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Auktionsarchiv: Los-Nr. 17

[Curiosa]

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.628 $ - 6.047 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 17

[Curiosa]

Schätzpreis
3.000 € - 5.000 €
ca. 3.628 $ - 6.047 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

[Curiosa] Julie, ou j’ai sauvé ma rose. A Hambourg, et se trouve à Paris chez les marchands de nouveautés, 1807. 2 tomes en un volume in-12 (163 x 92 mm). Basane fauve racinée, dos lisse orné de fers dorés, pièces de titre et de tomaison de veau vieux rose, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). Rousseurs éparses et petite mouillure dans l’angle inférieur de la p. 3. Discrètes restaurations aux coins, aux coiffes et aux mors. LE PREMIER TEXTE ÉROTIQUE ÉCRIT PAR UNE FEMME. Édition originale d'une insigne rareté de ce roman saphique, enrichie d’une gravure coloriée figurant une scène lesbienne entre les pages 228-229 de la seconde partie. Cette gravure, placée ultérieurement, provient d’une rarissime édition illustrée d’Un été à la campagne, datée 1868 mais publiée clandestinement à Bruxelles par Christiaens en 1875. Elle illustre un passage de la "lettre vingt septième "intitulée "Albertine à Adèle". Le graveur serait un certain "F.L." [J. Frédéric Lukkow]. La paternité de ce texte est controversée. Paul Lacroix l’a attribuée à la comtesse de Choiseul-Meuse, femme de lettres et maîtresse du chansonnier Gouffé, réfutant l’attribution à Mme Guyot en collaboration avec le vaudevilliste Balisson de Rougemont. Ce roman rencontra un vif succès. Cette édition "fut donc promptement épuisée, et les exemplaires, que les cabinets de lecture s'étaient partagés à l'envi, ne tardèrent pas à être bien fatigués et très maltraités" (Julie, ou j'ai sauvé ma rose, Bruxelles, Gay et Doucé, 1882 ; notice de P.-L. [Paul Lacroix] Jacob, p. III). Le titre porte l’épigraphe de précaution : "La mère en défendra la lecture à sa fille", que Sade se plut de détourner dans La Philosophie dans le boudoir (voir lot 39). L’ouvrage a été mis à l’index en 1825 et sa destruction ordonnée, en raison de ses obscénités, par jugement du tribunal correctionnel de la Seine, du 12 juillet 1827. Nous tenons à remercier vivement Jacques Duprilot pour son aide précieuse. Référence : Pia, Enfer, I, 662. -- Gay, p. 197. -- B.N. Enfer, 339 (le tome premier seul).Condition reportRousseurs éparses et petite mouillure dans l'angle inférieur de la p. 3. Discrètes restaurations aux coins, aux coiffes et aux mors. "

Auktionsarchiv: Los-Nr. 17
Auktion:
Datum:
11.05.2021
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

[Curiosa] Julie, ou j’ai sauvé ma rose. A Hambourg, et se trouve à Paris chez les marchands de nouveautés, 1807. 2 tomes en un volume in-12 (163 x 92 mm). Basane fauve racinée, dos lisse orné de fers dorés, pièces de titre et de tomaison de veau vieux rose, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). Rousseurs éparses et petite mouillure dans l’angle inférieur de la p. 3. Discrètes restaurations aux coins, aux coiffes et aux mors. LE PREMIER TEXTE ÉROTIQUE ÉCRIT PAR UNE FEMME. Édition originale d'une insigne rareté de ce roman saphique, enrichie d’une gravure coloriée figurant une scène lesbienne entre les pages 228-229 de la seconde partie. Cette gravure, placée ultérieurement, provient d’une rarissime édition illustrée d’Un été à la campagne, datée 1868 mais publiée clandestinement à Bruxelles par Christiaens en 1875. Elle illustre un passage de la "lettre vingt septième "intitulée "Albertine à Adèle". Le graveur serait un certain "F.L." [J. Frédéric Lukkow]. La paternité de ce texte est controversée. Paul Lacroix l’a attribuée à la comtesse de Choiseul-Meuse, femme de lettres et maîtresse du chansonnier Gouffé, réfutant l’attribution à Mme Guyot en collaboration avec le vaudevilliste Balisson de Rougemont. Ce roman rencontra un vif succès. Cette édition "fut donc promptement épuisée, et les exemplaires, que les cabinets de lecture s'étaient partagés à l'envi, ne tardèrent pas à être bien fatigués et très maltraités" (Julie, ou j'ai sauvé ma rose, Bruxelles, Gay et Doucé, 1882 ; notice de P.-L. [Paul Lacroix] Jacob, p. III). Le titre porte l’épigraphe de précaution : "La mère en défendra la lecture à sa fille", que Sade se plut de détourner dans La Philosophie dans le boudoir (voir lot 39). L’ouvrage a été mis à l’index en 1825 et sa destruction ordonnée, en raison de ses obscénités, par jugement du tribunal correctionnel de la Seine, du 12 juillet 1827. Nous tenons à remercier vivement Jacques Duprilot pour son aide précieuse. Référence : Pia, Enfer, I, 662. -- Gay, p. 197. -- B.N. Enfer, 339 (le tome premier seul).Condition reportRousseurs éparses et petite mouillure dans l'angle inférieur de la p. 3. Discrètes restaurations aux coins, aux coiffes et aux mors. "

Auktionsarchiv: Los-Nr. 17
Auktion:
Datum:
11.05.2021
Auktionshaus:
Sotheby's
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