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Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

Ecole FRANCAISE vers 1800, suiveur de Pietro FABRIS

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.271 $ - 7.907 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.271 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

Ecole FRANCAISE vers 1800, suiveur de Pietro FABRIS

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.271 $ - 7.907 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.271 $
Beschreibung:

Les Zampognari et la Neuvaine de décembre à la Madone, à Naples Aquarelle et gouache 44 x 57,5 cm Porte au verso une étiquette découpée dans un ancien montage italie moderne Sonnez hautbois, résonnez musettes......... Cette belle feuille à la technique mixte, gouache et aquarelle, mettant en scène un groupe de personnages napolitains dans un paysage d'invention, n'est pas sans rappeler les scènes et les costumes à la gouache des artistes napolitains comme Saverio Della Gatta Alessandro D'Anna ou Luigi del Giudice Toutefois les postures comme les physionomies des personnages nous inclinent à pencher plutôt vers une école française ou une école suisse de la fin du XVIIIème siècle, tout début du XIXème siècle. Notre composition participe d'une tradition napolitaine toute particulière qui impressionnait fortement les Voyageurs du Grand Tour séjournant à Naples pendant les fêtes de Noël et de fin d'année: Les Zampognari et les neuvaines de décembre à la Madone. Un sujet très fortement inspirée sur le plan iconographique par Les scènes de la vie populaires et les costumes de Naples de l'artiste Pietro Fabris (actif de 1754 à 1786). L'Abbé Richard de Saint-Non, consacre lui aussi un chapitre sur les usages, le caractère et les costumes des Napolitains dans son monumental ouvrage Le Voyage Pittoresque ou la Description des Royaumes de Naples et de Sicile (tome 1, Paris, 1781 - chapitre 6 - pages 240 et suivantes). Les Zampognari et les Neuvaines à la Madone à Naples Chaque année à l'approche de l'hiver, les Zampognari, ces bergers musiciens, quittaient leurs villages perdus dans les montagnes des provinces les plus éloignées du Royaume: les Abruzzes, les Pouilles, les Calabres (en effet on distinguait la Calabre ultérieure et la Calabre citérieure) et la Basilicate (l'antique Lucanie), pour rejoindre Naples à pied. Leur venue annonçait la neuvaine de l'Immaculée Conception du 29 novembre au 7 décembre et surtout la neuvaine de Noël du 16 au 24 décembre, ces grands moments d'intense dévotion des Napolitains pour la Vierge Marie. Avec leur costume caractéristique, manteau de laine brune, veste en peau de mouton, chapeau noir, et leurs sandales nouées en losanges par des ficelles le long de leurs jambes, les Zampognari s'engageaient à jouer pendant neuf jours à la demande des familles. Leur musique monodique, douce et grave, se faisait alors entendre, là où se trouvait l'image de la Madone avec l'Enfant Jésus dans ses bras ou bien une crèche, partout dans les rues, les boutiques, les arrières cours des quartiers de la capitale du Royaume et de ses alentours. A la fin des tournées, ces familles leur offraient les gâteaux typiques de Noël, les mostaccioli et susamielli, ainsi que de l'argent. Ces gains devaient permettre aux Zampognari de vivre au retour dans leurs contrées le reste de l'année, et de pourvoir aux dots de leurs filles. Leurs instruments de musique étaient la zampogna et la cennamella. La zampogna est un instrument à vent semblable à la cornemuse, comportant un sac en peau, une anche, deux tuyaux mélodiques (un par main) accordés par tierces et par quintes, et un " bourdon " variable. La cennamella (ou chiaramella ou ciaramella) est un petit hautbois aux notes aigues et flûtées. Les instruments à cordes pouvaient aussi être utilisés par les Viggianesi, habitants de Viggiano, petite ville de la Basilicate dont la réputation était la facture de violons et harpes. Pietro Fabris le modèle des scènes de la vie populaire et des costumes du Royaume de Naples Pietro Fabris anglais de naissance, actif à Naples entre 1754 et 1786, commence à voir son rôle et son originalité reconnus pour ses Vedute, ses scènes de cour et de vie populaire napolitaines. Le pittoresque des rues de Naples avec ses métiers et ses différents modes de se vêtir l'ont impressionné au point d'en faire, pour la première fois dans l'iconographie napolitaine, un genre à part entière. Pietro Fabris aime représenter dans ses tableaux ces scènes et ces costumes

