Beschreibung:

École FRANÇAISE ou ITALIENNE vers 1800 d’après un modèle de Jean de BOLOGNE dit Giambologna (1529-1608) Vénus accroupie Bronze à patine brune à vernis translucide. H. 22,5 cm ŒUVRES EN RAPPORT : Jean de Bologne, Vénus accroupie, vers 1560, terre cuite avec traces de dorures, Florence, Musée Horne, n°inv. C.904 ; Vénus agenouillée, en train de se sécher, bronze, H. 25,5 cm, signé « I. B. F. », Florence, Musée national du Bargello, n°inv. 62 B ; Antonio Susini d’après un modèle de Jean de Bologne, Vénus accroupie, bronze à patine brun clair, H. 24,9 cm, N°35 gravé sous l’épaule gauche, Bath, Holburne of Menstrie Museum, n° inv. C.904 ; Antonio Susini d’après un modèle de Jean de Bologne, Baigneuse accroupie, bronze, H. 24,9 cm , The Robert Smith Collection ; XIXe siècle d’après un modèle de Jean de Bologne , Vénus accroupie , bronze à patine brune, H.23,5 cm, Paris , musée du Louvre, n°inv.OA9137 LITTERATURE EN RAPPORT : Béatrice Paolozzi Strozzi, Dimitrios Zikos, Giambologna gli dei, gli eroi, Firenze, Giunti, 2006, modèle répertorié sous le n° 18, pp. 199-200 ; Geneviève Bres-Bautier, Sophie Baratte, Les Bronzes de la Couronne, cat. Exp. Paris, Musée du Louvre, du 12 avril au 12 juillet 1999, modèle répertorié sous le n°35, p. 81 ; Anthony Radcliffe, Nicholas Penny, Art of the Renaissance 1500-1600, The Robert Smith Collection, Philip Wilson Publishe, 2004, pp. 188-191 et cat.18 p.199-200 ; Manfred Leithe-Jasper, “Venere dopo il bagno, prima e dopo la Venere Cesarini”, pp.189- Allen, Italian Renaissance and Baroque Bronzes in The Metropolitan Museum of Art. NY: The Metropolitan Museum of Art, 2022 ( en ligne) Alors qu’une terre cuite datée des années 1560 démontre très tôt l’intérêt de Giambologna (conservé au Horne Museum, Florence) pour le thème de la baigneuse accroupie au drapé, une toute première version en bronze est mentionnée en 1584 dans l’inventaire des collections romaines du cardinal Ferdinando de Médicis. Sans qu’il soit formellement avérée que ce soit cette dernière, une version gravée des initiales de l’artiste sur un bracelet enserrant le bras de Vénus est actuellement conservée au musée du Bargello à Florence, où elle sert de référence à toutes les autres versions postérieures répertoriées. Les nombreux collaborateurs de talents, notamment Susini, ont contribué à diffuser par la production de petits bronzes d’art l’image iconique du plus célèbre sculpteur maniériste de la fin du XVIe siècle. Inspiré du marbre hellénistique de la Vénus accroupie, modèle romain d’après un original grec du IIe siècle avant J.-C, attribué à Doidalsas de Bithynie, aujourd’hui conservé au musée des Offices, le modèle de la Vénus de Giambologna a connu une grande célébrité au cours des siècles et a été l’objet de nombreuses éditions successives, notamment, pour contenter les amateurs d’art européens séjournant en Italie lors de leur Grand Tour.