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Auktionsarchiv: Los-Nr. 11

DIEU-BÂTON ATUA RAKAU Ile de Rarotonga, Archipel

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 203.885 $ - 271.847 $
Zuschlagspreis:
310.000 €
ca. 421.363 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 11

DIEU-BÂTON ATUA RAKAU Ile de Rarotonga, Archipel

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 203.885 $ - 271.847 $
Zuschlagspreis:
310.000 €
ca. 421.363 $
Beschreibung:

DIEU-BÂTON ATUA RAKAU Ile de Rarotonga, Archipel des Iles Cook Bois dur à patine brune brillante L. 145,5 cm Provenance: - Collection privée, Suisse - Anthony Ralph, Londres - Collection privée, acquis en 1979 - Sotheby's, Paris, 14 décembre 2011, reproduit sous le lot 85 Exposition: - Prêt de longue durée à l'Indianapolis Museum of Art, 27 octobre 1999 - 8 février 2011, inv. TR.9307/6 D'une formidable puissance, cette oeuvre remarquable appartient au corpus extrêmement restreint des Dieux-Bâtons ou atua rakau de Rarotonga, aux Iles Cook. L'ensemble des pièces sculptées apparentées, connues ou reproduites au sein des collections privées et publiques, se limiterait à une trentaine d'exemplaires, parmi lesquels moins de vingt bâtons complets comme celui-ci sont, à ce jour, connus. Trois sections distinctes composent l'oeuvre. Une tête classique du style et de grande taille le domine, les yeux nervurés en plis successifs délimitant un regard en amande; la partie basse dévolue au menton et aux lèvres taillées en lignes successives, inscrites de profil en un court motif en forme de palme. Les oreilles, incisées de part et d'autre du volume plein que seule la bouche déborde, s'inscrivent en un élément abstrait perpendiculaire à celui des yeux. L'ensemble du visage repose sur une forme triangulaire courbe, qui peut être comprise comme un bras aux nombreuses encoches longitudinales. Sculptées dans la stricte continuité de la ligne verticale joignant le front au menton, deux effigies en ronde-bosse. La première, orientée vers l'extérieur du bâton (ce qui en fait un personnage double dont le visage peut être lu des deux côtés), est décrite en posture assise, ou accroupie, bras et jambes repliés, et serait selon l'analyse d' Adrienne L. Kaeppler probablement féminine. Oldman notamment, consigne ce thème sur une oeuvre apparentée comme le dessin d'une chauve-souris en raison de ses grandes «oreilles». Lui tournant le dos, et reprenant donc le sens de lecture induit par le visage sommital, un second personnage, masculin cette fois, dont le sexe repose sur la hampe. Dans un second temps, le bâton est laissé vierge sur une longue aire, et sa surface plus étroite atteste, selon toute vraisemblance, la présence antérieure d'une enveloppante pièce de tapa retenue par des cordelettes végétales. Enfin, formant l'extrémité de l'objet, quatre personnages réunis deux à deux, les dernières effigies liées l'une à l'autre par une courte section verticale ajourée, l'ultime figure sculptée, de taille sensiblement plus importante, tendant un phallus surdimensionné et terminal. Outre ce type d'objet complet, deux autres ensembles de Dieux-Bâtons ont été identifiés. L'un se compose de la seule section supérieure, tête imposante et sommitale, et corps ouvragé d'une multitude de personnages secondaires. Il semble que ce sousgroupe comporte à la fois des bâtons complets, et des sections d'oeuvres, issues de pièces coupées. Le dernier type relevé réunit les extrémités inférieures de bâtons: phallus sculpté et personnages secondaires isolés ou par paire. Il est à peu près certain qu'il s'agit là du reliquat de bâtons complets tronçonnés par pudibonderie évangéliste. C'est à la fin du XVIIIème siècle que les navigateurs européens - et notablement James Cook lors de ses second et troisième voyage (1772-1775; 1776-1780), au cours desquels il accosta sur l'Ile d'Atiu - explorent la Polynésie, et plus particulièrement Tahiti et les Iles Australes. Les premiers contacts entre Occidentaux et insulaires auront lieu entre les mutins du Bounty en 1789, puis en 1814 avec l'équipage du Cumberland. En 1823 (ou 1827 selon les archives du British Museum), la London Missionary Society menée par le Révérend John Williams s'établit à Rarotonga. Des destructions massives et systématiques commencent alors en corolaire de la conversion généralisée des indigènes. Dans un zèle ravageur, les représentations des divinités locales, au panthéon desquelles figurent les Dieux-Bâtons, sont b

