Beschreibung:

Etude pour Pénélope II Plume et encre de chine, lavis d’encre de Chine. 12,7 x 16,8 cm. Porte une inscription au verso Je soussigné Claude Spaak certifie que le dessin de Paul Delvaux fait partie de ma collection depuis 1947 / Claude Spaak / 10-3-69 pen and india ink, ink wash; 5 x 6.5/8 in.; inscribed on the reverse. PROVENANCE : Collection Claude Spaak, de 1947 à 1969. Un certificat du Comité Delvaux sera remis à l’acquéreur. Notre dessin est une étude pour le tableau Pénélope II daté mars 1946, appartenant à la collection Milton Kimmelmann, New – York (voir M. Butor, J. Clair et S. Houbart – Wilkin, Delvaux, catalogue de l’œuvre peint, Lausanne – Paris, 1975, n° 170, reproduit). L’œuvre de Paul Delvaux fut influencée par ses études de grec et de latin ainsi que par ses lectures de jeunesse, Homère et Jules Verne. D’abord étudiant en architecture, il suivit ensuite les cours de Constant Montald et Jean Deville. Ses premières toiles sont influencées par le courant impressionniste. Entre ses débuts vers 1920 et sa première exposition privée, il réalisa pas moins de quatre – vingt tableaux. Il se tourna ensuite vers l’Expressionnisme, proche de James Ensor Vers le début des années 1930, Paul Delvaux trouva le style et les sujets qui devinrent sa caractèristique, des nus de femmes, parfois associés à des squelettes avec divers accessoires, dans des décors étranges. Ces œuvres où l’étrange se mêle à la vie de tous les jours reflètent les influences des expressionnistes flamands comme Constant Permeke ou bien des surréalistes belges même si Delvaux qui participa à l’exposition des surréalistes de Paris en 1938, ne se considérait pas comme tel. Il fut aussi marqué par la métaphysique de Giorgio di Chirico, et également les motifs de Matisse. Paul Delvaux multiplia les œuvres mettant en scène des femmes ou des éphèbes figés dans un univers hyperréaliste et inquiétant. Il déclina plusieurs fois le thème des femmes mystiques évoluant dans un univers onirique. Paul Delvaux fit aussi des décors monumentaux, notamment pour le casino Kursal d’Ostende. En 1965, il devint directeur de l’Académie Royale des Beaux Arts. Un musée lui est dédié depuis 1982 à Saint Idesbald.