands portraitistes du XIXe siècle. OEuvres en rapport - F.-X. Winterhalter, Louis-Philippe, Roi des Français et la Charte de 1830, 1839. Château de Versailles, MV 5219. Commandé pour 5000 francs, le 25 mars 1839 ;

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