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Auktionsarchiv: Los-Nr. 233

Est de La France (probablement Bourgogne-Franche-Comté), milieu du XVIe siècle Vierge de Douleur

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 22.573 $ - 33.859 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 233

Est de La France (probablement Bourgogne-Franche-Comté), milieu du XVIe siècle Vierge de Douleur

Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 22.573 $ - 33.859 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Est de La France (probablement Bourgogne-Franche-Comté), milieu du XVIe siècle Vierge de Douleur Sculpture d'applique en albâtre (Restaurations au niveau des mains et du bout de pied (insert probablement originel dans le bas du visage), accidents sur le côté gauche du banc) Mater dolorosa, alabaster sculpture, East of France, middle of the 16th C. Hauteur : 62 Largeur : 42 Profondeur : 20 cm Bibliographie : en rapport : William H. Forsyth, 'The Pietà in French Late Gothic Sculpture : regional variations', New York, 1995 Robert Baudoin,' La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche Comté', Nonette, 1996 Marion Boudon-Machuel, 'Des âmes drapées de pierre, Sculpture en Champagne', PU Tours et PU Rennes, 2017 Sophie Jugie, " De la chartreuse de Champmol au monastère de Brou : marbre et albâtre en Bourgogne et en France Comté, fin du XIVe- milieu du XVIe siècle ", 'El alabastro : usos artisticos y procedencia', Actas I Congresos internacional, 2017, p. 159 -177 Sophie Jugie, Pierre-Yves le Pogam, " Nouvelles perspectives sur les usages de l'albâtre en France du XIVe au XVIe siècle ", in 'Revue de l'art', n°200, 2018-2, p. 7-8 Wolfram Kloppmann, Pierre-Yves Le Pogam, Lise Leroux, " La sculpture sur albâtre en France du XIVe au XVIe siècle : enjeux méthodes et résultats d'un programme de recherche ", in 'Revue de l'art' n°200, 2018-2, p. 9-19 Robert Aillaud, Etienne Anheim, " L'albâtre de Notre-Dame de Mésage ", in 'Revue de l'art', n°200, 2018-2, p. 31-36 Geneviève Bresc-Bautier, " La sculpture en albâtre dans la France du XVIe siècle ", in 'Revue de l'art' n°200, 2018-2, p. 37-45 Commentaire : Cette magnifique Vierge orante, initialement installée en hauteur, probablement dans la partie centrale d'un retable, est assise sur un simple banc, la tête baissée entourée d'un ample voile serré au centre de son buste par un large fermail ovale. Les plis du manteau, naturels et larges, se répondent de façon symétrique de part et d'autre des deux mains jointes ainsi mises en valeur. Volumineuse et lourde, la draperie amplifie la silhouette de la Vierge, cachant, pudiquement, presque tout le corps de Marie, exceptés le délicat bout de son pied, ses mains et son visage sévère, contrit, affligé. Cette enveloppe vestimentaire exagérée met en valeur, par jeu d'ombres et de lumières, l'immense souffrance intériorisée émanant de son visage à la beauté classique. Notre œuvre témoigne ainsi de la rencontre harmonieuse d'un thème iconographie tardo-gothique et d'un style maniériste italien matérialisé dans l'albâtre, matériau délicat et prisé utilisé notamment dans la Franche-Comté, territoire des Habsbourg, au milieu du XVIe siècle. La Vierge représentée seule, en orante, est une composition novatrice diffusée au cours du XVIe siècle : elle supporte le message de la souffrance de la mère du Christ simultanément à celle vécue par son Fils à travers la Passion. Alors que la thématique de la Pieta s'était largement diffusée dans l'Est de la France pour répondre au besoin d'humanisation de la figure divine, celle de la figure isolée de la Vierge de douleur répond sans doute aux besoins de défendre le dogme et la foi " catholique " dans des territoires limitrophes des terres protestantes en pleine Guerres de Religion. Notre Vierge reprend des Piétas tardo-médiévales champenoises sa forme générale pyramidale, l'absence de la guimpe remplacée par un large manteau-voile enserré autour de la tête ainsi que le geste de prière des mains jointes. En revanche les mouvements animés du drapé valorisant les troubles intérieurs de la mère du Christ ainsi que l'expression de son visage d'une grande beauté classique manifestent l'influence de l'art italien. La beauté presque sévère de notre Vierge ceinte d'un bandeau à la racine des cheveux témoigne des influences de l'art de Michelangelo et de son entourage (cf. Marie-Madeleine soutenant le corps du Christ de la 'Pieta Bandini' conservée Museo de l'opera del Duomo, Santa Maria del Fiore à Florence). L'arcade sourc

