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Auktionsarchiv: Los-Nr. 184

Diego GIACOMETTI (1902-1985)

Schätzpreis
750.000 € - 1.000.000 €
ca. 801.352 $ - 1.068.470 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 184

Diego GIACOMETTI (1902-1985)

Schätzpreis
750.000 € - 1.000.000 €
ca. 801.352 $ - 1.068.470 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Nous ne prendrons aucune enchères Live pour ce lot. Merci de contacter l'étude pour enchérir par téléphone. Grande table basse «aux crapauds avec raton, pigeon et lézards» de forme rectangulaire en bronze à patine brun-vert, structure constituée de quatre pieds d'angle sculptés accueillant une entretoise en X ornée d'une coupelle et d'animaux en ronde-bosse, plateau en verre (petit éclat à un angle). Exemplaire unique, vers 1976. Hauteur: 46 cm - Longueur: 121 cm Profondeur: 96 cm Provenance: - Commande spéciale réalisée par l'artiste pour Barbara Wirth († 2013). - Chez Didier et Barbara Wirth à Saint-Cloud puis place du Palais-Bourbon à Paris. Exposition: 1986, Paris, Musée des Arts Décoratifs, Diego Giacometti Bibliographie: - Daniel Marchesseau, Diego Giacometti Édition Hermann, Paris, 1986, rééd. 2005, notre table est reproduite p. 131. - La table est photographiée à Saint-Cloud dans “The Peak of Chic - Wirthy Design” (http://thepeakofchic.blogspot.fr). Avis aux acheteurs: Le droit de suite est à la charge du vendeur. Lors de l'exposition Diego Giacometti organisée en février 1986 au musée des Arts décoratifs à Paris quelques mois après sa disparition le 15 juillet 1985 - la seule à ce jour en France -le visiteur se prenait à rêver devant un mobilier aussi poétique qu'évocateur, révélant tout un univers privé en quelque sorte - au sens le plus exclusif du terme - chacun de ses meubles ayant répondu à une commande particulière au sculpteur suisse alors le plus méconnu du XXe siècle. Ainsi la table basse la plus spectaculaire de cette large sélection qui réunissait dans la nef centrale du bâtiment une centaine de sièges, tables, luminaires, accessoires divers et sujets animaliers, était elle présentée en majesté sur un podium permettant de distinguer au mieux tout un bestiaire cocasse perché sur les entretoises de ce meuble d'exception. Celui-ci avait été spécialement composé pour le grand salon de Barbara Wirth dans une ancienne demeure patricienne du XVIIIe siècle que son mari Didier avait rénovée en 1967 à Saint-Cloud près du château de Montretout, avant d'être réinstallé en 1977 au centre de leur lumineux appartement de la Place du Palais Bourbon. L'histoire vaut d'être contée: quelques mois en effet après la disparition prématurée de son frère aîné Alberto en janvier 1966 - avec lequel il avait formé pendant un demi-siècle un duo fusionnel, Diego, avec sa modestie légendaire en regard des succès de ses mentors familiaux, Giovanni son père et Augusto son cousin, avant naturellement Alberto, accepta enfin d'exercer pleinement son propre talent orienté depuis toujours vers les arts décoratifs. Derrière une silhouette émaciée volontairement rustique, ce «meublier» discret, comme il acceptait de mal se définir, cachait, dans le silence de son atelier au-delà de Montparnasse, une inclination secrète pour la séduction. Après plusieurs dîners animés chez Carmen Colle-Baron, qui avait été la brillante égérie de Christian Dior et de Balthus, il avait noué une amitié féconde avec l'élégante et juvénile Barbara Wirth dont il admirait l'empathie communicative alors qu'elle venait de lancer rue de Tournon le bureau parisien du designer britannique David Hicks. «Vos désirs sont des ordres» lui aurait-il peut-être murmuré pour que la puissante structure de bronze de sa table monumentale soit animée d'une plaisante ménagerie campagnarde où gazouillent à l'encan un petit mulot sylvestre bien campé sur ses pattes, deux crapauds sonneurs au pied d'une rafraîchissante écuelle, deux lézards lézardant et une petite grenouille à l'arrêt sous le regard gourmand d'un merle noir prêt à... vocaliser. Barbara, notre belle jardinière et paysagiste émérite, fut belle et bien séduite sur le champ ! Daniel MARCHESSEAU Conservateur général honoraire du Patrimoine, auteur de la biographie Diego Giacometti éd. Hermann, Paris, 1986, rééd. 2005.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 184
Auktion:
Datum:
08.03.2017
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Nous ne prendrons aucune enchères Live pour ce lot. Merci de contacter l'étude pour enchérir par téléphone. Grande table basse «aux crapauds avec raton, pigeon et lézards» de forme rectangulaire en bronze à patine brun-vert, structure constituée de quatre pieds d'angle sculptés accueillant une entretoise en X ornée d'une coupelle et d'animaux en ronde-bosse, plateau en verre (petit éclat à un angle). Exemplaire unique, vers 1976. Hauteur: 46 cm - Longueur: 121 cm Profondeur: 96 cm Provenance: - Commande spéciale réalisée par l'artiste pour Barbara Wirth († 2013). - Chez Didier et Barbara Wirth à Saint-Cloud puis place du Palais-Bourbon à Paris. Exposition: 1986, Paris, Musée des Arts Décoratifs, Diego Giacometti Bibliographie: - Daniel Marchesseau, Diego Giacometti Édition Hermann, Paris, 1986, rééd. 2005, notre table est reproduite p. 131. - La table est photographiée à Saint-Cloud dans “The Peak of Chic - Wirthy Design” (http://thepeakofchic.blogspot.fr). Avis aux acheteurs: Le droit de suite est à la charge du vendeur. Lors de l'exposition Diego Giacometti organisée en février 1986 au musée des Arts décoratifs à Paris quelques mois après sa disparition le 15 juillet 1985 - la seule à ce jour en France -le visiteur se prenait à rêver devant un mobilier aussi poétique qu'évocateur, révélant tout un univers privé en quelque sorte - au sens le plus exclusif du terme - chacun de ses meubles ayant répondu à une commande particulière au sculpteur suisse alors le plus méconnu du XXe siècle. Ainsi la table basse la plus spectaculaire de cette large sélection qui réunissait dans la nef centrale du bâtiment une centaine de sièges, tables, luminaires, accessoires divers et sujets animaliers, était elle présentée en majesté sur un podium permettant de distinguer au mieux tout un bestiaire cocasse perché sur les entretoises de ce meuble d'exception. Celui-ci avait été spécialement composé pour le grand salon de Barbara Wirth dans une ancienne demeure patricienne du XVIIIe siècle que son mari Didier avait rénovée en 1967 à Saint-Cloud près du château de Montretout, avant d'être réinstallé en 1977 au centre de leur lumineux appartement de la Place du Palais Bourbon. L'histoire vaut d'être contée: quelques mois en effet après la disparition prématurée de son frère aîné Alberto en janvier 1966 - avec lequel il avait formé pendant un demi-siècle un duo fusionnel, Diego, avec sa modestie légendaire en regard des succès de ses mentors familiaux, Giovanni son père et Augusto son cousin, avant naturellement Alberto, accepta enfin d'exercer pleinement son propre talent orienté depuis toujours vers les arts décoratifs. Derrière une silhouette émaciée volontairement rustique, ce «meublier» discret, comme il acceptait de mal se définir, cachait, dans le silence de son atelier au-delà de Montparnasse, une inclination secrète pour la séduction. Après plusieurs dîners animés chez Carmen Colle-Baron, qui avait été la brillante égérie de Christian Dior et de Balthus, il avait noué une amitié féconde avec l'élégante et juvénile Barbara Wirth dont il admirait l'empathie communicative alors qu'elle venait de lancer rue de Tournon le bureau parisien du designer britannique David Hicks. «Vos désirs sont des ordres» lui aurait-il peut-être murmuré pour que la puissante structure de bronze de sa table monumentale soit animée d'une plaisante ménagerie campagnarde où gazouillent à l'encan un petit mulot sylvestre bien campé sur ses pattes, deux crapauds sonneurs au pied d'une rafraîchissante écuelle, deux lézards lézardant et une petite grenouille à l'arrêt sous le regard gourmand d'un merle noir prêt à... vocaliser. Barbara, notre belle jardinière et paysagiste émérite, fut belle et bien séduite sur le champ ! Daniel MARCHESSEAU Conservateur général honoraire du Patrimoine, auteur de la biographie Diego Giacometti éd. Hermann, Paris, 1986, rééd. 2005.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 184
Auktion:
Datum:
08.03.2017
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
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