Beschreibung:

Restauration de qualité Mécanique noble Ligne élégante signée Pininfarina Carte grise allemande Châssis n° 135AS0000522 Nous sommes au début des années 1960 et Ferrari connaît des difficultés financières. Le rachat de la marque par le géant Ford est pratiquement effectué lorsqu’Enzo se rétracte et garde son indépendance, non sans fierté. Mais la marque doit survivre et élargir sa gamme alors que la mode est à la voiture populaire et aux gammes élargies, elle développe un V6 nommé Dino car développé par son fils disparu récemment, pour la compétition en classe F2. C’est un moment historique car c’est la première fois que la marque au Cheval cabré développe un « petit moteur » autre qu’un v12. Pour l’homologation en compétition, le moteur doit équiper 500 exemplaires de voitures de série. C’est ainsi que Fiat et Ferrari négocient leur accord. La famille Agnelli répond à l’appel car le géant de Turin dispose de tous les éléments pour produire 500 V6 en un temps record et, dispose surtout de l’argent pour investir sur le moteur. L’accord conclu avec Ferrari, Fiat peut bénéficier de ce moteur pour sa propre production de véhicules, à une époque où la marque cherchait justement à étoffer sa gamme. Le moteur sera donc un 2.0l tout en alu, équipé de 4 arbres à cames, en tête révolutionnaires pour l’époque ! Magnifique moteur, s’il en est, que nous retrouvons dans la Dino 206 GT. Beaucoup plus noble que la mécanique 2.4l qui se contente d’un bloc fonte que l’on retrouve par la suite sur la Dino 246 GT. Bénéficiant d’une belle mécanique développée chez Ferrari, Fiat va jouer sur cette image et proposer ses propres coupés et cabriolets, et ce dès 1966, avant même que Ferrari ne présente sa 206 GT en 1968. Fiat va missionner deux carrossiers pour réaliser les robes qui habilleront le V6 Dino. Bertone se charge de la version coupé et Pininfarina, la version Spider. Quelques 1 163 exemplaires de cette dernière sortiront des chaînes. Aujourd’hui relativement peu de Spider 2.0l sont recensés en état roulant. La voiture qui nous intéresse dans ces pages est une authentique série 1 de juillet 1967, reconnaissable à ses jantes à écrou central. Celle-ci, dans un état exceptionnel, avait bénéficié d’une restauration très poussée il y a une vingtaine d’années. La carrosserie a été entièrement mise à nu dans les règles de l’art tout en conservant l’intérieur d’époque et d’origine sans aucune entorse, comme il est commun de voir sur ces modèles. De couleur rouge et intérieur noir, la combinaison classique qui sied à merveille à un roadster italien. Le propriétaire actuel achète la voiture en 2014 et l’entretiendra régulièrement pour maintenir la mécanique en bon état de fonctionnement. Lors de l’essai routier, la voiture s’est très bien comportée. Les suspensions et les trains roulants semblent en parfait état. Le moteur V6, de 160 ch dans cette version, envoûte par ses montées en régime fougueuses et la commande de boite de vitesses est douce. Le contrôle technique de moins de six mois est évidemment favorable. C’est ici une chance d’acquérir un cabriolet original pour cet été et rouler cheveux au vent !