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Auktionsarchiv: Los-Nr. 101

FERNAND LÉGER (1881-1955)

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 91.802 $ - 137.703 $
Zuschlagspreis:
101.400 €
ca. 116.359 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 101

FERNAND LÉGER (1881-1955)

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 91.802 $ - 137.703 $
Zuschlagspreis:
101.400 €
ca. 116.359 $
Beschreibung:

Composition abstraite - Plantes et cordages II Vitrail en trois éléments, réalisé vers 1960 d'après un carton de l'artiste de 1950 par la Maison Aubert à Lausanne, Suisse, pour la Ferme Musée Fernand Léger à Lisores (propriété de Fernand Léger . Monté en paravent postérieurement. Dimensions du vitrail: 144.5 x 208.5 cm - 56 7/8 x 82 in. Stained-glass with three parts, from Lisores Chapel (Fernand Leger's property), made by Maison Aubert in Lausanne, Switzerland, in the 60's, according to the cardboard made by Fernand Léger in 1950. Turned into a screen subsenquently. Le certificat FL-201809-000146, en date du 26 septembre 2018 et rédigé par Nicolas Thénier et Jean du Chatenet pour le Comité Léger, sera remis à l'acquéreur Cette oeuvre est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel sous le numéro IM14005249 du 22 dec 2011 Fernand Léger nait le 4 février 1881 à Argentan, dans l'Orne. Après plusieurs années sur les bancs de l'école, ponctuées par des renvois successifs pour caricatures de ses professeurs, il entre finalement en apprentissage chez un architecte de Caen. Ayant des prédispositions pour le dessin, il s'installe finalement dès 1900 à Paris où il fréquente l'école des Arts décoratifs et l'Aca­démie Julian. Dans le quartier Montparnasse, il pénètre le milieu artistique parisien où il fait la connais­sance de Robert Delaunay ou encore Marc Chagall Le cubisme alors en vogue dans les années 1910 le séduit, il rejoint dès lors des artistes tels que Jean Metzinger et Henri Le Faucon­nier. Fort de ces rencontres et d'un premier contact avec le marchand Daniel-Henry Kah­nweiler, il participe à toute une série d'expo­sitions à Paris, Moscou ainsi qu'à l'Armory Show à New York en 1913. La Première guerre mondiale éclate, il est envoyé sur le front. L'horreur de la guerre et la fraternité des soldats le bouleversent, mais fournissent néanmoins une impulsion nouvelle à sa créativité. Dans les années 1930, avec l'arrivée du Front Populaire, son engagement politique s'ex­prime par de grandes fresques murales où il concilie Avant-Garde et art populaire. Léger s'écarte de l'esthétique mécanique qu'on lui connait, pour se tourner vers un développe­ment de recherches décoratives, en dialogue avec l'architecture. Il met à nouveau l'accent sur le contraste des formes et des couleurs. Son travail se voit une nouvelle fois inter­rompu par la guerre, il quitte donc la France pour New-York en 1940. Il rentre finalement au pays cinq ans plus tard avec une nouvelle inspiration, celle de la reconstruction. La période d'après-guerre sera vu par Fernand Léger comme une véritable«joie de vivre». Selon Léger, la peinture est un art réservé à une poignée de privilégiés. Il souhaite rompre avec cette idée, et faire de la peinture un art accessible à tous. Dans cette idée, il inscrit sa peinture dans l'architecture afin de réa­liser une peinture populaire visible par tous. Léger ne veut plus se contenter de«murs-tableaux», il veut réaliser une oeuvre qui fasse corps avec l'architecture, tout en pre­nant en compte les volumes, les espaces, les lumières en fonction de chaque lieu. Pour retranscrire le dynamisme de son époque, il développe une peinture basée sur des contrastes de formes et de couleurs, clé de voûte de son esthétique. L'artiste normand a alors pour habitude de se retrouver dans sa ferme familiale du sud du Pays d'Auge, qu'il a transformé en oeuvre d'art géante. Selon Benoît Noël, historien de l'art et auteur de Fernand Léger Un normand planétaire:«Il a hérité de cette ferme de sa mère en 1922 où il viendra le plus souvent possible peindre des gouaches d'après des silex, des racines de poirier ou des feuilles de houx». Le vitrail présenté aujourd'hui est l'un des élé­ments d'une composition de trois éléments qui ornait la façade de la Ferme-Musée Fer­nand Léger de Lisores. Fernand Léger a dessiné les cartons en projet de ces vitraux en hommage à sa mère, très pieuse, et à sa première épouse, Jeanne Lohy. Selon l'historien

