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Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

DURAND (É t.). Discours au vray du ballet dansé par le Roy, le dimanche XXIXe jour de janvier. M.VIC XVII. Avec les desseins, tant des machines et apparences différentes, que de tous les habits des masques. À Paris , P. Ballard , 1617 , in-4° de 34 f...

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 34.011 $ - 45.348 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

DURAND (É t.). Discours au vray du ballet dansé par le Roy, le dimanche XXIXe jour de janvier. M.VIC XVII. Avec les desseins, tant des machines et apparences différentes, que de tous les habits des masques. À Paris , P. Ballard , 1617 , in-4° de 34 f...

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 34.011 $ - 45.348 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

DURAND (É t.). Discours au vray du ballet dansé par le Roy, le dimanche XXIXe jour de janvier. M.VIC XVII. Avec les desseins, tant des machines et apparences différentes, que de tous les habits des masques. À Paris , P. Ballard , 1617 , in-4° de 34 ff. sign. A-H4, L2, chiff. [1]-34, maroquin citron janséniste, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, tranches dorées ( Mercier S r de Cuzin ). ÉDITION ORIGINALE. On connaît la rareté de ce livret ; seul un petit nombre nous est parvenu. Le ballet La Dé livrance de Renaud , une commande de Louis XIII et de son favori le duc de Luynes à Étienne Durand. Dansé par le roi le dimanche 29 janvier 1617, le ballet est accompagné de musiques de Guedeon, Boesset, Bataille et Jacques de Montmorency, dit Belleville, de chants et de tablatures pour le luth. Trois mois avant la chute du maréchal d’Ancre, il célèbre, à travers La Dé livrance de Renaud – un épisode de la Jérusalem délivré e du Tasse –, le triomphe du roi de France, nouveau Godefroy de Bouillon, dont la danse lui permit d’affirmer au monde son autorité en s’affranchissant de la tutelle de Marie de Médicis et de ses conseillers, comme Renaud se libérant du joug d’Armide. Le texte et la plupart des poèmes sont d’Étienne Durand, dont Colletet disait qu’il « dansait, chantait et touchait le luth à merveille… ». Fort goûté de Marie de Médicis, ce poète « baudelairien » fut condamné à mort l’année suivante en raison de son attachement à Concini et exécuté à l’âge de 25 ans. Lachèvre a publié son Livre d ’ amour , alors inédit, en 1909. Les décors furent imaginés par Thomas Francine (1571-1651), ingénieur italien venu de Toscane à la demande d’Henri IV. Il occupa la fonction de fontainier du roi. Ce ballet restera d’autant plus remarquable qu’une suite de gravures en perpétue les principales entrées et les décors. L’une des plus belles illustrations dessinées pour un livret de ballet. 13 planches à pleine page gravées à l’eau-forte par un artiste resté anonyme, représentant des scènes de danse, les acteurs étant parfois figurés en animaux, et les impressionnantes machineries utilisées pour le spectacle. Une belle suite d’initiales historiées, de bandeaux et de culs-de-lampe complète l’iconographie. Exemplaire du pianiste français Alfred Cortot (1877-1962), à belles marges. Considéré comme l’un des grands pianistes du XXe siècle, il fut aussi un pédagogue renommé. Il fonda en 1919, avec Auguste Manguot, l’École normale de musique de Paris. L’exemplaire a été établi par Émile Mercier qui exerça sous son nom de 1892 à 1910, année de sa mort. Très discrètes mouillures dans les fonds. Dimensions : 225 x 167 mm. Provenances : Alfred Cortot, avec son ex-libris et son timbre humide (n’apparaît pas au catalogue de sa vente en 1992) ; Paul et Marianne Gourary, avec leur ex-libris. Brunet, II, 738-739 (cite l’ex. Giraud/Solar en mar. rouge de Trautz-Bauzonnet) ; RISM, Recueil imprimé (1960), p. 459 (recense 3 exemplaires à Paris, un à Troyes et un à la Houghton Library ; census auquel il faut ajouter un exemplaire à la Staatliche Bibliothek des Kunstgewerbesmuseums) ; Christout, Le Ballet de cour au XVII e siècle. Iconographie thé matique , pl. 32, 33, 34, 142, 143, 144, 145, 153, 154 et 155 ; Soleine, III, p. 79, 3142 ; McGowan, L ’ Art du ballet de cour en France , CNRS, 1963, chap. VI ; McGowan, La Danse à la Renaissance , BNF, 2012, p. 66. Provenance

