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Auktionsarchiv: Los-Nr. 3

EDOUARD VUILLARD (1868-1940) Le déjeuner

Schätzpreis
180.000 € - 200.000 €
ca. 205.241 $ - 228.046 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 3

EDOUARD VUILLARD (1868-1940) Le déjeuner

Schätzpreis
180.000 € - 200.000 €
ca. 205.241 $ - 228.046 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

EDOUARD VUILLARD (1868-1940) Le déjeuner du petit Jean Gosset en Normandie, 1911 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. Oil on canvas. Signed E.Vuillard and dated 1911 lower right. H_81 cm L_102 cm Provenance: - Dr & Mme Antonin Gosset, Paris (acquis directement auprès de l'artiste) - Collection privée - vente Drouot, Paris, 15 mars 2008, lot 47 - acquis par les actuels propriétaires dans cette vente - collection privée Exposition: - Paris, Galerie Bernheim-Jeune, Exposition Vuillard, 1912, no. 14 (titré Portrait d'enfant) - Paris, Manzi-Joyant, Exposition d'art moderne, 1912, no. 204 - Basel, Kunsthalle, Edouard Vuillard 1949, no. 214 - New York, The Museum of Modern Art & Cleveland, Cleveland Museum of Art, Edouard Vuillard 1954 Bibliographie: Antoine Salomon & Guy Cogeval, Vuillard. The Inexhaustible Glance. Critical Catalogue of Paintings and Pastels, Paris, 2003, vol. II, no. IX-166, reproduit p. 1116 EDOUARD VUILLARD Édouard Vuillard est le fils de Joseph François Henri Vuillard et de son épouse, née Alexandrine Justinienne Marie Michaud. À sa naissance, son père était percepteur des contributions directes4 et sa mère sans emploi. Ses grands-parents étaient originaires du Haut-Jura du côté paternel, du Haut-Jura et de Paris du côté maternel. Vuillard est élevé à Paris dans une famille modeste. Son père meurt lorsqu'il a vingt ans et sa mère vit d'un peu de couture. Son frère aîné Alexandre entre dans la carrière militaire et quitte tôt le foyer familial. Édouard Vuillard est sous l'influence des femmes de sa famille: sa mère, sa grand-mère et sa soeur aînée, qui épousera plus tard son meilleur ami, le peintre Ker-Xavier Roussel Édouard Vuillard vivra avec sa mère jusqu'à l'âge de soixante ans, lorsqu'elle meurt. Il côtoie au lycée Condorcet le musicien Pierre Hermant, l'écrivain Pierre Veber et le peintre Maurice Denis En 1885, il quitte le lycée et rejoint Ker-Xavier Roussel son ami le plus proche, au studio du peintre Diogène Maillart. Ils y reçoivent les rudiments de l'enseignement artistique. Vuillard commence alors à fréquenter le musée du Louvre et se décide à suivre une carrière artistique, cassant ainsi avec la tradition familiale qui le destine à l'armée. Au mois de mars 1886, il entre à l'Académie Julian, où il a pour professeur Tony Robert-Fleury En juin 1887, à sa troisième tentative, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris. L'année suivante, pendant six semaines, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme Pendant ses études, Vuillard s'intéresse aux natures mortes réalistes et aux intérieurs domestiques. Les artistes allemands du XVIIe siècle l'intéressent particulièrement. Plus tard, Vuillard peint aussi de grands panneaux décoratifs représentant des paysages. En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l'Académie Julian, qui réalise des oeuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s'autoproclame «confrérie des nabis». Paul Sérusier développe dans le groupe nabi un amour de la méthode synthétiste, qui repose sur la mémoire et l'imagination plus que sur l'observation directe. Vuillard, d'abord réticent à l'idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu'il voit, finit, vers 1890, par s'essayer à ses premières oeuvres synthétistes. Jos Hessel est son marchand exclusif et son mécène. Sa femme, Lucy, est son modèle favori mais aussi sa maîtresse pendant de nombreuses années; il la représente dans L'Allée en 1907. Vuillard a représenté de nombreuses scènes d'intérieurs, notamment avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1928. La douce atmosphère de ces scènes de la vie quotidienne, dont il fait un sujet de prédilection, le qualifient comme artiste «intimiste». Il a cependant contesté trouver le plus d'inspiration dans ces «lieux familiers». «Vuillard ne faisait jamais poser ses modèles, il les surprenait chez eux, dans le décor qui leur était familier. Sa mère remplissait un

