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Auktionsarchiv: Los-Nr. 926

FRANCE Anatole (1844-1924) écrivain. manuscrits…

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.238 $ - 16.858 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 926

FRANCE Anatole (1844-1924) écrivain. manuscrits…

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 11.238 $ - 16.858 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

FRANCE Anatole (1844-1924) écrivain. manuscrits et notes autographes, et épreuves avec corrections et additions autographes, pour la Vie de Jeanne d’Arc ; 230 feuillets de formats divers, dont une centaine entièrement autographes, montés sur onglets et reliés en un volume in-4, maroquin bleu, 3 filets sur les plats, dos orné de fleurs de lys et de motifs végétaux et mosaïqué en long, à l’intérieur 3 filets avec motifs d’angle mosaïqués ornés d’épées et de fleurs de lys, gardes de soie brochée noire et mauve, doubles gardes, étui (Ch. Septier). Précieux ensemble de manuscrits et placards corrigés pour la première édition de la Vie de Jeanne d’Arc. Anatole France a travaillé plus de vingt ans à sa Vie de Jeanne d’Arc, la plus longue de ses œuvres, donnant de 1884 à 1907 à divers journaux et revues des études sur JEANNE D’ARC qui passeront en entier ou par fragments plus ou moins remaniés dans les deux volumes de son ouvrage, publié en 1908 chez Calmann-Lévy. C’est dire qu’il n’en existe pas de manuscrit, mais des fragments dispersés ; ce recueil est probablement le plus important ensemble connu. Citons la description qu’en fait l’élégante plume de Georges Blaizot dans le catalogue de la vente Paul Voûte : « Très précieux ensemble de pages autographes et d’épreuves surabondamment corrigées, qui n’est pas loin de constituer la totalité des deux volumes in-8 de l’ouvrage complet. Rien n’est plus éloquent que ces placards recouverts de béquets, constellés de notes ajoutées, zébrés de suppressions ; des pages entières entièrement autographes et d’une rédaction très différente de celle imprimée montre l’immense labeur de ce “paresseux” ; selon son habitude France a écrit tout son livre sur des papiers de différents formats ; cette alternance désordonnée de morceaux si minutieusement agencés contribue encore à faire de cet important ensemble un des plus beaux, un des plus suggestifs documents franciens qui soient possible de rêver et de rencontrer ». Ces manuscrits et épreuves témoignent du travail de l’auteur à un stade déjà avancé de la préparation du livre, probablement lors de l’arrivée des premiers placards (timbres de l’imprimerie Chaix à Saint-Ouen datés d’octobre-décembre 2006, certains en 2e ou 3e épreuve), où France va considérablement remanier et compléter son texte. De nombreux feuillets autographes se rattachent à la Préface, qui s’élabore au fil d’additions sur des papiers de différents formats. Citons le début de quelques développements : « Le mot de patrie n’existait pas au temps de Jeanne d’Arc. On disait le royaume de France. Personne, pas même les légistes, n’en savaient au juste les limites, qui changeaient sans cesse. […] Si la guerre de Cent ans ne créa pas en France le sentiment national, elle le nourrit »…. « Ce n’est pas Jeanne qui a chassé les Anglais de France ; si elle a contribué à sauver Orléans, elle a plutôt retardé la délivrance, en faisant manquer, par la marche du Sacre, l’occasion de recouvrer la Normandie »… « Cette idée d’une mission sainte et guerrière, dont Jeanne prit conscience par ses Voix, s’était-elle formée en son esprit spontanément, sans l’intervention d’aucune volonté intelligente, ou lui fut-elle suggérée par quelque personne dont elle subissait à son insu l’influence ? »… « Cette nouvelle qu’une petite sainte d’humble condition, une pauvresse de Notre-Seigneur, apportait secours divin aux orléanais frappa vivement les esprits que la peur tournait à la dévotion et qu’exaltait la fièvre du siège »… Ces feuillets sont abondamment raturés et corrigés, augmentés de collages de fragments imprimés et de nombreux béquets, et plusieurs sont ornés de dessins originaux : têtes de femme, têtes de chat ou de chien, femme nues, oiseaux, chevaliers, licorne, aigle impériale, chauve-souris, griffons et dragons, évêques, portrait de Charles VII, vase, etc. Les placards ont été corrigés et découpés, avec de nombreuses additions marginales ou à l’aide de béquets ajoutés, parfois très développés et déplia