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
Auktion:
Datum:
20.02.2019
Auktionshaus:
Christie's
Paris
Beschreibung:

DURAND (É t.). Discours au vray du ballet dansé par le Roy, le dimanche XXIXe jour de janvier. M.VIC XVII. Avec les desseins, tant des machines et apparences différentes, que de tous les habits des masques. À Paris , P. Ballard , 1617 , in-4° de 34 ff. sign. A-H4, L2, chiff. [1]-34, maroquin citron janséniste, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, tranches dorées ( Mercier S r de Cuzin ). ÉDITION ORIGINALE. On connaît la rareté de ce livret ; seul un petit nombre nous est parvenu. Le ballet La Dé livrance de Renaud , une commande de Louis XIII et de son favori le duc de Luynes à Étienne Durand. Dansé par le roi le dimanche 29 janvier 1617, le ballet est accompagné de musiques de Guedeon, Boesset, Bataille et Jacques de Montmorency, dit Belleville, de chants et de tablatures pour le luth. Trois mois avant la chute du maréchal d’Ancre, il célèbre, à travers La Dé livrance de Renaud – un épisode de la Jérusalem délivré e du Tasse –, le triomphe du roi de France, nouveau Godefroy de Bouillon, dont la danse lui permit d’affirmer au monde son autorité en s’affranchissant de la tutelle de Marie de Médicis et de ses conseillers, comme Renaud se libérant du joug d’Armide. Le texte et la plupart des poèmes sont d’Étienne Durand, dont Colletet disait qu’il « dansait, chantait et touchait le luth à merveille… ». Fort goûté de Marie de Médicis, ce poète « baudelairien » fut condamné à mort l’année suivante en raison de son attachement à Concini et exécuté à l’âge de 25 ans. Lachèvre a publié son Livre d ’ amour , alors inédit, en 1909. Les décors furent imaginés par Thomas Francine (1571-1651), ingénieur italien venu de Toscane à la demande d’Henri IV. Il occupa la fonction de fontainier du roi. Ce ballet restera d’autant plus remarquable qu’une suite de gravures en perpétue les principales entrées et les décors. L’une des plus belles illustrations dessinées pour un livret de ballet. 13 planches à pleine page gravées à l’eau-forte par un artiste resté anonyme, représentant des scènes de danse, les acteurs étant parfois figurés en animaux, et les impressionnantes machineries utilisées pour le spectacle. Une belle suite d’initiales historiées, de bandeaux et de culs-de-lampe complète l’iconographie. Exemplaire du pianiste français Alfred Cortot (1877-1962), à belles marges. Considéré comme l’un des grands pianistes du XXe siècle, il fut aussi un pédagogue renommé. Il fonda en 1919, avec Auguste Manguot, l’École normale de musique de Paris. L’exemplaire a été établi par Émile Mercier qui exerça sous son nom de 1892 à 1910, année de sa mort. Très discrètes mouillures dans les fonds. Dimensions : 225 x 167 mm. Provenances : Alfred Cortot, avec son ex-libris et son timbre humide (n’apparaît pas au catalogue de sa vente en 1992) ; Paul et Marianne Gourary, avec leur ex-libris. Brunet, II, 738-739 (cite l’ex. Giraud/Solar en mar. rouge de Trautz-Bauzonnet) ; RISM, Recueil imprimé (1960), p. 459 (recense 3 exemplaires à Paris, un à Troyes et un à la Houghton Library ; census auquel il faut ajouter un exemplaire à la Staatliche Bibliothek des Kunstgewerbesmuseums) ; Christout, Le Ballet de cour au XVII e siècle. Iconographie thé matique , pl. 32, 33, 34, 142, 143, 144, 145, 153, 154 et 155 ; Soleine, III, p. 79, 3142 ; McGowan, L ’ Art du ballet de cour en France , CNRS, 1963, chap. VI ; McGowan, La Danse à la Renaissance , BNF, 2012, p. 66. Provenance

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
Auktion:
Datum:
20.02.2019
Auktionshaus:
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