Auktionsarchiv: Los-Nr. 11
Auktion:
Datum:
06.06.2014
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

DIEU-BÂTON ATUA RAKAU Ile de Rarotonga, Archipel des Iles Cook Bois dur à patine brune brillante L. 145,5 cm Provenance: - Collection privée, Suisse - Anthony Ralph, Londres - Collection privée, acquis en 1979 - Sotheby's, Paris, 14 décembre 2011, reproduit sous le lot 85 Exposition: - Prêt de longue durée à l'Indianapolis Museum of Art, 27 octobre 1999 - 8 février 2011, inv. TR.9307/6 D'une formidable puissance, cette oeuvre remarquable appartient au corpus extrêmement restreint des Dieux-Bâtons ou atua rakau de Rarotonga, aux Iles Cook. L'ensemble des pièces sculptées apparentées, connues ou reproduites au sein des collections privées et publiques, se limiterait à une trentaine d'exemplaires, parmi lesquels moins de vingt bâtons complets comme celui-ci sont, à ce jour, connus. Trois sections distinctes composent l'oeuvre. Une tête classique du style et de grande taille le domine, les yeux nervurés en plis successifs délimitant un regard en amande; la partie basse dévolue au menton et aux lèvres taillées en lignes successives, inscrites de profil en un court motif en forme de palme. Les oreilles, incisées de part et d'autre du volume plein que seule la bouche déborde, s'inscrivent en un élément abstrait perpendiculaire à celui des yeux. L'ensemble du visage repose sur une forme triangulaire courbe, qui peut être comprise comme un bras aux nombreuses encoches longitudinales. Sculptées dans la stricte continuité de la ligne verticale joignant le front au menton, deux effigies en ronde-bosse. La première, orientée vers l'extérieur du bâton (ce qui en fait un personnage double dont le visage peut être lu des deux côtés), est décrite en posture assise, ou accroupie, bras et jambes repliés, et serait selon l'analyse d' Adrienne L. Kaeppler probablement féminine. Oldman notamment, consigne ce thème sur une oeuvre apparentée comme le dessin d'une chauve-souris en raison de ses grandes «oreilles». Lui tournant le dos, et reprenant donc le sens de lecture induit par le visage sommital, un second personnage, masculin cette fois, dont le sexe repose sur la hampe. Dans un second temps, le bâton est laissé vierge sur une longue aire, et sa surface plus étroite atteste, selon toute vraisemblance, la présence antérieure d'une enveloppante pièce de tapa retenue par des cordelettes végétales. Enfin, formant l'extrémité de l'objet, quatre personnages réunis deux à deux, les dernières effigies liées l'une à l'autre par une courte section verticale ajourée, l'ultime figure sculptée, de taille sensiblement plus importante, tendant un phallus surdimensionné et terminal. Outre ce type d'objet complet, deux autres ensembles de Dieux-Bâtons ont été identifiés. L'un se compose de la seule section supérieure, tête imposante et sommitale, et corps ouvragé d'une multitude de personnages secondaires. Il semble que ce sousgroupe comporte à la fois des bâtons complets, et des sections d'oeuvres, issues de pièces coupées. Le dernier type relevé réunit les extrémités inférieures de bâtons: phallus sculpté et personnages secondaires isolés ou par paire. Il est à peu près certain qu'il s'agit là du reliquat de bâtons complets tronçonnés par pudibonderie évangéliste. C'est à la fin du XVIIIème siècle que les navigateurs européens - et notablement James Cook lors de ses second et troisième voyage (1772-1775; 1776-1780), au cours desquels il accosta sur l'Ile d'Atiu - explorent la Polynésie, et plus particulièrement Tahiti et les Iles Australes. Les premiers contacts entre Occidentaux et insulaires auront lieu entre les mutins du Bounty en 1789, puis en 1814 avec l'équipage du Cumberland. En 1823 (ou 1827 selon les archives du British Museum), la London Missionary Society menée par le Révérend John Williams s'établit à Rarotonga. Des destructions massives et systématiques commencent alors en corolaire de la conversion généralisée des indigènes. Dans un zèle ravageur, les représentations des divinités locales, au panthéon desquelles figurent les Dieux-Bâtons, sont b

Auktionsarchiv: Los-Nr. 11
Auktion:
Datum:
06.06.2014
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
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Frankreich
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