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Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863 Jeune femme à sa toilette, ou La toilette de Psyché

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 47.489 $ - 61.058 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863 Jeune femme à sa toilette, ou La toilette de Psyché

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 47.489 $ - 61.058 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863 Jeune femme à sa toilette, ou La toilette de Psyché Pastel Signé, dédicacé et daté 'Eug delacroix a M Haro / 1862' en bas à gauche Hauteur : 22 Largeur : 27 cm Provenance : Ancienne collection Haro; Sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 2-3 avril 1897, n°116 (acquis 680 francs par Vitta); Ancienne collection du baron Joseph Vitta; puis par descendance Expositions : 'Delacroix ', Paris, 1885, Ecole des Beaux Arts, n°358; 'Eugène Delacroix', Nice, 1930, musée Jules Chéret p.6, n°8; 'Centenaire du Romantisme, Exposition Eugène Delacroix', Paris, juin-juillet 1930, musée du Louvre, n°485 Bibliographie : Alfred Robaut 'Eugène Delacroix', Paris, 1885, Charavay frères éditeurs, p .322, repr. par un croquis gravé de Robaut, n° 1201 Lee Johnson, 'Delacroix pastels', London, 1995, éd. Adrienne Baxter, p.179, repr. de la gravure du Robaut Commentaire : Le père Haro, fournisseur de Delacroix en matériel de peinture, était devenu un des ses familiers. Selon Robaut, Delacroix offrit ce pastel en cadeau de mariage à l'un de ses fils, sans doute Jules, puisque l'on retrouve le pastel à la vente de succession du père (Jules étant mort en 1892), où l'autre fils, Henri Haro, est expert. Cependant Madame Françoise Alexandre nous a communiqué la teneur d'une lettre de Delacroix à Haro (original INHA) qui contredit la version de Robaut : "Champrosay, ce 10 septembre [1860] Mon cher Monsieur, Votre lettre me fait le plus grand plaisir; vous me dites que mon petit souvenir vous plaît; c'est ce que je désirais avant tout; n'ayant pas même de couleurs ici pour me reposer plus complètement, je n'avais sous la main que du pastel; je ne suis pas bien sûr que dans le transport, quelque peu de poussière sombre ne soit tombée par-ci par-là où il ne fallait pas : ne collez donc pas définitivement du papier derrière le cadre pour que je puisse le revoir s'il y a lieu. Mettez un passe-partout blanc mais pas trop éclatant et surtout pas trop large, c'est le moyen de tuer l'effet d'une peinture ou d'un dessin. L'habitude que nous avons à présent des encadrements énormes nous empêche d'être sensibles à cet inconvénient. Je vais assez bien et je vais essayer de retravailler, mais en venant à Paris seulement pour ma séance [à Saint Sulpice] et en retournant ici. Je doute cependant encore si la fatigue des voyages ne compensera pas en mal le bien de la campagne. Recevez mes bien sincères et dévouées amitiés, E Delacroix Jenny vous remercie bien de votre bon souvenir et y est bien sensible" in 'Correspondance générale d'Eugène Delacroix', ed. André Joubin, Plon, 1938, tome IV 1858-1863, pp. 196-197. Note 1 d'André Joubin: "Le pastel, une Femme à sa toilette, (Robaut 1201) appartient aujourd'hui au baron Vitta. Il est signé et daté 1862 (non 1852 comme l'indique à tort Robaut). Mais ce pastel, offert en 1860 a dû être daté 1862, après coup; Delacroix avait dû le "revoir" " Selon Madame Françoise Alexandre, " ce pastel est offert par Delacroix à Haro en remerciement de son intervention dans la vente de l'un de ses tableaux (non identifié) à M. Rougemont de Lœwenberg. Les lettres de Delacroix à Haro datées du 5 août 1860 et du 14 août 1860 en font foi ('ibid', pp. 187-188 et pp.191-192). L'allusion à ses travaux à Saint-Sulpice et à ses allers et retours entre Paris et Champrosay comme à son état de santé confirment la date d'exécution de 1860. Et donc l'hypothèse de Joubin à propos de la date de 1862 associée à la signature est vraisemblable. Il est possible que Haro lui-même ait souhaité l'offrir à l'un de ses fils en cadeau de mariage, mais il n'y a pas témoignage de ce mariage dans la correspondance de Delacroix. " Le baron Vitta était un habitué des ventes où officiaient les Haro, peintres-experts, comme le montre la provenance de plusieurs œuvres de cet ensemble. Grand amateur de Delacroix, ce fut lui qui acheta à la première vente Haro en 1892 (suite au décès de Jules) la 'Mort de Sardanapale'. Nous remerçio

