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Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

Ecole FRANCAISE du XIXe siècle

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.596 $ - 3.894 $
Zuschlagspreis:
5.200 €
ca. 6.750 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

Ecole FRANCAISE du XIXe siècle

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.596 $ - 3.894 $
Zuschlagspreis:
5.200 €
ca. 6.750 $
Beschreibung:

Promenade de l'empereur Napoléon III et de la reine Victoria probablement en forêt d'Osborne en août 1857 Signée en bas à gauche W. de V... (?) Huile sur toile 71 x 121 cm Vers 1857 Notes: Le peintre, vraisemblablement français d'après la particule de son nom, a représenté un équipage de veneurs français. En Angleterre, les chasses à courre n'avaient pas lieu à cette période de l'année. Il est probable que ce tableau soit donc une libre interprétation de la rencontre d'Osborne. La scène pourrait se situer au début du mois d'août 1857 lors de la visite de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie sur l'île de Wight à l'invitation de la Reine Victoria. Ce séjour permit d'apaiser les récentes tensions apparues entre la France et l'Angleterre liées à la question des Principautés, conséquences du traité de Paris de 1856. Victoria nota dans son journal: "Le séjour à Osborne aplanit les difficultés politiques qui s'étaient élevées entre les deux pays, et, remarqua l'empereur, avait joint l'utile à l'agréable". Ces quatre journées se déroulèrent dans une ambiance amicale et familiale, "teintées de rusticité" comme le souligna le Général Fleury. Dans son ouvrage Victoria et Napoléon III: une histoire d'amitié, Antoine d'Arjuzon précise, dans un chapitre consacré à la description de la rencontre d'Osborne, page 189: "La distraction de l'après midi est une promenade en char à banc jusqu'au village de Ryde".Au premier plan, parmi le groupe de personnages, il est possible d'identifier l'impératrice Eugénie (1) portant une ombrelle, un châle noir et une coiffe blanche (caractéristiques de la mode vers 1855), vêtue d'une crinoline lilas (une de ses couleurs préférées avec le mauve). Une gravure de 1856 réprésente l'Impératrice habillée exactement à l'identique lors de sa visite du fort de Ham. Lui faisant face, on devine, en redingote noire et culotte blanche, l'Empereur Napoléon III (2) dont le profil n'est pas sans rappeler celui des médaillons sculptés par Jules Peyre en 1853 d'après le buste officiel de l'Empereur réalisé par le Comte de Nieuwerke en 1852. Notons la présence, à ses pieds, d'un petit chien (3) de compagnie ressemblant de manière troublante au fidèle Ham, un beagle qui accompagna l'Empereur, dès 1841, de sa prison en Picardie à l'Elysée en 1848. Intégré à la communication présidentielle, Ham eut même les honneurs d'un tableau, peint en 1850 par Henriette Cappelaere, anticipant comme le souligne Juliette Glikmann, la pratique du first dog si populaire encore aujourd'hui. A proximité, on peut reconnaître de dos le couple royal d'Angleterre: le Prince Albert (4), favoris et calvitie caractéristiques; à son bras, la Reine Victoria (5) en crinoline jaune dont l'apparence correspond à l'esquisse Victoria, princesse royale pour l'Arrivée de S. M. la reine d'Angleterre au palais de Saint Cloud peinte vers 1855 par Charles-Louis Müller. Le Général Comte Fleury (6), aide de camp de l'empereur Napoléon III, décrivit dans ses mémoires ce voyage auquel il participa avec cinq autres dignitaires français proches du couple impérial. Il pourrait s'agir du personnage de profil en redingote verte, cheveux blancs, situé à l'extrême droite du groupe. Il est à noter que le séjour à Osborne reste la seule occasion où les monarques se côtoyèrent dans un cadre intime et champêtre loin de l'étiquette des cérémonies officielles. Bibliographie: - Antoine d'Arjuzon, Victoria et Napoléon III une histoire d'amitié, Atlantica, 2007, pages 179 à 192. - William Blanchard Jerrold, The life of Napoléon III, Longmans, Green, and co., Londres, 1882, volume IV, pages 136 à 139. - Collectif, Sous l'Empire des crinolines, catalogue d'exposition du musée Galliera, Paris Musées, 2008, page 41. - Collectif, Napoléon III et la reine Victoria: une visite à l'Exposition universelle de 1855, catalogue d'exposition, RMN éditions, 2008, pages 57 et 58. Illustration page 41 fig. 9 (cat. 48). - Collectif, Le comte de Nieuwerkerke, catalogue d'exposition, RMN editi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
