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Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

EMILE REIBER (1826-1893) ET CHRISTOFLE & Cie, PARIS

Schätzpreis
80.000 € - 100.000 €
ca. 114.789 $ - 143.486 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

EMILE REIBER (1826-1893) ET CHRISTOFLE & Cie, PARIS

Schätzpreis
80.000 € - 100.000 €
ca. 114.789 $ - 143.486 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE GARNITURE « Fleurs de cognassier et pommes et de pins » En bronze doré et cuivre galvanique laqué rouge à décor argenté et doré de feuillages et de branchages fleuris. Elle comprend : Une paire de candélabres de forme balustre à bouquet de dix lumières en forme de branchages feuillagés et à binets en forme de pommes de pin. Prises et piétement tripode en pommes de pin. Une jardinière rectangulaire et sa doublure, reposant sur des pieds en pommes de pin en rappel sur les prises. Gravée Christofle & Cie sous la jardinière. Le numéro 965599 gravé sous un candélabre indique une fabrication entre 1875 et 1877. Dimensions : Candélabres : H. 73 cm. - Diam. 37 cm. Jardinière : H. 16 cm. - L. 60 cm. - P. 34 cm. (Ancienne restauration à une branche, fissure à une autre). Notes : Le dessin original de cette garniture a été créé par Emile Reiber. Une jardinière similaire à la nôtre a figuré à l'Exposition Universelle de Paris en 1878. Elle est reproduite dans Etienne Bergerat. Une jardinière similaire à la nôtre mais de plus petite taille est conservée au musée d'Orsay. Emile-Auguste REIBER (1826-1893) D'origine alsacienne, Reiber fit ses études d'architectures à Paris auprès de Blouet. Il obtint le grand prix en 1850. Il s'orienta vers le dessins pour les arts industriels en collaborant avec le céramiste Deck, alsacien comme lui et surtout en fondant la revue L'art pour tous, publication spécialisée dans les applications de l'art à l'industrie. La maison Christofle le nomma chef de l'atelier de composition et de dessin et, à ce titre, il fournit à cette maison un très grand nombre de dessins dont certains furent exécutés (certains projets sont conservés dans les archives de la maison Christofle). Reiber se distinguait par la rapidité avec laquelle il trouvait dans les différents styles qu'il étudiait une source inépuisable d'inspiration : il exploita tour à tour l'Antiquité, la Renaissance allemande, le style Louis XVI et surtout l'art japonais qui, à partir de 1869, fut pour lui une extraordinaire découverte. Le Musée Oriental qui regroupa cette année-là nombre de meubles et objets asiatiques provenant de collections privées parisiennes et plus encore, l'exposition en 1873 de la collection de mille cinq cents bronzes rapportés du Japon par M. Cernuschi viennent renforcer son enthousiasme naissant. Son activité contribua grandement au renouvellement des formes de l'orfèvrerie et est un bon exemple du rôle que tinrent les architectes dans l'évolution des arts dans la seconde moitié du XIXe siècle. CHRISTOFLE & Cie Charles Christofle, fils d'une famille de petits industriels fonde en 1845 la société Christofle & Cie. Déjà tourné vers les innovations technologiques de l'époque, celui qui fut l'orfèvre de Louis-Philippe doit faire face à la demande d'une bourgeoisie naissante et aux multiples contrefaçons, apposant alors son propre poinçon dès 1848. Napoléon III arrive au pouvoir et compte parmi ses meilleurs clients en lui commandant le prestigieux surtout de table pour les réceptions des Tuileries en 1853. Deux ans plus tard, Charles Christofle se voit décoré de la médaille d'honneur à l'Exposition Universelle de Paris, symbole et confirmation d'un succès florissant. Autour de 1857, parallèlement aux multiples commandes de prestige, la société met en place son propre réseau de vente mondial. Dès la fin du second Empire, Charles Christofle et son neveu Henri Bouilhet, choisissent d'appliquer aux productions industrielles le procédé électrochimique de galvanoplastie. CHRISTOFLE, REIBER ET LE JAPONISME En 1863, Henri Bouilhet et Paul Christofle succèdent au fondateur de la société, continuant l'oeuvre du maître et apportant un oeil nouveau teinté d'orientalisme. Autour des Expositions Universelles, de 1867 à Paris, 1873 à Vienne, 1878 à Paris encore, c'est tout un travail de communication que le nouveau duo met en place en mettant à l'honneur les émaux cloisonnés et le japonisme. Les accords commerciaux signés entre le Japon en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
