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Auktionsarchiv: Los-Nr. 117

Francis GRUBER (Nancy 1912 - Paris 1948)

Schätzpreis
5.000 € - 8.000 €
ca. 6.784 $ - 10.854 $
Zuschlagspreis:
11.000 €
ca. 14.925 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 117

Francis GRUBER (Nancy 1912 - Paris 1948)

Schätzpreis
5.000 € - 8.000 €
ca. 6.784 $ - 10.854 $
Zuschlagspreis:
11.000 €
ca. 14.925 $
Beschreibung:

Le pont Huile sur toile 65 x 81 cm Signé et daté en bas à gauche F Gruber 1943 Provenance : Collection Bazaine Francis Gruber s'est imposé très tôt dans sa famille puis auprès de ses amis comme une enfant prodige. Son asthme lui évitant l'école laïque et obligatoire, l'a poussé vers le monde adulte, et vers la littérature, refuge des rêves et du fantastique où les fées et autres elfes se transforment aussi en sorcières et chevaux ailés. Taslitzky qui a travaillé dans sa jeunesse dans l'atelier de verrerie et de vitrail s'en souvient : « ... A seize ans, sa culture artistique tenait du prodige. L'étendue de ses connaissances poétiques me donnait le vertige. Je me crus en présence de Raphaël, jeune et déjà grand... » Fils du grand maître verrier, qui créa les plus fameux vitraux peints de l'art nouveau nancéen, qui grâce au mécénat de Corbin vient s'installer à Paris, villa d'Alésia. A cette époque, Braque et Bissière sont leurs voisins, autant dire que l'environnement familial est artistique. Ses premières passions vont à la littérature avec une préférence pour Jarry, Apollinaire, Rimbaud, Aragon. Lorsque les premières tentations picturales arrivent, il se tourne naturellement vers les grands maîtres Bosch, Grûnewald, Dürer et le graveur nancéen Jacques Callot Lorsqu'il travaille à l'académie scandinave ses maîtres sont Othon Friesz , Dufresne et Waroquier, ses amis sont Tal Coat, Pignon , Tailleux et Antonin Artaud , Despierre et Walch, André Marchand Claude Venard aux côtés desquels il exposera. Dans le Montparnasse des années 40 il rencontre les frères Giacometti, Alberto sera son ami et fit plusieurs portraits éloquents, avec ses amis Tailleux et Artaud on peut se dire que le cercle est bien bouclé. En 1941, il rencontre George Bernstein, fille de Henry Bernstein auteur dramatique et de pièces de boulevard, directeur jusqu'en 1939 du Théâtre du Gymnase, dont Marie Bell prendra plus tard la direction. A partir de ce moment il délaisse parfois l'atelier de la villa d'Alésia pour séjourner dans la propriété des Bernstein à Thomery, et il commence la série des paysages de Fontainebleau. «....Gruber appartient à cette génération d'artistes nés aux alentours de la première guerre mondiale qui grandissent pendant la crise économique. Jeunes adultes ils s'exaltent pendant les années houleuses des années trente, quand les efforts progressistes des gouvernements (...) promettent aux masses sociales des lendemains qui chantent tandis que la guerre d'Espagne précipite l'Europe vers un nouveau carnage. La seconde guerre mondiale met un terme brutal à cet optimisme illusoire....Ce qui nous reste de Gruber après avoir examiné son oeuvre indépendamment des discours des critiques et historiens d'art, c'est son individualisme, son acharnement, sa vision unique et personnelle, sa détermination inébranlable à représenter, témoigner exprimer la destinée humaine. Cette intensité expressionniste et humaniste nourrie de sa volonté de produire un art dépourvu de tout esthétisme gratuit, puisé à la source des évènements contemporains et instruit des maîtres du passé est une attitude commune à d'autre artistes qui n'ont à priori rien à voir avec Gruber... (Armelle Vanazzi- Futterman in Francis Gruber l'oeil à vif Nancy - Clermont-Ferrand 2009) Dans cette même vente nous présentons une toile d'André Beaudin et une autre de Suzanne Roger ayant appartenu très tôt à André Lefèvre qui les avait ensuite léguées à un de ses amis, et l'on peut dire qu'il n'y a pas de hasard si deux grands collectionneurs, aux choix parfois communs et souvent parallèles, se trouvent ainsi reunis. Cet ensemble exceptionnel de neuf oeuvres de Francis Gruber artiste si rare sur le marché, comme le déplore Georg Bazelitz, provient de la collection de Jacques Bazaine, collectionneur ami et marchand de Gruber, et sont toujours restées dans la famille, prêtées à chaque exposition avec la discrétion et le respect de l'oeuvre, que seuls les grands amateurs possèdent. CR

