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Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

Ensemble de 8 lettres dictées à son secrétaire Jean-Louis Wagnière, adressées à son

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.632 $ - 3.948 $
Zuschlagspreis:
2.000 €
ca. 2.632 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

Ensemble de 8 lettres dictées à son secrétaire Jean-Louis Wagnière, adressées à son

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
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Zuschlagspreis:
2.000 €
ca. 2.632 $
Beschreibung:

Ensemble de 8 lettres dictées à son secrétaire Jean-Louis Wagnière, adressées à son ami François de Chennevières. Joint, 3 pièces concernant Voltaire. Belle correspondance littéraire, politique, et amicale. De 1754 à 1778, Jean-Louis Wagnière fut le dernier secrétaire de Voltaire et devint son ami. Il fut aussi, après la mort du philosophe, celui qui transféra sa bibliothèque jusqu'à Saint-Pétersbourg, à la demande de l'impératrice Catherine II. François de Chennevières (1699-1779) fit carrière dans l'administration militaire: d'abord commissaire des guerres, puis commis et premier commis au ministère de la guerre pendant seize ans, il fut également inspecteur général des hôpitaux et, à quatre reprises, intendant d'armée. Poète à ses heures, il fréquenta les milieux lettrés de son époque et se lia avec Voltaire. Plusieurs des lettres évoquent Marie-Louise Mignot, dite Madame Denis, nièce et maîtresse de Voltaire, et la duchesse d'Aiguillon, surnommée par Voltaire «La soeur du pot des philosophes», «soeur du pot» désignant alors une religieuse dans un hôpital, une fille de la Charité. - Les Délices [à Genève], 22 février [probablement 1760]. 2/3 p. in-12. «Le couvent des Délices fait des prières pendant ce Saint Carême pour monsieur de Chenevière, et pour la soeur du pot; si on avait de la santé, on serait très heureux dans le couvent: il est plus agréable que celui de sans-soucy; tachez d'envoyer contre le roy de prusse autant de soldats qu'il a fait de vers... Ayez la charité de faire mettre de belles adresses contresignées aux deux incluses, vous obligerez votre très attaché serviteur, le Malingre.» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8032. - les Délices [à Genève], 23 juin 1760. 1 p. in-12, petite déchirure due à l'ouverture avec atteinte à 4 mots. «On parle d'un gros magazin pris au roy de Prusse à Landshut [ce 23 juin 1760], et de cinquante mille Autrichiens dans la Silésie; il faut dans toutes les nouvelles attendre le sacrement de confirmation. les délices sont plus charmantes que jamais. nous n'y vendons point d'orviétan comme les jésuites. voilà donc ces bons pères reconnus apoticaires; gare qu'ils ne soient empoisonneurs. [le 14 mai 1760, les apothicaires de Paris firent saisir dans un couvent de jésuites des drogues que ceux-ci vendaient en fraude, et les firent condamner au parlement]. Vous qui êtes à la tête des hôpitaux militaires, vous devez vous intéresser... à cette découverte... je me flatte que le roy de prusse ne sera pas longtemps en état de donner 1200 £ à d'Alembert, et que le roy de France qui est le véritable roy lui en donnera 4000; en attendant, il faut lui épargner des ports de lettres... je vous remercie, et je vous embrasse, vous, et la soeur du pot...» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8260. - les Délices [à Genève], 11 juillet [1760]. 1 p. in-12. «depuis la victoire de Landshut [23 Juin 1760], nous ne sçavons rien de nouveau, encor deux ou trois petites affaires pareilles et nous aurons la paix, et nous l'aurons en vainqueurs, et voilà comme il faut l'avoir. À l'égard des vaisseaux je vous en souhaitte... Il y a une madame de Puisieux à Vincennes; ce n'est pas comme vous le pensez bien made la marquise de Puisieux, c'est une pauvre diablesse de bel esprit qui loge dans une maison de campagne du village de Vincennes; si vous pouvez... lui épargner le port du présent paquet, vous ferez une bonne oeuvre. Toutes les délices vous disent des choses fort tendres, et les délices les disent parce qu'elles les sentent...» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8302. - les Délices [à Genève], 11 août 1760. 1 p. in-12. «... Il me paraît que le roy s'est expliqué, cum brevitate imperatoria; je n'entends rien à toutes ces remontrances des Parlements, je sçais seulement que quand on a la guerre avec les anglais, il faut donner la moitié de son bien pour deffendre l'autre; je ne crois point que Breslau soit encore pris; mais je suis sûr que le roi de Prusse est très serré de tous côtés. On parle d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