13.05.2011
Auktionshaus:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
Frankreich
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE GARNITURE « Fleurs de cognassier et pommes et de pins » En bronze doré et cuivre galvanique laqué rouge à décor argenté et doré de feuillages et de branchages fleuris. Elle comprend : Une paire de candélabres de forme balustre à bouquet de dix lumières en forme de branchages feuillagés et à binets en forme de pommes de pin. Prises et piétement tripode en pommes de pin. Une jardinière rectangulaire et sa doublure, reposant sur des pieds en pommes de pin en rappel sur les prises. Gravée Christofle & Cie sous la jardinière. Le numéro 965599 gravé sous un candélabre indique une fabrication entre 1875 et 1877. Dimensions : Candélabres : H. 73 cm. - Diam. 37 cm. Jardinière : H. 16 cm. - L. 60 cm. - P. 34 cm. (Ancienne restauration à une branche, fissure à une autre). Notes : Le dessin original de cette garniture a été créé par Emile Reiber. Une jardinière similaire à la nôtre a figuré à l'Exposition Universelle de Paris en 1878. Elle est reproduite dans Etienne Bergerat. Une jardinière similaire à la nôtre mais de plus petite taille est conservée au musée d'Orsay. Emile-Auguste REIBER (1826-1893) D'origine alsacienne, Reiber fit ses études d'architectures à Paris auprès de Blouet. Il obtint le grand prix en 1850. Il s'orienta vers le dessins pour les arts industriels en collaborant avec le céramiste Deck, alsacien comme lui et surtout en fondant la revue L'art pour tous, publication spécialisée dans les applications de l'art à l'industrie. La maison Christofle le nomma chef de l'atelier de composition et de dessin et, à ce titre, il fournit à cette maison un très grand nombre de dessins dont certains furent exécutés (certains projets sont conservés dans les archives de la maison Christofle). Reiber se distinguait par la rapidité avec laquelle il trouvait dans les différents styles qu'il étudiait une source inépuisable d'inspiration : il exploita tour à tour l'Antiquité, la Renaissance allemande, le style Louis XVI et surtout l'art japonais qui, à partir de 1869, fut pour lui une extraordinaire découverte. Le Musée Oriental qui regroupa cette année-là nombre de meubles et objets asiatiques provenant de collections privées parisiennes et plus encore, l'exposition en 1873 de la collection de mille cinq cents bronzes rapportés du Japon par M. Cernuschi viennent renforcer son enthousiasme naissant. Son activité contribua grandement au renouvellement des formes de l'orfèvrerie et est un bon exemple du rôle que tinrent les architectes dans l'évolution des arts dans la seconde moitié du XIXe siècle. CHRISTOFLE & Cie Charles Christofle, fils d'une famille de petits industriels fonde en 1845 la société Christofle & Cie. Déjà tourné vers les innovations technologiques de l'époque, celui qui fut l'orfèvre de Louis-Philippe doit faire face à la demande d'une bourgeoisie naissante et aux multiples contrefaçons, apposant alors son propre poinçon dès 1848. Napoléon III arrive au pouvoir et compte parmi ses meilleurs clients en lui commandant le prestigieux surtout de table pour les réceptions des Tuileries en 1853. Deux ans plus tard, Charles Christofle se voit décoré de la médaille d'honneur à l'Exposition Universelle de Paris, symbole et confirmation d'un succès florissant. Autour de 1857, parallèlement aux multiples commandes de prestige, la société met en place son propre réseau de vente mondial. Dès la fin du second Empire, Charles Christofle et son neveu Henri Bouilhet, choisissent d'appliquer aux productions industrielles le procédé électrochimique de galvanoplastie. CHRISTOFLE, REIBER ET LE JAPONISME En 1863, Henri Bouilhet et Paul Christofle succèdent au fondateur de la société, continuant l'oeuvre du maître et apportant un oeil nouveau teinté d'orientalisme. Autour des Expositions Universelles, de 1867 à Paris, 1873 à Vienne, 1878 à Paris encore, c'est tout un travail de communication que le nouveau duo met en place en mettant à l'honneur les émaux cloisonnés et le japonisme. Les accords commerciaux signés entre le Japon en

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
13.05.2011
Auktionshaus:
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8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
Frankreich
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
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