Beschreibung:

École SEVILLANE du milieu du XVIIesiècle, entourage de Francisco de ZURBARAN L’Annonciation Toile Restaurations anciennes Mid-17th century Sevillian school, circle of F. de Zurbaran, TheAnnunciation, canvas 54 x 30 CM • 21 1/4 X 11 3/4 IN. €3,000-4,000 Provenance Probablement Séville, Santa Paula, retable du Rosaire (); Probablement démonté du retable par Soult en 1810 (). Bibliographie Juan Agustín Ceán Bermúdez Diccionario histórico de los más ilustres profesores de Bellas Artes en España. TomeI, Madrid, Imprenta de la Viuda de Ibbara, 1800, p.380 (comme Cubrián). Justino Matute y Gaviria, «Adiciones y correcciones de D. Justino Matute y Gaviria al tomo IX del ‘Viaje de España’ de D. Antonio Ponz Aumentadas nuevamente. Carta IV.», Archivo Hispalense, TomeIV, 1888, Séville, E.Rasco, p.61-62 (comme Cubrián); César Peman, «El taller y los discípulos de Zurbarán», Exposición Zurbarán en el III Centenario de su Muerte, Casón del Buen Retiro, novembre1964-février1965, Madrid, Ministerio de Educación Nacional, 1964, p.87 (comme Zurbarán et atelier); Alfredo J. Morales Martinez, Enrique Valdivieso Gonzalez, Sevilla oculta: monasterios y conventos de clasura, Séville, Guadalquivir, 1987, p.122 (comme Cubrián); María Angeles Toajas Roger, «Zurbarán y el retablo del rosario de Santa Paula de Sevilla, o Francisco Cubrián, un pintor inexistente», in Atrio. Revista de Historia del Arte, 1990, p.9-10 (comme Zurbarán); Madre Cristina de la Cruz de Arteaga, El monasterio de Santa Paula, Séville, Guadalquivir, 1990, p.5 (comme Zurbarán); Enrique Valdivieso, in cat. exp., Alonso Cano espiritualidad y modernidad artistica, Hospital Real, Granada, 2001-2002, p.58, note 14; Odile Delenda, Francisco de Zurbaran, 1598-1644. Los conjuntos y el obrador, volume2, Madrid, 2010, p.397, n° II-76 (comme atelier de Zurbarán). Deux autres éléments provenant du même retable sont répertoriés: le Mariage de la Vierge (collection particulière, Delenda, op. cit. I, 77) et l’Adoration des bergers (vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 27octobre 2000 (Tajan), n°12; collection particulière; op. cit., II 78). Selon Odile Delenda, ce tableau, par son sujet et ses dimensions, pourrait avoir fait partie du retable du rosaire dans le monastère de Santa Paula à Séville. Cet ensemble comprenait six œuvres (l’Immaculée conception, Les fiançailles de la Vierge, l’Annonciation, la Visitation, la Naissance et l’Adoration des Bergers) avant d’être démonté en 1810. Elle pense avoir retrouvé trois huiles sur toile: la présente Annonciation, les Fiançailles de la Vierge (Madrid, collection Granados) et l’Adoration des Bergers (Paris, collection Walch). En 1810, sur ordre de Joseph, roi d’Espagne, les œuvres furent démontées du retable et emportées par le maréchal Soult. Les comptes du monastère mentionnent qu’en 1642 «mill reales» furent donnés à «Franco Çurbaran, pintor, por los quadros q hiço para el dho retablo». En 1800, Juan Agustín Ceán Bermúdez transcrivit le nom de ce peintre en «Francisco Cubrián» et lui attribua par conséquent les six tableaux exposés au monastère Santa Paula. À cause de la proximité stylistique, il imagina que ce Cubrián avait sans doute été élève de Zurbarán. Cette mention fut reprise par les historiens au cours du XIXe et du XXesiècle jusqu’à ce que, au début des années 1990, María Angeles Toajas Roger consulte l’original du document et se rende compte de la méprise de son prédécesseur qui avait lu «Cubrián» là où il fallait comprendre «Zurbarán». Comme le suggérait César Peman dès 1964, il est difficile de déterminer quelle partie de l’œuvre fut exécutée par Zurbarán lui-même et quelle partie est due à son atelier.