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Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

François BOUCHER (Paris 1703 - 1770)

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 271.847 $ - 339.809 $
Zuschlagspreis:
210.000 €
ca. 285.439 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

François BOUCHER (Paris 1703 - 1770)

Schätzpreis
200.000 € - 250.000 €
ca. 271.847 $ - 339.809 $
Zuschlagspreis:
210.000 €
ca. 285.439 $
Beschreibung:

Jeux d'Enfants ou L'Automne Toile, un dessus-de-porte 87 x 136 cm Provenance: Probablement Hôtel Derbais, Paris, rue Poissonnière; Collection Ch. E. Riche, Paris; Vente anonyme, Paris, Nouveau Drouot (Maître Renaud), 30 mars 1984, n°57, reproduit en couleur (François Boucher ; Chez Maurice Segoura en 1986; Acquis chez ce dernier par les actuels propriétaires. Bibliographie: H. Voss, «François Boucher's early development», dans Burlington Magazine, mars 1953, cité p. 89, reproduit fig. 57 (une deuxième version de L'Automne); A. Ananoff et D. Wildenstein, François Boucher Paris et Lausanne, 1976, n°60/8 (copie); Catalogue de l'exposition, François Boucher New York, Detroit et Paris, 1986-1987, cité p. 63 sous la note n°4, pp. 133 et 135 (François Boucher . Notre tableau est une oeuvre fondamentale pour la connaissance du jeune Boucher. Peint vers 1732-1735, juste après son retour d'Italie, il est nourri de peinture vénitienne et de sa riche matière picturale et met en place tous les éléments d'un genre nouveau qui deviendra le style rocaille. Après une formation dans l'atelier de François Lemoyne François Boucher est Grand Prix de l'Académie en 1723. N'étant pas l'un des favoris du duc d'Antin, Surintendant des Bâtiments du Roi, Boucher part pour Rome à ses frais de 1728 à 1731. à son retour, il reçoit sa première grande commande et livre à l'avocat François Derbais, en 1732, deux peintures de grandes dimensions, Venus demandant des armes à Vulcain et L'Aurore et Céphale (Toiles, 252 x 175 cm; Louvre et Nancy)1. La matière pleine et onctueuse de ces tableaux, leurs couleurs claires pastel et leur facture toute d'assurance et de hardiesse se retrouvent dans notre tableau; tout comme «la vive couleur, le relief et le Pinceau [...] l'aimable invention» et «le traitement étonnamment libre de la plante au premier plan»2 que l'on retrouve dans L'Aurore et Céphale. Selon Alastair Laing, cette rupture radicale est inspirée des modèles italiens. Boucher rentre à Paris en 1731 avec en tête des exemples nouveaux inspirés du vénitien Sebastiano Ricci et du génois Giambattista Castiglione, notamment Cyrus allaité par une chienne (Toile, 218 x 316 cm; Gênes, collection Durazzo Pallavicini)3 dans lequel nous retrouvons le putto grassouillet, la présence de la nature avec l'amoncellement de raisins et de feuilles de vignes fermant la composition et une grande liberté de la touche. Le sujet est tiré de la mythologie. François Boucher le renouvelle complètement. Le thème des Bacchanales remonte à l'antiquité (voir le Sarcophage de Giunio Basso; Rome, musée de la civilisation romaine). François Duquesnoy, après la Renaissance, le remet à l'honneur. Dans sa Bacchanale de Putti (Rome, Galeria Spada) nous retrouvons en une composition en frise des putti jouant avec une chèvre entourés de feuilles de vignes et de grappes de raisins. Tout en respectant ce sujet classique, Boucher le traite différemment. Les putti deviennent des cupidons. Potelés et joufflus, ils ne sont plus répartis en frise devant et derrière la chèvre mais ils sont dans une composition pyramidale dont le sommet est le cupidon au thyrse. En faisant ainsi évoluer le thème classique des bacchanales vers celui plus moderne des jeux d'amours traités dans une matière onctueuse, avec des couleurs douces, dans un grand format, Boucher élève les représentations d'amours au rang de genre indépendant. Les collectionneurs vont contribuer à mettre ce nouveau genre à la mode, comme le duc de Rohan qui demande à François Boucher entre autres artistes, de décorer l'Hôtel de Soubise en 1737. Nous proposons de voir dans notre tableau le dessus-de-porte qui ornait la salle de billard de l'hôtel particulier à Paris du juriste François Derbais. Avocat au Parlement, François Derbais est le fils du sculpteur marbrier Jérôme Derbais actif pour la couronne entre 1668 et 1715. L'inventaire établi après décès de sa maison rue Poissonnière le 2 mars 1743 et retrouvé par Georges Brunel, précise qu'il possé