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
02.12.2011
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Les Zampognari et la Neuvaine de décembre à la Madone, à Naples Aquarelle et gouache 44 x 57,5 cm Porte au verso une étiquette découpée dans un ancien montage italie moderne Sonnez hautbois, résonnez musettes......... Cette belle feuille à la technique mixte, gouache et aquarelle, mettant en scène un groupe de personnages napolitains dans un paysage d'invention, n'est pas sans rappeler les scènes et les costumes à la gouache des artistes napolitains comme Saverio Della Gatta Alessandro D'Anna ou Luigi del Giudice Toutefois les postures comme les physionomies des personnages nous inclinent à pencher plutôt vers une école française ou une école suisse de la fin du XVIIIème siècle, tout début du XIXème siècle. Notre composition participe d'une tradition napolitaine toute particulière qui impressionnait fortement les Voyageurs du Grand Tour séjournant à Naples pendant les fêtes de Noël et de fin d'année: Les Zampognari et les neuvaines de décembre à la Madone. Un sujet très fortement inspirée sur le plan iconographique par Les scènes de la vie populaires et les costumes de Naples de l'artiste Pietro Fabris (actif de 1754 à 1786). L'Abbé Richard de Saint-Non, consacre lui aussi un chapitre sur les usages, le caractère et les costumes des Napolitains dans son monumental ouvrage Le Voyage Pittoresque ou la Description des Royaumes de Naples et de Sicile (tome 1, Paris, 1781 - chapitre 6 - pages 240 et suivantes). Les Zampognari et les Neuvaines à la Madone à Naples Chaque année à l'approche de l'hiver, les Zampognari, ces bergers musiciens, quittaient leurs villages perdus dans les montagnes des provinces les plus éloignées du Royaume: les Abruzzes, les Pouilles, les Calabres (en effet on distinguait la Calabre ultérieure et la Calabre citérieure) et la Basilicate (l'antique Lucanie), pour rejoindre Naples à pied. Leur venue annonçait la neuvaine de l'Immaculée Conception du 29 novembre au 7 décembre et surtout la neuvaine de Noël du 16 au 24 décembre, ces grands moments d'intense dévotion des Napolitains pour la Vierge Marie. Avec leur costume caractéristique, manteau de laine brune, veste en peau de mouton, chapeau noir, et leurs sandales nouées en losanges par des ficelles le long de leurs jambes, les Zampognari s'engageaient à jouer pendant neuf jours à la demande des familles. Leur musique monodique, douce et grave, se faisait alors entendre, là où se trouvait l'image de la Madone avec l'Enfant Jésus dans ses bras ou bien une crèche, partout dans les rues, les boutiques, les arrières cours des quartiers de la capitale du Royaume et de ses alentours. A la fin des tournées, ces familles leur offraient les gâteaux typiques de Noël, les mostaccioli et susamielli, ainsi que de l'argent. Ces gains devaient permettre aux Zampognari de vivre au retour dans leurs contrées le reste de l'année, et de pourvoir aux dots de leurs filles. Leurs instruments de musique étaient la zampogna et la cennamella. La zampogna est un instrument à vent semblable à la cornemuse, comportant un sac en peau, une anche, deux tuyaux mélodiques (un par main) accordés par tierces et par quintes, et un " bourdon " variable. La cennamella (ou chiaramella ou ciaramella) est un petit hautbois aux notes aigues et flûtées. Les instruments à cordes pouvaient aussi être utilisés par les Viggianesi, habitants de Viggiano, petite ville de la Basilicate dont la réputation était la facture de violons et harpes. Pietro Fabris le modèle des scènes de la vie populaire et des costumes du Royaume de Naples Pietro Fabris anglais de naissance, actif à Naples entre 1754 et 1786, commence à voir son rôle et son originalité reconnus pour ses Vedute, ses scènes de cour et de vie populaire napolitaines. Le pittoresque des rues de Naples avec ses métiers et ses différents modes de se vêtir l'ont impressionné au point d'en faire, pour la première fois dans l'iconographie napolitaine, un genre à part entière. Pietro Fabris aime représenter dans ses tableaux ces scènes et ces costumes

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
02.12.2011
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 4483 9520
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