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Auktionsarchiv: Los-Nr. 797

ERNST (Max). Une semaine de bonté. [Paris], [Jeanne Bucher], [1934]. 24 planches (en ff.) héliogravées recto-verso, soit 48 gravures

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.736 $ - 2.314 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 797

ERNST (Max). Une semaine de bonté. [Paris], [Jeanne Bucher], [1934]. 24 planches (en ff.) héliogravées recto-verso, soit 48 gravures

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.736 $ - 2.314 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

ERNST (Max). Une semaine de bonté. [Paris], [Jeanne Bucher], [1934]. 24 planches (en ff.) héliogravées recto-verso, soit 48 gravures rehttps://thumbor.img.prod-indb.iouisant les collages de Max Ernst extraites des 3e et 4e cahiers du recueil "Une Semaine de bonté ou Les sept péchés capitaux". Dim. 30 x 22,5 cm pour 10 d'entre elles, 28 x 22,5 cm pour les 14 autres. Les brochures définitives mesuraient 28 x 22,5 cm. Certaines gravures sont donc ici plus grandes de marges, peut être avant rognage pour la publication. Tirées sur papier d'Arches. Le tirage total de cette édition se limitait à 816 ex. : 16 de tête sur vélin d'Arches dont 4 hors commerce (avec une eau-forte originale) et 800 sur papier Navarre. 3e cahier - Mardi - Elément : le Feu - Exemple : La Cour du Dragon : 1er, 3e, 4e, 6e, 7e, 15e, 16e, 17e, 18e (en double), 20e, 21e, 22e (dernier) feuillets. 4e cahier - Mercredi - Elément : le Sang - Exemple : Œdipe : 1er, 3e, 4e (en double), 6e, 7e, 8e, 10e, 11e, 13e, 14e (dernier) feuillets. Qqs petites traces de punaises en marges, traces de pliures sur 4 planches, sinon très bon état des héliogravures du tirage de tête. Invité au château de Vigolino en Italie en août 1933, Max Ernst puisa dans la bibliothèque de son hôtesse la duchesse de Gramont pour y découper des illustrations provenant de divers ouvrages du siècle précédent (comme les Damnées de Paris de Jules Mary ou des œuvres illustrées par Gustave Doré et ainsi constituer un fantastique ensemble de 184 collages dont 182 furent retenus pour être publiés en 5 livrets par la galeriste Jeanne Bucher. Initialement prévus en sept livrets (pour chaque jour de la semaine avec chacun un élément et un "exemple" associés), les faibles ventes des quatres premiers obligèrent à condenser les 3 derniers jours dans un 5e et dernier volume. Il s'agit là du troisième roman-collage de Max Ernst après La Femme 100 têtes (1929) et Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930). Les collages originaux, d'un incroyable degré de perfection et de raffinement, furent exposés pour la première fois au Museo de Arte Moderno de Madrid en 1936 (hormis 5 planches jugées trop blasphématoires), avant d'être redécouverts seulement en 2008-2009 lors d'une série d'expositions passant par Vienne, Brühl, Hambourg, Madrid et enfin Paris au Musée d'Orsay, provoquant alors l'enthousiasme du public et de la presse : "la force onirique, l'impressionnant trouble du déjà-vu ensorcellent. Chaque viol perpétré par une statue de l'île de Pâques surgissant de derrière une tenture, chaque torture d'homme à tête d'oiseau, chaque femme à crinoline cernée de dragons, chaque mise en scène d'un crime toujours absurde : tout cela monte directement au cerveau. Et une fois vu, impossible d'oublier ces folies." (Le Figaro, 30 juin 2009, Éric Biétry-Rivierre) "Dans Une semaine de bonté, les tableaux et événements qui se déroulent au fil des pages forment un contraste éclatant avec le titre. Pouvoir, violence, torture, meurtre et catastrophes en sont les thèmes dominants. Les scènes pleines d'agitation et de brutalité qui apparaissent sur de nombreuses feuilles sont à mettre en rapport avec la situation politique alarmante de l'époque et à la montée des périls. Ernst réagit alors à l'implantation de dictatures en Europe, à la prise de pouvoir par les national-socialistes. A ses préoccupations contemporaines se mêlent allégories, allusions à la mythologie, la Genèse, les contes de fées et les légendes, mais aussi des bribes de rêves et des mondes poétiques. L'ouvrage est également traversé par des thèmes chers à l'auteur : la sexualité, l'anticléricalisme, le rejet de la famille et de la bourgeoisie, le refus du patriotisme… C'est finalement une certaine forme de société que semble vouloir dénoncer Max Ernst Ses collages irrévérencieux reflètent l'état d'esprit de ses hommes revenus traumatisés de la Première Guerre Mondiale (lui-même a servi dans l'artillerie allemande) et qui devaient reprendre place dans une société qui met tout en oeu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 797
Auktion:
Datum:
21.08.2018
Auktionshaus:
Pastard Maison de Ventes aux Encheres
5 rue Cruche d'Or
87000 Limoges
Frankreich
paulpastaud@gmail.com
+33 (0)5 55 34 33 31
+33 (0)5 55 32 59 65
Beschreibung:

ERNST (Max). Une semaine de bonté. [Paris], [Jeanne Bucher], [1934]. 24 planches (en ff.) héliogravées recto-verso, soit 48 gravures rehttps://thumbor.img.prod-indb.iouisant les collages de Max Ernst extraites des 3e et 4e cahiers du recueil "Une Semaine de bonté ou Les sept péchés capitaux". Dim. 30 x 22,5 cm pour 10 d'entre elles, 28 x 22,5 cm pour les 14 autres. Les brochures définitives mesuraient 28 x 22,5 cm. Certaines gravures sont donc ici plus grandes de marges, peut être avant rognage pour la publication. Tirées sur papier d'Arches. Le tirage total de cette édition se limitait à 816 ex. : 16 de tête sur vélin d'Arches dont 4 hors commerce (avec une eau-forte originale) et 800 sur papier Navarre. 3e cahier - Mardi - Elément : le Feu - Exemple : La Cour du Dragon : 1er, 3e, 4e, 6e, 7e, 15e, 16e, 17e, 18e (en double), 20e, 21e, 22e (dernier) feuillets. 4e cahier - Mercredi - Elément : le Sang - Exemple : Œdipe : 1er, 3e, 4e (en double), 6e, 7e, 8e, 10e, 11e, 13e, 14e (dernier) feuillets. Qqs petites traces de punaises en marges, traces de pliures sur 4 planches, sinon très bon état des héliogravures du tirage de tête. Invité au château de Vigolino en Italie en août 1933, Max Ernst puisa dans la bibliothèque de son hôtesse la duchesse de Gramont pour y découper des illustrations provenant de divers ouvrages du siècle précédent (comme les Damnées de Paris de Jules Mary ou des œuvres illustrées par Gustave Doré et ainsi constituer un fantastique ensemble de 184 collages dont 182 furent retenus pour être publiés en 5 livrets par la galeriste Jeanne Bucher. Initialement prévus en sept livrets (pour chaque jour de la semaine avec chacun un élément et un "exemple" associés), les faibles ventes des quatres premiers obligèrent à condenser les 3 derniers jours dans un 5e et dernier volume. Il s'agit là du troisième roman-collage de Max Ernst après La Femme 100 têtes (1929) et Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930). Les collages originaux, d'un incroyable degré de perfection et de raffinement, furent exposés pour la première fois au Museo de Arte Moderno de Madrid en 1936 (hormis 5 planches jugées trop blasphématoires), avant d'être redécouverts seulement en 2008-2009 lors d'une série d'expositions passant par Vienne, Brühl, Hambourg, Madrid et enfin Paris au Musée d'Orsay, provoquant alors l'enthousiasme du public et de la presse : "la force onirique, l'impressionnant trouble du déjà-vu ensorcellent. Chaque viol perpétré par une statue de l'île de Pâques surgissant de derrière une tenture, chaque torture d'homme à tête d'oiseau, chaque femme à crinoline cernée de dragons, chaque mise en scène d'un crime toujours absurde : tout cela monte directement au cerveau. Et une fois vu, impossible d'oublier ces folies." (Le Figaro, 30 juin 2009, Éric Biétry-Rivierre) "Dans Une semaine de bonté, les tableaux et événements qui se déroulent au fil des pages forment un contraste éclatant avec le titre. Pouvoir, violence, torture, meurtre et catastrophes en sont les thèmes dominants. Les scènes pleines d'agitation et de brutalité qui apparaissent sur de nombreuses feuilles sont à mettre en rapport avec la situation politique alarmante de l'époque et à la montée des périls. Ernst réagit alors à l'implantation de dictatures en Europe, à la prise de pouvoir par les national-socialistes. A ses préoccupations contemporaines se mêlent allégories, allusions à la mythologie, la Genèse, les contes de fées et les légendes, mais aussi des bribes de rêves et des mondes poétiques. L'ouvrage est également traversé par des thèmes chers à l'auteur : la sexualité, l'anticléricalisme, le rejet de la famille et de la bourgeoisie, le refus du patriotisme… C'est finalement une certaine forme de société que semble vouloir dénoncer Max Ernst Ses collages irrévérencieux reflètent l'état d'esprit de ses hommes revenus traumatisés de la Première Guerre Mondiale (lui-même a servi dans l'artillerie allemande) et qui devaient reprendre place dans une société qui met tout en oeu

Auktionsarchiv: Los-Nr. 797
Auktion:
Datum:
21.08.2018
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Pastard Maison de Ventes aux Encheres
5 rue Cruche d'Or
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Frankreich
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+33 (0)5 55 34 33 31
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