29.05.2013
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Promenade de l'empereur Napoléon III et de la reine Victoria probablement en forêt d'Osborne en août 1857 Signée en bas à gauche W. de V... (?) Huile sur toile 71 x 121 cm Vers 1857 Notes: Le peintre, vraisemblablement français d'après la particule de son nom, a représenté un équipage de veneurs français. En Angleterre, les chasses à courre n'avaient pas lieu à cette période de l'année. Il est probable que ce tableau soit donc une libre interprétation de la rencontre d'Osborne. La scène pourrait se situer au début du mois d'août 1857 lors de la visite de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie sur l'île de Wight à l'invitation de la Reine Victoria. Ce séjour permit d'apaiser les récentes tensions apparues entre la France et l'Angleterre liées à la question des Principautés, conséquences du traité de Paris de 1856. Victoria nota dans son journal: "Le séjour à Osborne aplanit les difficultés politiques qui s'étaient élevées entre les deux pays, et, remarqua l'empereur, avait joint l'utile à l'agréable". Ces quatre journées se déroulèrent dans une ambiance amicale et familiale, "teintées de rusticité" comme le souligna le Général Fleury. Dans son ouvrage Victoria et Napoléon III: une histoire d'amitié, Antoine d'Arjuzon précise, dans un chapitre consacré à la description de la rencontre d'Osborne, page 189: "La distraction de l'après midi est une promenade en char à banc jusqu'au village de Ryde".Au premier plan, parmi le groupe de personnages, il est possible d'identifier l'impératrice Eugénie (1) portant une ombrelle, un châle noir et une coiffe blanche (caractéristiques de la mode vers 1855), vêtue d'une crinoline lilas (une de ses couleurs préférées avec le mauve). Une gravure de 1856 réprésente l'Impératrice habillée exactement à l'identique lors de sa visite du fort de Ham. Lui faisant face, on devine, en redingote noire et culotte blanche, l'Empereur Napoléon III (2) dont le profil n'est pas sans rappeler celui des médaillons sculptés par Jules Peyre en 1853 d'après le buste officiel de l'Empereur réalisé par le Comte de Nieuwerke en 1852. Notons la présence, à ses pieds, d'un petit chien (3) de compagnie ressemblant de manière troublante au fidèle Ham, un beagle qui accompagna l'Empereur, dès 1841, de sa prison en Picardie à l'Elysée en 1848. Intégré à la communication présidentielle, Ham eut même les honneurs d'un tableau, peint en 1850 par Henriette Cappelaere, anticipant comme le souligne Juliette Glikmann, la pratique du first dog si populaire encore aujourd'hui. A proximité, on peut reconnaître de dos le couple royal d'Angleterre: le Prince Albert (4), favoris et calvitie caractéristiques; à son bras, la Reine Victoria (5) en crinoline jaune dont l'apparence correspond à l'esquisse Victoria, princesse royale pour l'Arrivée de S. M. la reine d'Angleterre au palais de Saint Cloud peinte vers 1855 par Charles-Louis Müller. Le Général Comte Fleury (6), aide de camp de l'empereur Napoléon III, décrivit dans ses mémoires ce voyage auquel il participa avec cinq autres dignitaires français proches du couple impérial. Il pourrait s'agir du personnage de profil en redingote verte, cheveux blancs, situé à l'extrême droite du groupe. Il est à noter que le séjour à Osborne reste la seule occasion où les monarques se côtoyèrent dans un cadre intime et champêtre loin de l'étiquette des cérémonies officielles. Bibliographie: - Antoine d'Arjuzon, Victoria et Napoléon III une histoire d'amitié, Atlantica, 2007, pages 179 à 192. - William Blanchard Jerrold, The life of Napoléon III, Longmans, Green, and co., Londres, 1882, volume IV, pages 136 à 139. - Collectif, Sous l'Empire des crinolines, catalogue d'exposition du musée Galliera, Paris Musées, 2008, page 41. - Collectif, Napoléon III et la reine Victoria: une visite à l'Exposition universelle de 1855, catalogue d'exposition, RMN éditions, 2008, pages 57 et 58. Illustration page 41 fig. 9 (cat. 48). - Collectif, Le comte de Nieuwerkerke, catalogue d'exposition, RMN editi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
29.05.2013
Auktionshaus:
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60 av de la bourdonnais
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+33 (0)1 45561440
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