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Auktionsarchiv: Los-Nr. 38

François-Jean GARNERAY (GARNEREY) (Paris,...

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 71.012 $ - 94.683 $
Zuschlagspreis:
75.000 €
ca. 88.765 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 38

François-Jean GARNERAY (GARNEREY) (Paris,...

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 71.012 $ - 94.683 $
Zuschlagspreis:
75.000 €
ca. 88.765 $
Beschreibung:

François-Jean-GARNERAY (GARNEREY) (Paris, 1755 - Auteuil, 1837) Molière honoré par Louis XIV Huile sur panneau parqueté Signé et daté sur la nappe Garnerey px. 1824 56 x 72,2 cm Provenance : Par tradition familiale, ancienne collection Jacques Doucet (Paris, 1853 - Neuilly-sur-Seine, 1929), Paris. Vente Sotheby’s Londres, 4 mai 1938, lot 146. France, collection particulière. Expositions : 1824, Salon de Paris, n° 701 (Molière honoré par Louis XIV) 1825, Salon de Lille, n° 259 (Louis XIV et Molière), médaille de bronze. 1825, Douai, Salon, n° 259 (Louis XIV et Molière), médaille d’argent. Historique En 1660, la mort de son frère Jean obligea Molière à reprendre sa charge de tapissier et valet de chambre du roi héritée de son père, à laquelle il avait renoncée pour devenir comédien. Hautement envié, l’office consistait à faire le lit du monarque, à garnir de tapisseries ses appartements et à veiller sur le mobilier. L’écrivain effectuait son service à la cour par quartier, au grand dam des autres officiers, offensés de devoir « manger à la table du contrôleur de la bouche avec Molière, parce qu’il avait joué la comédie ». Apprenant cela, Louis XIV aurait un jour, lors de son petit lever, invité l’acteur à partager son en cas de nuit : Alors le roi, coupant sa volaille et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne que l’on introduise les entrées familières qui se composaient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour. « Vous me voyez, leur dit le roi, occupé de faire manger Molière que mes valets de chambre ne trouvent pas assez bonne compagnie pour eux . » Telle est l’anecdote qu’un certain M. Lafosse, ancien médecin ordinaire du roi, aurait narré au beau-père d’Henriette Campan. Lectrice des filles de Louis XV, première femme de chambre de Marie-Antoinette puis directrice de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, Madame Campan consacra ses dernières années à l’écriture des Mémoires qui furent publiées en 1822, l’année de sa mort, et connurent quatre éditions en seulement deux ans. De toutes les petites histoires volontiers didactiques qui parsèment l’ouvrage, celle du repas matinal du jeune Roi-Soleil avec Molière fut parmi les plus remarquées. « Cette anecdote est peut-être une de celles qui honorent le plus le caractère et la vie de Louis XIV. On est touché de voir ce roi superbe, accueillant […]. Voilà par quels traits un prince qui a de la grandeur sait venger le génie de la sottise et le récompenser de ses travaux », écrivit en note l’éditeur des Mémoires de Mme Campan. Privés de la célébration de l’épopée napoléonienne, mais habitués à trouver leurs sujets dans l’histoire récente et nationale, les peintres de la Restauration ont tôt fait de s’emparer de ce récit. Dès le Salon de 1824, l’on put ainsi en admirer deux versions, celle d’Édouard Pingret (no 1360) et celle de François-Jean-Garneray (no 701) que nous présentons. Le thème revint sous le Second Empire, traité par Ingres en 1857 (œuvre détruite dans l’incendie des Tuileries, esquisse à la Comédie Française), Gérôme (no 769 du Salon, Malden Public Library) et Jacques-Edmond Leman en 1863 (no 1176, non localisé), puis Jean Hégesippe Vetter (Salon de 1864, no 1916). François-Jean-Garneray ou, plus exactement, Garnerey, naquit à Paris. Grâce à la protection de son père, naturaliste, il entra dans l’atelier de David, dont il fut ainsi l’un des premiers élèves. Peu concerné par les changements politiques, Garneray fut de presque tous les Salons de 1791 et jusqu’en 1835. D’abord peintre en miniature et portraitiste, l’artiste se spécialisa ensuite dans les représentations « dans le genre flamand », à savoir un subtil mélange de portrait et de scène de genre minutieusement rendu. À partir du Salon de 1810, il se distingua par ses compositions historiques mettant en scène des personnages célèbres de l’Ancien Régime dans des lieux souvent non moins illustres. Bien que, grâce à son