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
Auktion:
Datum:
24.03.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863 Jeune femme à sa toilette, ou La toilette de Psyché Pastel Signé, dédicacé et daté 'Eug delacroix a M Haro / 1862' en bas à gauche Hauteur : 22 Largeur : 27 cm Provenance : Ancienne collection Haro; Sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 2-3 avril 1897, n°116 (acquis 680 francs par Vitta); Ancienne collection du baron Joseph Vitta; puis par descendance Expositions : 'Delacroix ', Paris, 1885, Ecole des Beaux Arts, n°358; 'Eugène Delacroix', Nice, 1930, musée Jules Chéret p.6, n°8; 'Centenaire du Romantisme, Exposition Eugène Delacroix', Paris, juin-juillet 1930, musée du Louvre, n°485 Bibliographie : Alfred Robaut 'Eugène Delacroix', Paris, 1885, Charavay frères éditeurs, p .322, repr. par un croquis gravé de Robaut, n° 1201 Lee Johnson, 'Delacroix pastels', London, 1995, éd. Adrienne Baxter, p.179, repr. de la gravure du Robaut Commentaire : Le père Haro, fournisseur de Delacroix en matériel de peinture, était devenu un des ses familiers. Selon Robaut, Delacroix offrit ce pastel en cadeau de mariage à l'un de ses fils, sans doute Jules, puisque l'on retrouve le pastel à la vente de succession du père (Jules étant mort en 1892), où l'autre fils, Henri Haro, est expert. Cependant Madame Françoise Alexandre nous a communiqué la teneur d'une lettre de Delacroix à Haro (original INHA) qui contredit la version de Robaut : "Champrosay, ce 10 septembre [1860] Mon cher Monsieur, Votre lettre me fait le plus grand plaisir; vous me dites que mon petit souvenir vous plaît; c'est ce que je désirais avant tout; n'ayant pas même de couleurs ici pour me reposer plus complètement, je n'avais sous la main que du pastel; je ne suis pas bien sûr que dans le transport, quelque peu de poussière sombre ne soit tombée par-ci par-là où il ne fallait pas : ne collez donc pas définitivement du papier derrière le cadre pour que je puisse le revoir s'il y a lieu. Mettez un passe-partout blanc mais pas trop éclatant et surtout pas trop large, c'est le moyen de tuer l'effet d'une peinture ou d'un dessin. L'habitude que nous avons à présent des encadrements énormes nous empêche d'être sensibles à cet inconvénient. Je vais assez bien et je vais essayer de retravailler, mais en venant à Paris seulement pour ma séance [à Saint Sulpice] et en retournant ici. Je doute cependant encore si la fatigue des voyages ne compensera pas en mal le bien de la campagne. Recevez mes bien sincères et dévouées amitiés, E Delacroix Jenny vous remercie bien de votre bon souvenir et y est bien sensible" in 'Correspondance générale d'Eugène Delacroix', ed. André Joubin, Plon, 1938, tome IV 1858-1863, pp. 196-197. Note 1 d'André Joubin: "Le pastel, une Femme à sa toilette, (Robaut 1201) appartient aujourd'hui au baron Vitta. Il est signé et daté 1862 (non 1852 comme l'indique à tort Robaut). Mais ce pastel, offert en 1860 a dû être daté 1862, après coup; Delacroix avait dû le "revoir" " Selon Madame Françoise Alexandre, " ce pastel est offert par Delacroix à Haro en remerciement de son intervention dans la vente de l'un de ses tableaux (non identifié) à M. Rougemont de Lœwenberg. Les lettres de Delacroix à Haro datées du 5 août 1860 et du 14 août 1860 en font foi ('ibid', pp. 187-188 et pp.191-192). L'allusion à ses travaux à Saint-Sulpice et à ses allers et retours entre Paris et Champrosay comme à son état de santé confirment la date d'exécution de 1860. Et donc l'hypothèse de Joubin à propos de la date de 1862 associée à la signature est vraisemblable. Il est possible que Haro lui-même ait souhaité l'offrir à l'un de ses fils en cadeau de mariage, mais il n'y a pas témoignage de ce mariage dans la correspondance de Delacroix. " Le baron Vitta était un habitué des ventes où officiaient les Haro, peintres-experts, comme le montre la provenance de plusieurs œuvres de cet ensemble. Grand amateur de Delacroix, ce fut lui qui acheta à la première vente Haro en 1892 (suite au décès de Jules) la 'Mort de Sardanapale'. Nous remerçio

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
Auktion:
Datum:
24.03.2010
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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