Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 67

Francis PICABIA

Schätzpreis
25.000 € - 30.000 €
ca. 32.798 $ - 39.358 $
Zuschlagspreis:
30.000 €
ca. 39.358 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 67

Francis PICABIA

Schätzpreis
25.000 € - 30.000 €
ca. 32.798 $ - 39.358 $
Zuschlagspreis:
30.000 €
ca. 39.358 $
Beschreibung:

Ennazus et Moi. Manuscrit autographe signé, 27 août 1946 ; cahier petit in-4 (22 x 17,5 cm) de 48 feuillets, sous couverture cartonnée rouge avec titre autographe. Manuscrit en partie inédit du poème Ennazus. Écrit à l'encre noire au recto (et 4 versos) de feuillets d'un cahier de papier quadrillé à petits carreaux, il est daté en fin et signé : « Terminé le 27 août 1946 à Rubingen / Francis Picabia ». Picabia a composé ce recueil de poèmes, longtemps resté inédit, pendant des vacances à Suisse, à Rubingen, dans la famille de sa femme Olga ; ces textes sont le reflet des relations amoureuses tumultueuses de Picabia avec sa maîtresse Suzanne Romain (Ennazus est le renversement de Suzanne) [sur cette liaison, voir Carole Boulbès, Picabia avec Nietzsche. Lettres d'amour à Suzanne Romain (1944-1948), Les Presses du réel, 2010]. Picabia en a établi le 13 septembre 1946, un dactylogramme, intitulé Ennazus, qui fut adressé à Christine Boumeester, et qui fut publié en annexe des Lettres à Christine (Gérard Lebovici, 1988, p. 201-246), avant d'être recueilli dans les Écrits critiques (Mémoire du Livre, 2005, p. 625-671). Ce manuscrit en donne une version intermédiaire, avec d'importantes variantes, et en partie inédite. Ce manuscrit se présente comme un état achevé du texte, avec titre, Préface, puis le poème, suivi de pensées. C'est, pour l'essentiel, un grand poème en vers libres, découpé en courtes strophes séparées soit d'un petit trait de plume, soit par un blanc. [1] Titre : « Francis Picabia / ENNAZUS / et / MOI / suivis de quelques poèmes et pensées ». En épigraphe : « Toute lecture est une traduction pour ceux ou celles qui n'ont jamais [variante : ne savent pas] aimé / Francis Picabia ». [2-3] Préface, signée « B. Dnallossah, Le poëte Ignoré ». C'est, avec quelques petites variantes, le texte publié (Écrits critiques, p. 626), suivi de cette citation, qui formera la conclusion de la Préface dans le texte imprimé : « On se contente encore de l'illusion de posséder la vérité, sans qu'il vient à l'esprit de personne de se demander sérieusement s'il en serait peut-être pas nécessaire, avant de posséder la vérité, d'être soi-même vrai. / J. Caspar Schmidt ». [3 v°] Texte en prose, qui sera publié, avec variantes, sous le titre Ennazus (Écrits critiques, p. 627) : « Pendant que j'écrivais la fin de ce petit livre, une femme était assise dans mon lit »... [4-30] C'est le long poème qui commence, intitulé Ennazus, et qui correspond, avec des variantes, au poème Derniers jours qui se poursuit, sans aucune rupture dans le manuscrit, par le poème Adieu (Écrits critiques, p. 629-665), et dans lesquels Picabia va ensuite insérer des extraits du manuscrit précédent : « Toi, qui a plongé tes yeux jusqu'au fond de mon coeur, tu ne pourras dire comment ton si grand amour, qui était notre vérité, t'est devenu inutil »... Deux ajouts, au verso des ff. [28-29], donnent la fin (provisoire) du poème (p. 665), au bas duquel Picabia inscrit le mot « Fin » : « Tu as vue bien bien des choses ma petite, mais tu les les as vues à l'envers. Tu crois qu'un homme t'adore parce qu'il t'offre des fleurs qui se reflètent dans l'eau ». [31-48] Pensées : suite d'aphorismes, séparés par un trait de plume ; cette partie, telle quelle, est restée inédite ; certaines de ces pensées seront transformées en vers et intégrées dans la version finale du poème, d'autres dans les lettres à Suzanne Romain. Ainsi, les trois premières « pensées » se retrouvent, dans le désordre et avec variantes, dans Adieu (p. 657-658) : « Je suis le possédé du Diable, mais je rencontre chez lui les possédés de la Vertu, qui sont ses grands amis. Il a une soeur qui est possédée par Dieu, mais je n'ai rencontré chez elle que les possédés du Diable. -- Purement matérielle le principe des effrontés du bavardage de la sagesse comme les orateurs du spirituel devant la gueule du monde. -- Pas d'autre alternative pour la pensée que de devenir une pissotière »... Après 65 aphorismes, plus ou moins l