Auktionsarchiv: Los-Nr. 3
Auktion:
Datum:
19.12.2018
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Atelier Richelieu, 60, rue de Richelieu 75002 Paris
Beschreibung:

EDOUARD VUILLARD (1868-1940) Le déjeuner du petit Jean Gosset en Normandie, 1911 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. Oil on canvas. Signed E.Vuillard and dated 1911 lower right. H_81 cm L_102 cm Provenance: - Dr & Mme Antonin Gosset, Paris (acquis directement auprès de l'artiste) - Collection privée - vente Drouot, Paris, 15 mars 2008, lot 47 - acquis par les actuels propriétaires dans cette vente - collection privée Exposition: - Paris, Galerie Bernheim-Jeune, Exposition Vuillard, 1912, no. 14 (titré Portrait d'enfant) - Paris, Manzi-Joyant, Exposition d'art moderne, 1912, no. 204 - Basel, Kunsthalle, Edouard Vuillard 1949, no. 214 - New York, The Museum of Modern Art & Cleveland, Cleveland Museum of Art, Edouard Vuillard 1954 Bibliographie: Antoine Salomon & Guy Cogeval, Vuillard. The Inexhaustible Glance. Critical Catalogue of Paintings and Pastels, Paris, 2003, vol. II, no. IX-166, reproduit p. 1116 EDOUARD VUILLARD Édouard Vuillard est le fils de Joseph François Henri Vuillard et de son épouse, née Alexandrine Justinienne Marie Michaud. À sa naissance, son père était percepteur des contributions directes4 et sa mère sans emploi. Ses grands-parents étaient originaires du Haut-Jura du côté paternel, du Haut-Jura et de Paris du côté maternel. Vuillard est élevé à Paris dans une famille modeste. Son père meurt lorsqu'il a vingt ans et sa mère vit d'un peu de couture. Son frère aîné Alexandre entre dans la carrière militaire et quitte tôt le foyer familial. Édouard Vuillard est sous l'influence des femmes de sa famille: sa mère, sa grand-mère et sa soeur aînée, qui épousera plus tard son meilleur ami, le peintre Ker-Xavier Roussel Édouard Vuillard vivra avec sa mère jusqu'à l'âge de soixante ans, lorsqu'elle meurt. Il côtoie au lycée Condorcet le musicien Pierre Hermant, l'écrivain Pierre Veber et le peintre Maurice Denis En 1885, il quitte le lycée et rejoint Ker-Xavier Roussel son ami le plus proche, au studio du peintre Diogène Maillart. Ils y reçoivent les rudiments de l'enseignement artistique. Vuillard commence alors à fréquenter le musée du Louvre et se décide à suivre une carrière artistique, cassant ainsi avec la tradition familiale qui le destine à l'armée. Au mois de mars 1886, il entre à l'Académie Julian, où il a pour professeur Tony Robert-Fleury En juin 1887, à sa troisième tentative, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris. L'année suivante, pendant six semaines, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme Pendant ses études, Vuillard s'intéresse aux natures mortes réalistes et aux intérieurs domestiques. Les artistes allemands du XVIIe siècle l'intéressent particulièrement. Plus tard, Vuillard peint aussi de grands panneaux décoratifs représentant des paysages. En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l'Académie Julian, qui réalise des oeuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s'autoproclame «confrérie des nabis». Paul Sérusier développe dans le groupe nabi un amour de la méthode synthétiste, qui repose sur la mémoire et l'imagination plus que sur l'observation directe. Vuillard, d'abord réticent à l'idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu'il voit, finit, vers 1890, par s'essayer à ses premières oeuvres synthétistes. Jos Hessel est son marchand exclusif et son mécène. Sa femme, Lucy, est son modèle favori mais aussi sa maîtresse pendant de nombreuses années; il la représente dans L'Allée en 1907. Vuillard a représenté de nombreuses scènes d'intérieurs, notamment avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1928. La douce atmosphère de ces scènes de la vie quotidienne, dont il fait un sujet de prédilection, le qualifient comme artiste «intimiste». Il a cependant contesté trouver le plus d'inspiration dans ces «lieux familiers». «Vuillard ne faisait jamais poser ses modèles, il les surprenait chez eux, dans le décor qui leur était familier. Sa mère remplissait un

Auktionsarchiv: Los-Nr. 3
Auktion:
Datum:
19.12.2018
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Atelier Richelieu, 60, rue de Richelieu 75002 Paris
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