Beschreibung:

Les distraits ou l'indifférente Huile sur isorel 55 x 46 cm Signé titré et daté en bas à gauche Les distraits F Gruber 1941 Provenance : Toujours resté dans la même famille Exposition : Francis Gruber L'Oeil à vif, Nancy-Clermont-Ferrand 2009, reproduit p.60 Bibliographie : Catherine Bernad-Gruber, Armelle Vanazzi, Francis Gruber Neuchâtel 1989, reproduit p 57 "... Praticien méticuleux il a conquis les moyens techniques de son art il faut dit il, chercher dans la solitude à redécouvrir le monde et posséder un métier qui vous rende capable de transmettre vos découvertes...A son graphisme anguleux, saccadé correspond une gamme chromatique aux dominantes froides, gris de cendre et vert olive, aux stridentes aiguës, bleu de Prusse et rouge sang..." Gruber est le peintre des cités qui fument dans le lointain, où les hommes se précipitent le matin . Ses grandes oeuvres des années de guerre comme Job ou les Distraits ont pour cadre l'urbanisme décrépi des quartiers populaires. Le monde contemporain chaussé de brodequins et roulant à bicyclette dépasse les limites de la cohérence chronologique et logique, et voisine avec des squelettes dansants ou côtoient familièrement François Ier Vénus et Cupidon, divinités paiennnes et archaïques qui s'incarnent dans le dessin d'une mère et de son enfant croqués dans les jardins du Luxembourg ou entrevus dans une cour d'un de ces faubourgs hérissés d'échafaudages qu'on aperçoit au fond des toiles ..." in Catherine Bernad-Gruber, Armelle Vanazzi, Francis Gruber Neuchâtel 1989, CR