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Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

FABIENNE VERDIER (née en 1962)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 108.561 $ - 162.841 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

FABIENNE VERDIER (née en 1962)

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 108.561 $ - 162.841 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Tectonique, 2017 Encre, pigments et vernis sur toile montée sur panneau, portant l'étiquette de la Galerie Alice Pauli sur le chassis, signée, titrée et datée au dos 178 x 118 cm - 70 5/64 x 46 29/64 in. Nous remercions l'artiste de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre. PROVENANCE: Galerie Alice Pauli, Genève Collection privée, Belgique Née en 1962, Fabienne Verdier débute sa carrière d’artiste par des études aux beaux-arts de Toulouse. Un parcours académique qui lui offre de solides bases, mais qui selon elle manque trop cruellement d’ouverture. Elle déplore les limites de cet enseignement et aspire déjà à une autre forme de beauté plus pure, à une poésie des traits simples, à un art juste et puissant. Irrémédiablement attirée par la Chine, et après une longue bataille administrative, elle pose ses valises dans la province reculée du Sichuan à l’âge de seulement 22 ans. C’est alors que débute enfin son véritable enseignement, celui de toute une vie : l’apprentissage de l’art de la calligraphie chinoise. Elle s’entoure, non sans difficultés, des plus grands maîtres de la région ; et là où son voyage initiatique ne devait durer que quelques temps, c’est finalement 9 années d’immersion totale que traverse la jeune peintre. Au-delà de la rudesse des conditions de vie au coeur d’une Chine encore sous influence communiste (moins de 10 ans après la mort de Mao Zedong), elle doit également s’imprégner de toute une culture, d’une langue aux multiples dialectes et d’une conception du monde complètement radicale. À travers ses divers enseignements, elle apprend à comprendre les mouvements de l’eau, de la nature, des arbres et des pierres. Elle étudie la profonde nature esthétique des choses, par-delà l’apparence, qu’elle manifeste sur ses toiles par l’intermédiaire de son pinceau. Elle rend finalement un hommage sincère à la vivace matière, à l’existence intrinsèquement changeante de ses sujets. De retour en France, elle allie la verticalité de la calligraphie chinoise à la monumentalité de la peinture européenne. Fabriquant elle-même un immense pinceau composé de plus de 10 queues de cheval, elle devient chorégraphe d’un savant ballet dont l’encre, la toile et la gravité sont les acteurs principaux. Ces deux toiles datées de 2017, nommées toutes deux Tectonique, sont emblématiques de son travail de ces dernières années, délaissant les sujets « figuratifs » pour se tourner vers une recherche de l’éthéré, de l’incorporel. Imaginant les forces naturelles présentes à chaque instant autour de nous, Fabienne Verdier trace ces lignes de la même manière que les vibrations provoquées par la cassure de la croûte terrestre dessinent un paysage abstrait sur le sismographe. Ces oeuvres cherchent avant tout à donner forme à l’intangible, par-delà sa mesure scientifique et sa compréhension intellectuelle. Profondément émotionnelles, ces toiles jouent également sur la perception du spectateur et sur son interprétation du sujet. Ces forces peuvent se traduire visuellement de nombreuses manières, tout autant de lectures légitimes puisqu’elles portent intrinsèquement une valeur subjective. Ainsi, ces tectoniques représentent aussi bien un relief cartographique qu’une faille rocheuse, qu’une onde sonore ou que le retrait de l’océan sur la plage. Brouillard sur la lande ou crevasse dans la roche, l’universalité de ces oeuvres leur confèrent un aspect sublime, se délestant de la somatique pour toucher directement l’affect. Pour Fabienne Verdier, la réalité des choses n’est pas physique mais bien intérieure, et l’artiste n’est que le vaisseau par lequel cette énergie, cette pensée se matérialise. Tout n’est alors plus que nature ambivalente, tantôt sublime, tantôt dangereuse, jouant avec les nuances et les oppositions, alliant la courbe au rectiligne et les couleurs chaudes aux couleurs froides. Le rouge sanguin se détache du bleu profond tel une plaie ouverte, révélant toute sa complexe beauté. Les coups de pinceau saccadés s’encha