Auktionsarchiv: Los-Nr. 38
Auktion:
Datum:
15.11.2020
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

François-Jean-GARNERAY (GARNEREY) (Paris, 1755 - Auteuil, 1837) Molière honoré par Louis XIV Huile sur panneau parqueté Signé et daté sur la nappe Garnerey px. 1824 56 x 72,2 cm Provenance : Par tradition familiale, ancienne collection Jacques Doucet (Paris, 1853 - Neuilly-sur-Seine, 1929), Paris. Vente Sotheby’s Londres, 4 mai 1938, lot 146. France, collection particulière. Expositions : 1824, Salon de Paris, n° 701 (Molière honoré par Louis XIV) 1825, Salon de Lille, n° 259 (Louis XIV et Molière), médaille de bronze. 1825, Douai, Salon, n° 259 (Louis XIV et Molière), médaille d’argent. Historique En 1660, la mort de son frère Jean obligea Molière à reprendre sa charge de tapissier et valet de chambre du roi héritée de son père, à laquelle il avait renoncée pour devenir comédien. Hautement envié, l’office consistait à faire le lit du monarque, à garnir de tapisseries ses appartements et à veiller sur le mobilier. L’écrivain effectuait son service à la cour par quartier, au grand dam des autres officiers, offensés de devoir « manger à la table du contrôleur de la bouche avec Molière, parce qu’il avait joué la comédie ». Apprenant cela, Louis XIV aurait un jour, lors de son petit lever, invité l’acteur à partager son en cas de nuit : Alors le roi, coupant sa volaille et ayant ordonné à Molière de s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne que l’on introduise les entrées familières qui se composaient des personnes les plus marquantes et les plus favorisées de la cour. « Vous me voyez, leur dit le roi, occupé de faire manger Molière que mes valets de chambre ne trouvent pas assez bonne compagnie pour eux . » Telle est l’anecdote qu’un certain M. Lafosse, ancien médecin ordinaire du roi, aurait narré au beau-père d’Henriette Campan. Lectrice des filles de Louis XV, première femme de chambre de Marie-Antoinette puis directrice de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, Madame Campan consacra ses dernières années à l’écriture des Mémoires qui furent publiées en 1822, l’année de sa mort, et connurent quatre éditions en seulement deux ans. De toutes les petites histoires volontiers didactiques qui parsèment l’ouvrage, celle du repas matinal du jeune Roi-Soleil avec Molière fut parmi les plus remarquées. « Cette anecdote est peut-être une de celles qui honorent le plus le caractère et la vie de Louis XIV. On est touché de voir ce roi superbe, accueillant […]. Voilà par quels traits un prince qui a de la grandeur sait venger le génie de la sottise et le récompenser de ses travaux », écrivit en note l’éditeur des Mémoires de Mme Campan. Privés de la célébration de l’épopée napoléonienne, mais habitués à trouver leurs sujets dans l’histoire récente et nationale, les peintres de la Restauration ont tôt fait de s’emparer de ce récit. Dès le Salon de 1824, l’on put ainsi en admirer deux versions, celle d’Édouard Pingret (no 1360) et celle de François-Jean-Garneray (no 701) que nous présentons. Le thème revint sous le Second Empire, traité par Ingres en 1857 (œuvre détruite dans l’incendie des Tuileries, esquisse à la Comédie Française), Gérôme (no 769 du Salon, Malden Public Library) et Jacques-Edmond Leman en 1863 (no 1176, non localisé), puis Jean Hégesippe Vetter (Salon de 1864, no 1916). François-Jean-Garneray ou, plus exactement, Garnerey, naquit à Paris. Grâce à la protection de son père, naturaliste, il entra dans l’atelier de David, dont il fut ainsi l’un des premiers élèves. Peu concerné par les changements politiques, Garneray fut de presque tous les Salons de 1791 et jusqu’en 1835. D’abord peintre en miniature et portraitiste, l’artiste se spécialisa ensuite dans les représentations « dans le genre flamand », à savoir un subtil mélange de portrait et de scène de genre minutieusement rendu. À partir du Salon de 1810, il se distingua par ses compositions historiques mettant en scène des personnages célèbres de l’Ancien Régime dans des lieux souvent non moins illustres. Bien que, grâce à son

Auktionsarchiv: Los-Nr. 38
Auktion:
Datum:
15.11.2020
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