Auktionsarchiv: Los-Nr. 233
Auktion:
Datum:
25.03.2020
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Est de La France (probablement Bourgogne-Franche-Comté), milieu du XVIe siècle Vierge de Douleur Sculpture d'applique en albâtre (Restaurations au niveau des mains et du bout de pied (insert probablement originel dans le bas du visage), accidents sur le côté gauche du banc) Mater dolorosa, alabaster sculpture, East of France, middle of the 16th C. Hauteur : 62 Largeur : 42 Profondeur : 20 cm Bibliographie : en rapport : William H. Forsyth, 'The Pietà in French Late Gothic Sculpture : regional variations', New York, 1995 Robert Baudoin,' La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche Comté', Nonette, 1996 Marion Boudon-Machuel, 'Des âmes drapées de pierre, Sculpture en Champagne', PU Tours et PU Rennes, 2017 Sophie Jugie, " De la chartreuse de Champmol au monastère de Brou : marbre et albâtre en Bourgogne et en France Comté, fin du XIVe- milieu du XVIe siècle ", 'El alabastro : usos artisticos y procedencia', Actas I Congresos internacional, 2017, p. 159 -177 Sophie Jugie, Pierre-Yves le Pogam, " Nouvelles perspectives sur les usages de l'albâtre en France du XIVe au XVIe siècle ", in 'Revue de l'art', n°200, 2018-2, p. 7-8 Wolfram Kloppmann, Pierre-Yves Le Pogam, Lise Leroux, " La sculpture sur albâtre en France du XIVe au XVIe siècle : enjeux méthodes et résultats d'un programme de recherche ", in 'Revue de l'art' n°200, 2018-2, p. 9-19 Robert Aillaud, Etienne Anheim, " L'albâtre de Notre-Dame de Mésage ", in 'Revue de l'art', n°200, 2018-2, p. 31-36 Geneviève Bresc-Bautier, " La sculpture en albâtre dans la France du XVIe siècle ", in 'Revue de l'art' n°200, 2018-2, p. 37-45 Commentaire : Cette magnifique Vierge orante, initialement installée en hauteur, probablement dans la partie centrale d'un retable, est assise sur un simple banc, la tête baissée entourée d'un ample voile serré au centre de son buste par un large fermail ovale. Les plis du manteau, naturels et larges, se répondent de façon symétrique de part et d'autre des deux mains jointes ainsi mises en valeur. Volumineuse et lourde, la draperie amplifie la silhouette de la Vierge, cachant, pudiquement, presque tout le corps de Marie, exceptés le délicat bout de son pied, ses mains et son visage sévère, contrit, affligé. Cette enveloppe vestimentaire exagérée met en valeur, par jeu d'ombres et de lumières, l'immense souffrance intériorisée émanant de son visage à la beauté classique. Notre œuvre témoigne ainsi de la rencontre harmonieuse d'un thème iconographie tardo-gothique et d'un style maniériste italien matérialisé dans l'albâtre, matériau délicat et prisé utilisé notamment dans la Franche-Comté, territoire des Habsbourg, au milieu du XVIe siècle. La Vierge représentée seule, en orante, est une composition novatrice diffusée au cours du XVIe siècle : elle supporte le message de la souffrance de la mère du Christ simultanément à celle vécue par son Fils à travers la Passion. Alors que la thématique de la Pieta s'était largement diffusée dans l'Est de la France pour répondre au besoin d'humanisation de la figure divine, celle de la figure isolée de la Vierge de douleur répond sans doute aux besoins de défendre le dogme et la foi " catholique " dans des territoires limitrophes des terres protestantes en pleine Guerres de Religion. Notre Vierge reprend des Piétas tardo-médiévales champenoises sa forme générale pyramidale, l'absence de la guimpe remplacée par un large manteau-voile enserré autour de la tête ainsi que le geste de prière des mains jointes. En revanche les mouvements animés du drapé valorisant les troubles intérieurs de la mère du Christ ainsi que l'expression de son visage d'une grande beauté classique manifestent l'influence de l'art italien. La beauté presque sévère de notre Vierge ceinte d'un bandeau à la racine des cheveux témoigne des influences de l'art de Michelangelo et de son entourage (cf. Marie-Madeleine soutenant le corps du Christ de la 'Pieta Bandini' conservée Museo de l'opera del Duomo, Santa Maria del Fiore à Florence). L'arcade sourc

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Datum:
25.03.2020
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