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
11.04.2024
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Tectonique, 2017 Encre, pigments et vernis sur toile montée sur panneau, portant l'étiquette de la Galerie Alice Pauli sur le chassis, signée, titrée et datée au dos 178 x 118 cm - 70 5/64 x 46 29/64 in. Nous remercions l'artiste de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre. PROVENANCE: Galerie Alice Pauli, Genève Collection privée, Belgique Née en 1962, Fabienne Verdier débute sa carrière d’artiste par des études aux beaux-arts de Toulouse. Un parcours académique qui lui offre de solides bases, mais qui selon elle manque trop cruellement d’ouverture. Elle déplore les limites de cet enseignement et aspire déjà à une autre forme de beauté plus pure, à une poésie des traits simples, à un art juste et puissant. Irrémédiablement attirée par la Chine, et après une longue bataille administrative, elle pose ses valises dans la province reculée du Sichuan à l’âge de seulement 22 ans. C’est alors que débute enfin son véritable enseignement, celui de toute une vie : l’apprentissage de l’art de la calligraphie chinoise. Elle s’entoure, non sans difficultés, des plus grands maîtres de la région ; et là où son voyage initiatique ne devait durer que quelques temps, c’est finalement 9 années d’immersion totale que traverse la jeune peintre. Au-delà de la rudesse des conditions de vie au coeur d’une Chine encore sous influence communiste (moins de 10 ans après la mort de Mao Zedong), elle doit également s’imprégner de toute une culture, d’une langue aux multiples dialectes et d’une conception du monde complètement radicale. À travers ses divers enseignements, elle apprend à comprendre les mouvements de l’eau, de la nature, des arbres et des pierres. Elle étudie la profonde nature esthétique des choses, par-delà l’apparence, qu’elle manifeste sur ses toiles par l’intermédiaire de son pinceau. Elle rend finalement un hommage sincère à la vivace matière, à l’existence intrinsèquement changeante de ses sujets. De retour en France, elle allie la verticalité de la calligraphie chinoise à la monumentalité de la peinture européenne. Fabriquant elle-même un immense pinceau composé de plus de 10 queues de cheval, elle devient chorégraphe d’un savant ballet dont l’encre, la toile et la gravité sont les acteurs principaux. Ces deux toiles datées de 2017, nommées toutes deux Tectonique, sont emblématiques de son travail de ces dernières années, délaissant les sujets « figuratifs » pour se tourner vers une recherche de l’éthéré, de l’incorporel. Imaginant les forces naturelles présentes à chaque instant autour de nous, Fabienne Verdier trace ces lignes de la même manière que les vibrations provoquées par la cassure de la croûte terrestre dessinent un paysage abstrait sur le sismographe. Ces oeuvres cherchent avant tout à donner forme à l’intangible, par-delà sa mesure scientifique et sa compréhension intellectuelle. Profondément émotionnelles, ces toiles jouent également sur la perception du spectateur et sur son interprétation du sujet. Ces forces peuvent se traduire visuellement de nombreuses manières, tout autant de lectures légitimes puisqu’elles portent intrinsèquement une valeur subjective. Ainsi, ces tectoniques représentent aussi bien un relief cartographique qu’une faille rocheuse, qu’une onde sonore ou que le retrait de l’océan sur la plage. Brouillard sur la lande ou crevasse dans la roche, l’universalité de ces oeuvres leur confèrent un aspect sublime, se délestant de la somatique pour toucher directement l’affect. Pour Fabienne Verdier, la réalité des choses n’est pas physique mais bien intérieure, et l’artiste n’est que le vaisseau par lequel cette énergie, cette pensée se matérialise. Tout n’est alors plus que nature ambivalente, tantôt sublime, tantôt dangereuse, jouant avec les nuances et les oppositions, alliant la courbe au rectiligne et les couleurs chaudes aux couleurs froides. Le rouge sanguin se détache du bleu profond tel une plaie ouverte, révélant toute sa complexe beauté. Les coups de pinceau saccadés s’encha

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
11.04.2024
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