13.04.2012
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Ensemble de 8 lettres dictées à son secrétaire Jean-Louis Wagnière, adressées à son ami François de Chennevières. Joint, 3 pièces concernant Voltaire. Belle correspondance littéraire, politique, et amicale. De 1754 à 1778, Jean-Louis Wagnière fut le dernier secrétaire de Voltaire et devint son ami. Il fut aussi, après la mort du philosophe, celui qui transféra sa bibliothèque jusqu'à Saint-Pétersbourg, à la demande de l'impératrice Catherine II. François de Chennevières (1699-1779) fit carrière dans l'administration militaire: d'abord commissaire des guerres, puis commis et premier commis au ministère de la guerre pendant seize ans, il fut également inspecteur général des hôpitaux et, à quatre reprises, intendant d'armée. Poète à ses heures, il fréquenta les milieux lettrés de son époque et se lia avec Voltaire. Plusieurs des lettres évoquent Marie-Louise Mignot, dite Madame Denis, nièce et maîtresse de Voltaire, et la duchesse d'Aiguillon, surnommée par Voltaire «La soeur du pot des philosophes», «soeur du pot» désignant alors une religieuse dans un hôpital, une fille de la Charité. - Les Délices [à Genève], 22 février [probablement 1760]. 2/3 p. in-12. «Le couvent des Délices fait des prières pendant ce Saint Carême pour monsieur de Chenevière, et pour la soeur du pot; si on avait de la santé, on serait très heureux dans le couvent: il est plus agréable que celui de sans-soucy; tachez d'envoyer contre le roy de prusse autant de soldats qu'il a fait de vers... Ayez la charité de faire mettre de belles adresses contresignées aux deux incluses, vous obligerez votre très attaché serviteur, le Malingre.» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8032. - les Délices [à Genève], 23 juin 1760. 1 p. in-12, petite déchirure due à l'ouverture avec atteinte à 4 mots. «On parle d'un gros magazin pris au roy de Prusse à Landshut [ce 23 juin 1760], et de cinquante mille Autrichiens dans la Silésie; il faut dans toutes les nouvelles attendre le sacrement de confirmation. les délices sont plus charmantes que jamais. nous n'y vendons point d'orviétan comme les jésuites. voilà donc ces bons pères reconnus apoticaires; gare qu'ils ne soient empoisonneurs. [le 14 mai 1760, les apothicaires de Paris firent saisir dans un couvent de jésuites des drogues que ceux-ci vendaient en fraude, et les firent condamner au parlement]. Vous qui êtes à la tête des hôpitaux militaires, vous devez vous intéresser... à cette découverte... je me flatte que le roy de prusse ne sera pas longtemps en état de donner 1200 £ à d'Alembert, et que le roy de France qui est le véritable roy lui en donnera 4000; en attendant, il faut lui épargner des ports de lettres... je vous remercie, et je vous embrasse, vous, et la soeur du pot...» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8260. - les Délices [à Genève], 11 juillet [1760]. 1 p. in-12. «depuis la victoire de Landshut [23 Juin 1760], nous ne sçavons rien de nouveau, encor deux ou trois petites affaires pareilles et nous aurons la paix, et nous l'aurons en vainqueurs, et voilà comme il faut l'avoir. À l'égard des vaisseaux je vous en souhaitte... Il y a une madame de Puisieux à Vincennes; ce n'est pas comme vous le pensez bien made la marquise de Puisieux, c'est une pauvre diablesse de bel esprit qui loge dans une maison de campagne du village de Vincennes; si vous pouvez... lui épargner le port du présent paquet, vous ferez une bonne oeuvre. Toutes les délices vous disent des choses fort tendres, et les délices les disent parce qu'elles les sentent...» Voltaire, Correspondance (Besterman), n° 8302. - les Délices [à Genève], 11 août 1760. 1 p. in-12. «... Il me paraît que le roy s'est expliqué, cum brevitate imperatoria; je n'entends rien à toutes ces remontrances des Parlements, je sçais seulement que quand on a la guerre avec les anglais, il faut donner la moitié de son bien pour deffendre l'autre; je ne crois point que Breslau soit encore pris; mais je suis sûr que le roi de Prusse est très serré de tous côtés. On parle d

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
13.04.2012
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Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
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