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Auktionsarchiv: Los-Nr. 0852

Correspondance entre Achille Chavée et

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 271 $ - 407 $
Zuschlagspreis:
1.500 €
ca. 2.038 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 0852

Correspondance entre Achille Chavée et

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 271 $ - 407 $
Zuschlagspreis:
1.500 €
ca. 2.038 $
Beschreibung:

Correspondance entre Achille Chavée et Noël Arnaud, datée entre le 15 août 1957 et le 21 septembre 1962. Comporte 27 lettres mss. ou tapuscrites ainsi que 2 cartes relatives à la publication de plusieurs ouvrages d'Achille Chavée, dont "Quatrains pour Hélène" (1958), "L'Enseignement libre" (1958) et "L'Eléphant blanc" (1961). A propos des "Quatrains pour Hélène", Noël Arnaud lui écrira : "Dès la première ligne, on est saisi comme les arêtes de cristal sur un fond de velours noir. (...) c'est un admirable et fantastique dialogue au creux d'une main d'homme dont chaque ride est un monde, le monde. J'aime ce livre et je t'admire profondément, Chavée". Concernant "L'Enseignement libre", Achille Chavée a décidé de le dédier à son ami Noël Arnaud, ce dernier lui répondra : "L'Enseignement libre a été un ravissement pour moi. Oui, pour sa beauté ; oui, pour son exactitude ; oui, pour la matière blanche ; oui, pour la matière grise. Tu as su admirablement composer ce livre et faire en sorte qu'il émeuve à la fois et qu'il donne à penser. Je tiens pour un honneur et pour une grâce qu'il me soit dédié". Le fil conducteur de cette correspondance concerne principalement une étude que compte entreprendre Noël Arnaud sur l'oeuvre d'Achille Chavée. Pour l'aider dans son travail, il lui demande de lui envoyer une note sur ses "origines intellectuelles", ses "coordonnées" comme dirait Breton. Achille Chavée tarde à répondre à sa demande : "Je suis vraiment impardonnable à ton égard. Voilà que tu me proposes d'écrire sur moi un article important dans la Nouvelle revue critique et je ne fais rien pour te permettre de le faire. Après j'irai me plaindre de ne pas être plus connu. Je suis complètement fautif mais j'ai des excuses, néanmoins". Un peu plus tard, il confirmera son envie de voir publier un choix de ses poèmes "Ce serait la meilleure manière de me faire connaître en France et ce serait également très utile pour la Belgique car beaucoup de mes recueils sont absolument épuisés". Noël Arnaud évoque ensuite une anthologie sur son oeuvre : "Je songe, comme toi, à Seghers pour une anthologie de ton oeuvre : il faut qu'une bonne occasion se présente de lui en parler, et cette bonne occasion doit revêtir la forme d'un week-end à la campagne chez un ami commun". A partir de 1960, Achille Chavée s'impatiente et s'inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son ami : "Je ne sais plus rien de toi. A croire que tu es fâché cependant que je me demande qu'elle pourrait en être la raison. lors de notre dernière rencontre à Paris nous avions quelques projets". En septembre 1962, Achille Chavée lui exprime son agacement : "Je t'écris à nouveau pour te demander où en sont les travaux que tu devais me consacrer ! Tu avais parlé d'un article dans la revue "Critique". Tu avais parlé d'une étude plus vaste à laquelle nous aurions pu intéresser Seghers pour sa collection "Poètes d'aujourd'hui". Mais je vois que les années passent et que tu ne m'annonces rien de positif". Quelques temps auparavant, Noël Arnaud lui avait déclaré : "Rien n'est abandonné, mon cher Achille, rassure-toi, mais tout est long et difficile". En marge de ces pricipaux sujets, sont également évoqués, un repas chez Arnaud en compagnie de Chavée, Balthazar et Bury ; la cote faible de l'artiste Pruna ou encore une lettre de Noël Arnaud à Pol Bury relative à une demande d'ouvrages de Chavée : "Démerde-toi pour me donner satisfaction, même si tu dois piller quelques confrères. On mettra ce forfait sur le compte de Lumumba, qui ne risque plus rien". Dans certaines lettres, Chavée évoque ses problèmes de santé ou ses déboires amoureux : "Il faut dire que je ne suis pas heureux. Ma femme m'a encore quitté depuis un mois. C'est peut-être la 50ème fois mais c'est peut-être aussi la dernière. C'est une lunatique, qui part, qui revient, qui repart et tout cela bouleverse beaucoup ma vie".