Auktionsarchiv: Los-Nr. 117
Auktion:
Datum:
31.03.2010
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Le pont Huile sur toile 65 x 81 cm Signé et daté en bas à gauche F Gruber 1943 Provenance : Collection Bazaine Francis Gruber s'est imposé très tôt dans sa famille puis auprès de ses amis comme une enfant prodige. Son asthme lui évitant l'école laïque et obligatoire, l'a poussé vers le monde adulte, et vers la littérature, refuge des rêves et du fantastique où les fées et autres elfes se transforment aussi en sorcières et chevaux ailés. Taslitzky qui a travaillé dans sa jeunesse dans l'atelier de verrerie et de vitrail s'en souvient : « ... A seize ans, sa culture artistique tenait du prodige. L'étendue de ses connaissances poétiques me donnait le vertige. Je me crus en présence de Raphaël, jeune et déjà grand... » Fils du grand maître verrier, qui créa les plus fameux vitraux peints de l'art nouveau nancéen, qui grâce au mécénat de Corbin vient s'installer à Paris, villa d'Alésia. A cette époque, Braque et Bissière sont leurs voisins, autant dire que l'environnement familial est artistique. Ses premières passions vont à la littérature avec une préférence pour Jarry, Apollinaire, Rimbaud, Aragon. Lorsque les premières tentations picturales arrivent, il se tourne naturellement vers les grands maîtres Bosch, Grûnewald, Dürer et le graveur nancéen Jacques Callot Lorsqu'il travaille à l'académie scandinave ses maîtres sont Othon Friesz , Dufresne et Waroquier, ses amis sont Tal Coat, Pignon , Tailleux et Antonin Artaud , Despierre et Walch, André Marchand Claude Venard aux côtés desquels il exposera. Dans le Montparnasse des années 40 il rencontre les frères Giacometti, Alberto sera son ami et fit plusieurs portraits éloquents, avec ses amis Tailleux et Artaud on peut se dire que le cercle est bien bouclé. En 1941, il rencontre George Bernstein, fille de Henry Bernstein auteur dramatique et de pièces de boulevard, directeur jusqu'en 1939 du Théâtre du Gymnase, dont Marie Bell prendra plus tard la direction. A partir de ce moment il délaisse parfois l'atelier de la villa d'Alésia pour séjourner dans la propriété des Bernstein à Thomery, et il commence la série des paysages de Fontainebleau. «....Gruber appartient à cette génération d'artistes nés aux alentours de la première guerre mondiale qui grandissent pendant la crise économique. Jeunes adultes ils s'exaltent pendant les années houleuses des années trente, quand les efforts progressistes des gouvernements (...) promettent aux masses sociales des lendemains qui chantent tandis que la guerre d'Espagne précipite l'Europe vers un nouveau carnage. La seconde guerre mondiale met un terme brutal à cet optimisme illusoire....Ce qui nous reste de Gruber après avoir examiné son oeuvre indépendamment des discours des critiques et historiens d'art, c'est son individualisme, son acharnement, sa vision unique et personnelle, sa détermination inébranlable à représenter, témoigner exprimer la destinée humaine. Cette intensité expressionniste et humaniste nourrie de sa volonté de produire un art dépourvu de tout esthétisme gratuit, puisé à la source des évènements contemporains et instruit des maîtres du passé est une attitude commune à d'autre artistes qui n'ont à priori rien à voir avec Gruber... (Armelle Vanazzi- Futterman in Francis Gruber l'oeil à vif Nancy - Clermont-Ferrand 2009) Dans cette même vente nous présentons une toile d'André Beaudin et une autre de Suzanne Roger ayant appartenu très tôt à André Lefèvre qui les avait ensuite léguées à un de ses amis, et l'on peut dire qu'il n'y a pas de hasard si deux grands collectionneurs, aux choix parfois communs et souvent parallèles, se trouvent ainsi reunis. Cet ensemble exceptionnel de neuf oeuvres de Francis Gruber artiste si rare sur le marché, comme le déplore Georg Bazelitz, provient de la collection de Jacques Bazaine, collectionneur ami et marchand de Gruber, et sont toujours restées dans la famille, prêtées à chaque exposition avec la discrétion et le respect de l'oeuvre, que seuls les grands amateurs possèdent. CR

Auktionsarchiv: Los-Nr. 117
Auktion:
Datum:
31.03.2010
Auktionshaus:
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rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
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