Esther CARP (Skierniewice 1897 – Créteil 1970) L’homme au taureau Réalisé circa 1950 Huile sur papier 47,5 x 62 cm Signé en bas à droite "E. Carp" Esther Carp est une artiste d’origine polonaise de l’Ecole de Paris. Elle naît à Skierniewice, non loin de Lodz, et grandit dans une famille de musiciens de confession juive. Son père, violoniste, et ses soeurs jouent régulièrement au sein d’un orchestre local. Très tôt, Esther Carp se distingue et manifeste un vif intérêt pour la peinture. Esther Carp étudie dans une école de dessin à Vienne puis émigre à Paris en 1925. Soutenue par Léopold Zborowski, elle obtient sa première exposition individuelle en 1931. De 1931 à 1935, elle retourne en Pologne et participe à la vie artistique polonaise, notamment à Lodz et Varsovie. L'artiste revient à Paris en 1935 où elle sera hospitalisée en hôpital psychiatrique pendant la Seconde guerre mondiale. La déportation de ses soeurs qui périssent en camp de concentration, provoque en elle une forte paranoïa qui la suit jusqu’à la fin de sa vie. De 1941 à 1963, elle vit dans le quartier Saint-Germain-des-Prés et alterne entre son domicile et hospitalisations. Esther Carp continue néanmoins, à la fois chez elle et en hôpital, à peindre et réaliser des dessins. "L’homme au taureau" réalisé vers 1950 révèle des influences cubistes et futuristes. L’oeuvre est construite par une multitude de touches qui, assemblées, révèlent une surface géométrique. Esther Carp utilise une gamme de couleurs chaudes : le rouge, l'orange, le violet et le rose côtoient le vert et le bleu dans une harmonie chromatique saisissante. Si l’on regarde de près, la scène principale est dupliquée au centre de la composition. Ce dédoublement qui s’opère par une mise en abime du sujet trouve une occurrence quasiment obsessionnelle dans l’oeuvre de l’artiste. Le thème de la musique, si cher à l’artiste, est fièrement représenté par l’homme à la trompette sur le côté droit. Les vibrations musicales que provoquent le son de la trompette donnent corps à des formes sphériques qui se déploient dans la composition. Esther Carp, s’intéresse tout particulièrement à la transcription picturale d’un son, d’une mélodie. Cet intérêt fera l’objet de nombreux dessins. Cette huile sur papier réalisée dans les années 1950 compte parmi les oeuvres les plus réussies de la maturité d’Esther Carp.
Esther CARP (Skierniewice 1897 – Créteil 1970) L’homme au taureau Réalisé circa 1950 Huile sur papier 47,5 x 62 cm Signé en bas à droite "E. Carp" Esther Carp est une artiste d’origine polonaise de l’Ecole de Paris. Elle naît à Skierniewice, non loin de Lodz, et grandit dans une famille de musiciens de confession juive. Son père, violoniste, et ses soeurs jouent régulièrement au sein d’un orchestre local. Très tôt, Esther Carp se distingue et manifeste un vif intérêt pour la peinture. Esther Carp étudie dans une école de dessin à Vienne puis émigre à Paris en 1925. Soutenue par Léopold Zborowski, elle obtient sa première exposition individuelle en 1931. De 1931 à 1935, elle retourne en Pologne et participe à la vie artistique polonaise, notamment à Lodz et Varsovie. L'artiste revient à Paris en 1935 où elle sera hospitalisée en hôpital psychiatrique pendant la Seconde guerre mondiale. La déportation de ses soeurs qui périssent en camp de concentration, provoque en elle une forte paranoïa qui la suit jusqu’à la fin de sa vie. De 1941 à 1963, elle vit dans le quartier Saint-Germain-des-Prés et alterne entre son domicile et hospitalisations. Esther Carp continue néanmoins, à la fois chez elle et en hôpital, à peindre et réaliser des dessins. "L’homme au taureau" réalisé vers 1950 révèle des influences cubistes et futuristes. L’oeuvre est construite par une multitude de touches qui, assemblées, révèlent une surface géométrique. Esther Carp utilise une gamme de couleurs chaudes : le rouge, l'orange, le violet et le rose côtoient le vert et le bleu dans une harmonie chromatique saisissante. Si l’on regarde de près, la scène principale est dupliquée au centre de la composition. Ce dédoublement qui s’opère par une mise en abime du sujet trouve une occurrence quasiment obsessionnelle dans l’oeuvre de l’artiste. Le thème de la musique, si cher à l’artiste, est fièrement représenté par l’homme à la trompette sur le côté droit. Les vibrations musicales que provoquent le son de la trompette donnent corps à des formes sphériques qui se déploient dans la composition. Esther Carp, s’intéresse tout particulièrement à la transcription picturale d’un son, d’une mélodie. Cet intérêt fera l’objet de nombreux dessins. Cette huile sur papier réalisée dans les années 1950 compte parmi les oeuvres les plus réussies de la maturité d’Esther Carp.
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