Auktionsarchiv: Los-Nr. 101
Auktion:
Datum:
22.10.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Composition abstraite - Plantes et cordages II Vitrail en trois éléments, réalisé vers 1960 d'après un carton de l'artiste de 1950 par la Maison Aubert à Lausanne, Suisse, pour la Ferme Musée Fernand Léger à Lisores (propriété de Fernand Léger . Monté en paravent postérieurement. Dimensions du vitrail: 144.5 x 208.5 cm - 56 7/8 x 82 in. Stained-glass with three parts, from Lisores Chapel (Fernand Leger's property), made by Maison Aubert in Lausanne, Switzerland, in the 60's, according to the cardboard made by Fernand Léger in 1950. Turned into a screen subsenquently. Le certificat FL-201809-000146, en date du 26 septembre 2018 et rédigé par Nicolas Thénier et Jean du Chatenet pour le Comité Léger, sera remis à l'acquéreur Cette oeuvre est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel sous le numéro IM14005249 du 22 dec 2011 Fernand Léger nait le 4 février 1881 à Argentan, dans l'Orne. Après plusieurs années sur les bancs de l'école, ponctuées par des renvois successifs pour caricatures de ses professeurs, il entre finalement en apprentissage chez un architecte de Caen. Ayant des prédispositions pour le dessin, il s'installe finalement dès 1900 à Paris où il fréquente l'école des Arts décoratifs et l'Aca­démie Julian. Dans le quartier Montparnasse, il pénètre le milieu artistique parisien où il fait la connais­sance de Robert Delaunay ou encore Marc Chagall Le cubisme alors en vogue dans les années 1910 le séduit, il rejoint dès lors des artistes tels que Jean Metzinger et Henri Le Faucon­nier. Fort de ces rencontres et d'un premier contact avec le marchand Daniel-Henry Kah­nweiler, il participe à toute une série d'expo­sitions à Paris, Moscou ainsi qu'à l'Armory Show à New York en 1913. La Première guerre mondiale éclate, il est envoyé sur le front. L'horreur de la guerre et la fraternité des soldats le bouleversent, mais fournissent néanmoins une impulsion nouvelle à sa créativité. Dans les années 1930, avec l'arrivée du Front Populaire, son engagement politique s'ex­prime par de grandes fresques murales où il concilie Avant-Garde et art populaire. Léger s'écarte de l'esthétique mécanique qu'on lui connait, pour se tourner vers un développe­ment de recherches décoratives, en dialogue avec l'architecture. Il met à nouveau l'accent sur le contraste des formes et des couleurs. Son travail se voit une nouvelle fois inter­rompu par la guerre, il quitte donc la France pour New-York en 1940. Il rentre finalement au pays cinq ans plus tard avec une nouvelle inspiration, celle de la reconstruction. La période d'après-guerre sera vu par Fernand Léger comme une véritable«joie de vivre». Selon Léger, la peinture est un art réservé à une poignée de privilégiés. Il souhaite rompre avec cette idée, et faire de la peinture un art accessible à tous. Dans cette idée, il inscrit sa peinture dans l'architecture afin de réa­liser une peinture populaire visible par tous. Léger ne veut plus se contenter de«murs-tableaux», il veut réaliser une oeuvre qui fasse corps avec l'architecture, tout en pre­nant en compte les volumes, les espaces, les lumières en fonction de chaque lieu. Pour retranscrire le dynamisme de son époque, il développe une peinture basée sur des contrastes de formes et de couleurs, clé de voûte de son esthétique. L'artiste normand a alors pour habitude de se retrouver dans sa ferme familiale du sud du Pays d'Auge, qu'il a transformé en oeuvre d'art géante. Selon Benoît Noël, historien de l'art et auteur de Fernand Léger Un normand planétaire:«Il a hérité de cette ferme de sa mère en 1922 où il viendra le plus souvent possible peindre des gouaches d'après des silex, des racines de poirier ou des feuilles de houx». Le vitrail présenté aujourd'hui est l'un des élé­ments d'une composition de trois éléments qui ornait la façade de la Ferme-Musée Fer­nand Léger de Lisores. Fernand Léger a dessiné les cartons en projet de ces vitraux en hommage à sa mère, très pieuse, et à sa première épouse, Jeanne Lohy. Selon l'historien

Auktionsarchiv: Los-Nr. 101
Auktion:
Datum:
22.10.2018
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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