Auktionsarchiv: Los-Nr. 926
Auktion:
Datum:
04.04.2019
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 6 - Hôtel Douot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

FRANCE Anatole (1844-1924) écrivain. manuscrits et notes autographes, et épreuves avec corrections et additions autographes, pour la Vie de Jeanne d’Arc ; 230 feuillets de formats divers, dont une centaine entièrement autographes, montés sur onglets et reliés en un volume in-4, maroquin bleu, 3 filets sur les plats, dos orné de fleurs de lys et de motifs végétaux et mosaïqué en long, à l’intérieur 3 filets avec motifs d’angle mosaïqués ornés d’épées et de fleurs de lys, gardes de soie brochée noire et mauve, doubles gardes, étui (Ch. Septier). Précieux ensemble de manuscrits et placards corrigés pour la première édition de la Vie de Jeanne d’Arc. Anatole France a travaillé plus de vingt ans à sa Vie de Jeanne d’Arc, la plus longue de ses œuvres, donnant de 1884 à 1907 à divers journaux et revues des études sur JEANNE D’ARC qui passeront en entier ou par fragments plus ou moins remaniés dans les deux volumes de son ouvrage, publié en 1908 chez Calmann-Lévy. C’est dire qu’il n’en existe pas de manuscrit, mais des fragments dispersés ; ce recueil est probablement le plus important ensemble connu. Citons la description qu’en fait l’élégante plume de Georges Blaizot dans le catalogue de la vente Paul Voûte : « Très précieux ensemble de pages autographes et d’épreuves surabondamment corrigées, qui n’est pas loin de constituer la totalité des deux volumes in-8 de l’ouvrage complet. Rien n’est plus éloquent que ces placards recouverts de béquets, constellés de notes ajoutées, zébrés de suppressions ; des pages entières entièrement autographes et d’une rédaction très différente de celle imprimée montre l’immense labeur de ce “paresseux” ; selon son habitude France a écrit tout son livre sur des papiers de différents formats ; cette alternance désordonnée de morceaux si minutieusement agencés contribue encore à faire de cet important ensemble un des plus beaux, un des plus suggestifs documents franciens qui soient possible de rêver et de rencontrer ». Ces manuscrits et épreuves témoignent du travail de l’auteur à un stade déjà avancé de la préparation du livre, probablement lors de l’arrivée des premiers placards (timbres de l’imprimerie Chaix à Saint-Ouen datés d’octobre-décembre 2006, certains en 2e ou 3e épreuve), où France va considérablement remanier et compléter son texte. De nombreux feuillets autographes se rattachent à la Préface, qui s’élabore au fil d’additions sur des papiers de différents formats. Citons le début de quelques développements : « Le mot de patrie n’existait pas au temps de Jeanne d’Arc. On disait le royaume de France. Personne, pas même les légistes, n’en savaient au juste les limites, qui changeaient sans cesse. […] Si la guerre de Cent ans ne créa pas en France le sentiment national, elle le nourrit »…. « Ce n’est pas Jeanne qui a chassé les Anglais de France ; si elle a contribué à sauver Orléans, elle a plutôt retardé la délivrance, en faisant manquer, par la marche du Sacre, l’occasion de recouvrer la Normandie »… « Cette idée d’une mission sainte et guerrière, dont Jeanne prit conscience par ses Voix, s’était-elle formée en son esprit spontanément, sans l’intervention d’aucune volonté intelligente, ou lui fut-elle suggérée par quelque personne dont elle subissait à son insu l’influence ? »… « Cette nouvelle qu’une petite sainte d’humble condition, une pauvresse de Notre-Seigneur, apportait secours divin aux orléanais frappa vivement les esprits que la peur tournait à la dévotion et qu’exaltait la fièvre du siège »… Ces feuillets sont abondamment raturés et corrigés, augmentés de collages de fragments imprimés et de nombreux béquets, et plusieurs sont ornés de dessins originaux : têtes de femme, têtes de chat ou de chien, femme nues, oiseaux, chevaliers, licorne, aigle impériale, chauve-souris, griffons et dragons, évêques, portrait de Charles VII, vase, etc. Les placards ont été corrigés et découpés, avec de nombreuses additions marginales ou à l’aide de béquets ajoutés, parfois très développés et déplia

Auktionsarchiv: Los-Nr. 926
Auktion:
Datum:
04.04.2019
Auktionshaus:
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Salle 6 - Hôtel Douot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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