Beschreibung:

Ministre de la police de Napoléon 1er, puis président de la Commission du Gouvernement à la Restauration. 5 P.a. - 1./ Brouillon autographe d'un rapport rédigé pendant la première Restauration, destiné à être porté à la connaissance de Louis XVIII, (Paris) 1er décembre (1814), 3 pp. in-4. Il se dit favorable à un système constitutionnel : « ...pour obtenir une armée et une armée dévouée à la dynastie des Bourbons, il faut que cette dynastie devienne nationale...Tout, en dehors de la constitution est incertitude, tromperie et péril pour tout le monde... ». - 2./ Minute autographe d'une lettre adressée au roi Murat, (Paris) 1er février 1815, 4 pp. in-4. Sur l'a conduite qu'aurait dû adopter Murat, vis à vis de Napoléon en exil à l'Ile d'Elbe : « ...Ce n'est pas sur ses malheurs que vous devez régler vos rapports...Que voulez-vous que B.(Bonaparte) fasse d'un scrupule qui vous vient en ce moment... ». - 3./ Mémoire a.s. « Le duc d'Otrante » Paris 20 juin (1815), 6 pp. ? in-fol. Le mémoire, rédigé deux jours après Waterloo, porte en marge l'indication : « Réponse du duc d'Otrante à une note des quatre ministres des hautes puissances relativement à la situation de la France ». Fouché pense qu'une partie des malheurs de la France est venue de son imprévoyance : « On n'avait point assez remarqué qu'une révolution de vingt cinq ans ne pouvait pas se terminer sans des conciliations, des précautions et des aménagements... ». - 4./ Minute autographe signée de son paraphe, d'une lettre adressée à la princesse de Vaudémont. Prague 25 octobre (1816), 2 pp. in-4. La princesse de Vaudémont, ardente royaliste, était depuis longtemps l'amie de Fouché et le resta malgré qu'il fut tombé en disgrâce « ...Ne me plaignez point d'être à Prague, nous y sommes tranquilles et j'ai assez de force d'âme pour rester ici immobile...je ne puis publier mes mémoires, il faudrait se résoudre à des suppressions que je ne veux pas faire - je préfère l'estime à la faveur... ». - 5./ Minute autographe signée de son paraphe d'une lettre adressée à M. Gaillard, Lintz 1er mai 1819, 3 pp. petit in-4. Fouché répond aux craintes de ceux qui le pensent toujours lié aux bonapartistes et ne souhaitent pas son retour en France : « ...pourquoi donc laisser renouveler en France les Contes des mille et une nuits ? Quels rapports ont désormais avec vous ces deux prince (le fils de Napoléon et Eugène de Beauharnais), dont l'un fait des poupées à Schenbrun et l'autre des enfants à Munich... »