ENSEMBLE DE TROIS SALIÈRES EN ARGENT D’ÉPOQUE LOUIS XVI À RARE DÉCOR FIGURANT LES ARCADES DU PALAIS-ROYAL Trois salières de forme ovale reposant sur quatre pieds, avec leur doublure en verre bleu, en argent (800 millièmes) ciselé figurant les célèbres arcades du Palais-Royal à Paris, avec les grilles couronnées des trois fleurs de lys. Quelques accidents et manques. XVIIIe siècle, poinçon de Paris, 1780-1789. L. 7,8 cm (chaque). Poids total : 128,2 g. Historique Ces salerons sont un rare témoignage du type d'achats souvenirs qui se vendaient dans les échoppes installées au sein des galeries du tout nouveau Palais Royal, voulues par Louis-Philippe-Joseph d’Orléans (1747-1793), duc d’Orléans et futur Philippe-Egalité, promoteur du projet sous l’égide de l’architecte Victor Louis qui les terminera en 1780. Ils témoignent aussi du succès que remportèrent ces boutiques, ancêtres des galeries commerciales, où se pressaient pendant un demi-siècle parisiens, provinciaux et au-delà des frontières, anglais, américains, etc. Par la présence de cafés, restaurants, salons de jeu et autres divertissements, ces galeries allaient devenir le rendez-vous à la mode d’une société élégante et souvent libertine. La fermeture des maisons de jeu y mettra fin en 1836.
ENSEMBLE DE TROIS SALIÈRES EN ARGENT D’ÉPOQUE LOUIS XVI À RARE DÉCOR FIGURANT LES ARCADES DU PALAIS-ROYAL Trois salières de forme ovale reposant sur quatre pieds, avec leur doublure en verre bleu, en argent (800 millièmes) ciselé figurant les célèbres arcades du Palais-Royal à Paris, avec les grilles couronnées des trois fleurs de lys. Quelques accidents et manques. XVIIIe siècle, poinçon de Paris, 1780-1789. L. 7,8 cm (chaque). Poids total : 128,2 g. Historique Ces salerons sont un rare témoignage du type d'achats souvenirs qui se vendaient dans les échoppes installées au sein des galeries du tout nouveau Palais Royal, voulues par Louis-Philippe-Joseph d’Orléans (1747-1793), duc d’Orléans et futur Philippe-Egalité, promoteur du projet sous l’égide de l’architecte Victor Louis qui les terminera en 1780. Ils témoignent aussi du succès que remportèrent ces boutiques, ancêtres des galeries commerciales, où se pressaient pendant un demi-siècle parisiens, provinciaux et au-delà des frontières, anglais, américains, etc. Par la présence de cafés, restaurants, salons de jeu et autres divertissements, ces galeries allaient devenir le rendez-vous à la mode d’une société élégante et souvent libertine. La fermeture des maisons de jeu y mettra fin en 1836.
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