Auktionsarchiv: Los-Nr. 67
Auktion:
Datum:
13.12.2012
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Ennazus et Moi. Manuscrit autographe signé, 27 août 1946 ; cahier petit in-4 (22 x 17,5 cm) de 48 feuillets, sous couverture cartonnée rouge avec titre autographe. Manuscrit en partie inédit du poème Ennazus. Écrit à l'encre noire au recto (et 4 versos) de feuillets d'un cahier de papier quadrillé à petits carreaux, il est daté en fin et signé : « Terminé le 27 août 1946 à Rubingen / Francis Picabia ». Picabia a composé ce recueil de poèmes, longtemps resté inédit, pendant des vacances à Suisse, à Rubingen, dans la famille de sa femme Olga ; ces textes sont le reflet des relations amoureuses tumultueuses de Picabia avec sa maîtresse Suzanne Romain (Ennazus est le renversement de Suzanne) [sur cette liaison, voir Carole Boulbès, Picabia avec Nietzsche. Lettres d'amour à Suzanne Romain (1944-1948), Les Presses du réel, 2010]. Picabia en a établi le 13 septembre 1946, un dactylogramme, intitulé Ennazus, qui fut adressé à Christine Boumeester, et qui fut publié en annexe des Lettres à Christine (Gérard Lebovici, 1988, p. 201-246), avant d'être recueilli dans les Écrits critiques (Mémoire du Livre, 2005, p. 625-671). Ce manuscrit en donne une version intermédiaire, avec d'importantes variantes, et en partie inédite. Ce manuscrit se présente comme un état achevé du texte, avec titre, Préface, puis le poème, suivi de pensées. C'est, pour l'essentiel, un grand poème en vers libres, découpé en courtes strophes séparées soit d'un petit trait de plume, soit par un blanc. [1] Titre : « Francis Picabia / ENNAZUS / et / MOI / suivis de quelques poèmes et pensées ». En épigraphe : « Toute lecture est une traduction pour ceux ou celles qui n'ont jamais [variante : ne savent pas] aimé / Francis Picabia ». [2-3] Préface, signée « B. Dnallossah, Le poëte Ignoré ». C'est, avec quelques petites variantes, le texte publié (Écrits critiques, p. 626), suivi de cette citation, qui formera la conclusion de la Préface dans le texte imprimé : « On se contente encore de l'illusion de posséder la vérité, sans qu'il vient à l'esprit de personne de se demander sérieusement s'il en serait peut-être pas nécessaire, avant de posséder la vérité, d'être soi-même vrai. / J. Caspar Schmidt ». [3 v°] Texte en prose, qui sera publié, avec variantes, sous le titre Ennazus (Écrits critiques, p. 627) : « Pendant que j'écrivais la fin de ce petit livre, une femme était assise dans mon lit »... [4-30] C'est le long poème qui commence, intitulé Ennazus, et qui correspond, avec des variantes, au poème Derniers jours qui se poursuit, sans aucune rupture dans le manuscrit, par le poème Adieu (Écrits critiques, p. 629-665), et dans lesquels Picabia va ensuite insérer des extraits du manuscrit précédent : « Toi, qui a plongé tes yeux jusqu'au fond de mon coeur, tu ne pourras dire comment ton si grand amour, qui était notre vérité, t'est devenu inutil »... Deux ajouts, au verso des ff. [28-29], donnent la fin (provisoire) du poème (p. 665), au bas duquel Picabia inscrit le mot « Fin » : « Tu as vue bien bien des choses ma petite, mais tu les les as vues à l'envers. Tu crois qu'un homme t'adore parce qu'il t'offre des fleurs qui se reflètent dans l'eau ». [31-48] Pensées : suite d'aphorismes, séparés par un trait de plume ; cette partie, telle quelle, est restée inédite ; certaines de ces pensées seront transformées en vers et intégrées dans la version finale du poème, d'autres dans les lettres à Suzanne Romain. Ainsi, les trois premières « pensées » se retrouvent, dans le désordre et avec variantes, dans Adieu (p. 657-658) : « Je suis le possédé du Diable, mais je rencontre chez lui les possédés de la Vertu, qui sont ses grands amis. Il a une soeur qui est possédée par Dieu, mais je n'ai rencontré chez elle que les possédés du Diable. -- Purement matérielle le principe des effrontés du bavardage de la sagesse comme les orateurs du spirituel devant la gueule du monde. -- Pas d'autre alternative pour la pensée que de devenir une pissotière »... Après 65 aphorismes, plus ou moins l

Auktionsarchiv: Los-Nr. 67
Auktion:
Datum:
13.12.2012
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen