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Auktionsarchiv: Los-Nr. 106

Damien HIRST (né en 1965) VIRGIN-EXPOSED, 2005

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 196.790 $ - 262.387 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 106

Damien HIRST (né en 1965) VIRGIN-EXPOSED, 2005

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 196.790 $ - 262.387 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Maurizio CATTELAN (né en 1960) - 43.500.000, 1992 Deux coffres-fort forcés signé, titré et daté au dos d'un des deux coffres-fort "Cattelan, 92, -43.500.000 " Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Two cracked safes Signed, titled and dated on the reverse of one of the two safes "Cattelan, 92, -43.500.000 " Hauteur : 73 Largeur : 85 Profondeur : 32 cm Provenance : Collection particulière européenne. Expositions : Coll.Priv. Artisti degli ultimi anni nelle collezioni private milanesi, Milan, Palazzo delle Stelline, mai à juin 1994 Bibliographie : Coll.Priv. Artisti degli ultimi anni nelle collezioni private milanesi, Éditions Mazzotta, Milan 1994, reproduit p.24 Maurizio Cattelan Éditions Centre d'art de Brétigny-Sur-Orge, Le Consortium Dijon, Galerie Emmanuel Perrotin, Paris, 1998, reproduit au catalogue, non paginé Commentaire : -43.500.000 : voilà la valeur du forfait, le montant exact manquant après le passage d'un astucieux voleur dans la boutique d'un joailler. Fracturé, vidé de son contenu, le coffre déchu trône, récupéré par l'artiste Maurizio Cattelan et exhibant ses blessures, sa carapace violentée. L'artiste italien laisse libre cours à une forme de fascination qui nous gagne pour l'habilité du voleur, la somme dérobée et la gageure que représente un tel larcin, à commencer par la découpe, laborieuse, du métal. Insolent, frondeur, l'artiste italien, né à Padoue en 1960, n'a jamais caché son attirance pour tout ce qui relève de la transgression. L'apologie du crime comme mode de questionnement apparaît très tôt dans son oeuvre. Usurpateur, Cattelan l'est en effet quand il s'approprie ces coffres ou lorsqu' il reproduit à l'identique et sous son propre nom l'exposition de l'artiste Carsten Höller présentée dans la galerie d'à côté. Voleur, Cattelan l'aurait bien voulu, lorsqu'invité en 1996 au De Appel d'Amsterdam, il entreprend de subtiliser l'intégralité des oeuvres exposées par un autre artiste pour monter sa propre exposition. Seule l'intervention de la police parvient à stopper le trublion italien… Si Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, laissait sa carte de visite sur les lieux du crime, la signature du voleur prend dans cette oeuvre la forme d'un trou béant auquel l'artiste adjoint son paraphe, imperturbablement apposé au dos du coffre. Du voleur à l'artiste, il n'y aurait donc qu'un pas… Mais qui est l'auteur ? Si l'impertinence de Cattelan séduit, l'acte vient interroger toute la tradition de l'histoire de l'art occidental où la valeur de l'oeuvre, monétaire et symbolique, naît de la signature. Que vaut cette marque absolue et vaut-elle pour ellemême ? Simple déplacement d'un objet utilitaire pour l'ériger en oeuvre, le geste de Cattelan se pose dans la droite ligne de Marcel Duchamp et ces coffres-forts évoque son ancêtre le Porte-bouteille (1914) tel un pied-de-nez redoublé au monde de l'art. Enfant terrible de l'art contemporain, Maurizio Cattelan semble en effet ne reculer devant rien. À l'imposture dont il joue volontiers, Maurizio Cattelan adjoint très tôt la volatilisation pure et simple de l'artiste. Présentant un simple papier portant l'inscription Torno subito (Je reviens tout de suite), sa première exposition personnelle en 1989 donne le ton. La même année, c'est un certificat médical l'excusant que l'artiste envoie en guise d'oeuvre au responsable de l'institution qui l'expose. Au Castello di Rivoli en 1997 enfin, le seul signe de son passage se résume à des draps noués ensemble se balançant le long de la façade, simulation de sa fuite pure et simple par la fenêtre. Si Maurizio Cattelan s'ingénie à être celui qui ne se trouve pas où on l'attend et vice versa, sa étermination et son radicalisme mêlés de désinvolture n'ont pas d'équivalent. Autodidacte et issu d'un milieu populaire, Maurizio Cattelan dont l'oeuvre tourne volontiers en dérision les valeurs du travail et de l'argent n'épargne rien ni personne et surtout pas le monde de l'art. « Comment accéder à la notoriété dans ce mi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 106
Auktion:
Datum:
01.12.2012 - 04.12.2012
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Maurizio CATTELAN (né en 1960) - 43.500.000, 1992 Deux coffres-fort forcés signé, titré et daté au dos d'un des deux coffres-fort "Cattelan, 92, -43.500.000 " Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Two cracked safes Signed, titled and dated on the reverse of one of the two safes "Cattelan, 92, -43.500.000 " Hauteur : 73 Largeur : 85 Profondeur : 32 cm Provenance : Collection particulière européenne. Expositions : Coll.Priv. Artisti degli ultimi anni nelle collezioni private milanesi, Milan, Palazzo delle Stelline, mai à juin 1994 Bibliographie : Coll.Priv. Artisti degli ultimi anni nelle collezioni private milanesi, Éditions Mazzotta, Milan 1994, reproduit p.24 Maurizio Cattelan Éditions Centre d'art de Brétigny-Sur-Orge, Le Consortium Dijon, Galerie Emmanuel Perrotin, Paris, 1998, reproduit au catalogue, non paginé Commentaire : -43.500.000 : voilà la valeur du forfait, le montant exact manquant après le passage d'un astucieux voleur dans la boutique d'un joailler. Fracturé, vidé de son contenu, le coffre déchu trône, récupéré par l'artiste Maurizio Cattelan et exhibant ses blessures, sa carapace violentée. L'artiste italien laisse libre cours à une forme de fascination qui nous gagne pour l'habilité du voleur, la somme dérobée et la gageure que représente un tel larcin, à commencer par la découpe, laborieuse, du métal. Insolent, frondeur, l'artiste italien, né à Padoue en 1960, n'a jamais caché son attirance pour tout ce qui relève de la transgression. L'apologie du crime comme mode de questionnement apparaît très tôt dans son oeuvre. Usurpateur, Cattelan l'est en effet quand il s'approprie ces coffres ou lorsqu' il reproduit à l'identique et sous son propre nom l'exposition de l'artiste Carsten Höller présentée dans la galerie d'à côté. Voleur, Cattelan l'aurait bien voulu, lorsqu'invité en 1996 au De Appel d'Amsterdam, il entreprend de subtiliser l'intégralité des oeuvres exposées par un autre artiste pour monter sa propre exposition. Seule l'intervention de la police parvient à stopper le trublion italien… Si Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, laissait sa carte de visite sur les lieux du crime, la signature du voleur prend dans cette oeuvre la forme d'un trou béant auquel l'artiste adjoint son paraphe, imperturbablement apposé au dos du coffre. Du voleur à l'artiste, il n'y aurait donc qu'un pas… Mais qui est l'auteur ? Si l'impertinence de Cattelan séduit, l'acte vient interroger toute la tradition de l'histoire de l'art occidental où la valeur de l'oeuvre, monétaire et symbolique, naît de la signature. Que vaut cette marque absolue et vaut-elle pour ellemême ? Simple déplacement d'un objet utilitaire pour l'ériger en oeuvre, le geste de Cattelan se pose dans la droite ligne de Marcel Duchamp et ces coffres-forts évoque son ancêtre le Porte-bouteille (1914) tel un pied-de-nez redoublé au monde de l'art. Enfant terrible de l'art contemporain, Maurizio Cattelan semble en effet ne reculer devant rien. À l'imposture dont il joue volontiers, Maurizio Cattelan adjoint très tôt la volatilisation pure et simple de l'artiste. Présentant un simple papier portant l'inscription Torno subito (Je reviens tout de suite), sa première exposition personnelle en 1989 donne le ton. La même année, c'est un certificat médical l'excusant que l'artiste envoie en guise d'oeuvre au responsable de l'institution qui l'expose. Au Castello di Rivoli en 1997 enfin, le seul signe de son passage se résume à des draps noués ensemble se balançant le long de la façade, simulation de sa fuite pure et simple par la fenêtre. Si Maurizio Cattelan s'ingénie à être celui qui ne se trouve pas où on l'attend et vice versa, sa étermination et son radicalisme mêlés de désinvolture n'ont pas d'équivalent. Autodidacte et issu d'un milieu populaire, Maurizio Cattelan dont l'oeuvre tourne volontiers en dérision les valeurs du travail et de l'argent n'épargne rien ni personne et surtout pas le monde de l'art. « Comment accéder à la notoriété dans ce mi

Auktionsarchiv: Los-Nr. 106
Auktion:
Datum:
01.12.2012 - 04.12.2012
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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