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
25.06.2014
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Jeux d'Enfants ou L'Automne Toile, un dessus-de-porte 87 x 136 cm Provenance: Probablement Hôtel Derbais, Paris, rue Poissonnière; Collection Ch. E. Riche, Paris; Vente anonyme, Paris, Nouveau Drouot (Maître Renaud), 30 mars 1984, n°57, reproduit en couleur (François Boucher ; Chez Maurice Segoura en 1986; Acquis chez ce dernier par les actuels propriétaires. Bibliographie: H. Voss, «François Boucher's early development», dans Burlington Magazine, mars 1953, cité p. 89, reproduit fig. 57 (une deuxième version de L'Automne); A. Ananoff et D. Wildenstein, François Boucher Paris et Lausanne, 1976, n°60/8 (copie); Catalogue de l'exposition, François Boucher New York, Detroit et Paris, 1986-1987, cité p. 63 sous la note n°4, pp. 133 et 135 (François Boucher . Notre tableau est une oeuvre fondamentale pour la connaissance du jeune Boucher. Peint vers 1732-1735, juste après son retour d'Italie, il est nourri de peinture vénitienne et de sa riche matière picturale et met en place tous les éléments d'un genre nouveau qui deviendra le style rocaille. Après une formation dans l'atelier de François Lemoyne François Boucher est Grand Prix de l'Académie en 1723. N'étant pas l'un des favoris du duc d'Antin, Surintendant des Bâtiments du Roi, Boucher part pour Rome à ses frais de 1728 à 1731. à son retour, il reçoit sa première grande commande et livre à l'avocat François Derbais, en 1732, deux peintures de grandes dimensions, Venus demandant des armes à Vulcain et L'Aurore et Céphale (Toiles, 252 x 175 cm; Louvre et Nancy)1. La matière pleine et onctueuse de ces tableaux, leurs couleurs claires pastel et leur facture toute d'assurance et de hardiesse se retrouvent dans notre tableau; tout comme «la vive couleur, le relief et le Pinceau [...] l'aimable invention» et «le traitement étonnamment libre de la plante au premier plan»2 que l'on retrouve dans L'Aurore et Céphale. Selon Alastair Laing, cette rupture radicale est inspirée des modèles italiens. Boucher rentre à Paris en 1731 avec en tête des exemples nouveaux inspirés du vénitien Sebastiano Ricci et du génois Giambattista Castiglione, notamment Cyrus allaité par une chienne (Toile, 218 x 316 cm; Gênes, collection Durazzo Pallavicini)3 dans lequel nous retrouvons le putto grassouillet, la présence de la nature avec l'amoncellement de raisins et de feuilles de vignes fermant la composition et une grande liberté de la touche. Le sujet est tiré de la mythologie. François Boucher le renouvelle complètement. Le thème des Bacchanales remonte à l'antiquité (voir le Sarcophage de Giunio Basso; Rome, musée de la civilisation romaine). François Duquesnoy, après la Renaissance, le remet à l'honneur. Dans sa Bacchanale de Putti (Rome, Galeria Spada) nous retrouvons en une composition en frise des putti jouant avec une chèvre entourés de feuilles de vignes et de grappes de raisins. Tout en respectant ce sujet classique, Boucher le traite différemment. Les putti deviennent des cupidons. Potelés et joufflus, ils ne sont plus répartis en frise devant et derrière la chèvre mais ils sont dans une composition pyramidale dont le sommet est le cupidon au thyrse. En faisant ainsi évoluer le thème classique des bacchanales vers celui plus moderne des jeux d'amours traités dans une matière onctueuse, avec des couleurs douces, dans un grand format, Boucher élève les représentations d'amours au rang de genre indépendant. Les collectionneurs vont contribuer à mettre ce nouveau genre à la mode, comme le duc de Rohan qui demande à François Boucher entre autres artistes, de décorer l'Hôtel de Soubise en 1737. Nous proposons de voir dans notre tableau le dessus-de-porte qui ornait la salle de billard de l'hôtel particulier à Paris du juriste François Derbais. Avocat au Parlement, François Derbais est le fils du sculpteur marbrier Jérôme Derbais actif pour la couronne entre 1668 et 1715. L'inventaire établi après décès de sa maison rue Poissonnière le 2 mars 1743 et retrouvé par Georges Brunel, précise qu'il possé

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
25.06.2014
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
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