Auktionsarchiv: Los-Nr. 0852
Auktion:
Datum:
20.06.2014
Auktionshaus:
Alain Ferraton
Chaussée de Charleroi 162/8
1060 Bruxelles
Belgien
lesventes@ferraton.be
+32.(0)2 5386917
+32 (0)2 5374605
Beschreibung:

Correspondance entre Achille Chavée et Noël Arnaud, datée entre le 15 août 1957 et le 21 septembre 1962. Comporte 27 lettres mss. ou tapuscrites ainsi que 2 cartes relatives à la publication de plusieurs ouvrages d'Achille Chavée, dont "Quatrains pour Hélène" (1958), "L'Enseignement libre" (1958) et "L'Eléphant blanc" (1961). A propos des "Quatrains pour Hélène", Noël Arnaud lui écrira : "Dès la première ligne, on est saisi comme les arêtes de cristal sur un fond de velours noir. (...) c'est un admirable et fantastique dialogue au creux d'une main d'homme dont chaque ride est un monde, le monde. J'aime ce livre et je t'admire profondément, Chavée". Concernant "L'Enseignement libre", Achille Chavée a décidé de le dédier à son ami Noël Arnaud, ce dernier lui répondra : "L'Enseignement libre a été un ravissement pour moi. Oui, pour sa beauté ; oui, pour son exactitude ; oui, pour la matière blanche ; oui, pour la matière grise. Tu as su admirablement composer ce livre et faire en sorte qu'il émeuve à la fois et qu'il donne à penser. Je tiens pour un honneur et pour une grâce qu'il me soit dédié". Le fil conducteur de cette correspondance concerne principalement une étude que compte entreprendre Noël Arnaud sur l'oeuvre d'Achille Chavée. Pour l'aider dans son travail, il lui demande de lui envoyer une note sur ses "origines intellectuelles", ses "coordonnées" comme dirait Breton. Achille Chavée tarde à répondre à sa demande : "Je suis vraiment impardonnable à ton égard. Voilà que tu me proposes d'écrire sur moi un article important dans la Nouvelle revue critique et je ne fais rien pour te permettre de le faire. Après j'irai me plaindre de ne pas être plus connu. Je suis complètement fautif mais j'ai des excuses, néanmoins". Un peu plus tard, il confirmera son envie de voir publier un choix de ses poèmes "Ce serait la meilleure manière de me faire connaître en France et ce serait également très utile pour la Belgique car beaucoup de mes recueils sont absolument épuisés". Noël Arnaud évoque ensuite une anthologie sur son oeuvre : "Je songe, comme toi, à Seghers pour une anthologie de ton oeuvre : il faut qu'une bonne occasion se présente de lui en parler, et cette bonne occasion doit revêtir la forme d'un week-end à la campagne chez un ami commun". A partir de 1960, Achille Chavée s'impatiente et s'inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son ami : "Je ne sais plus rien de toi. A croire que tu es fâché cependant que je me demande qu'elle pourrait en être la raison. lors de notre dernière rencontre à Paris nous avions quelques projets". En septembre 1962, Achille Chavée lui exprime son agacement : "Je t'écris à nouveau pour te demander où en sont les travaux que tu devais me consacrer ! Tu avais parlé d'un article dans la revue "Critique". Tu avais parlé d'une étude plus vaste à laquelle nous aurions pu intéresser Seghers pour sa collection "Poètes d'aujourd'hui". Mais je vois que les années passent et que tu ne m'annonces rien de positif". Quelques temps auparavant, Noël Arnaud lui avait déclaré : "Rien n'est abandonné, mon cher Achille, rassure-toi, mais tout est long et difficile". En marge de ces pricipaux sujets, sont également évoqués, un repas chez Arnaud en compagnie de Chavée, Balthazar et Bury ; la cote faible de l'artiste Pruna ou encore une lettre de Noël Arnaud à Pol Bury relative à une demande d'ouvrages de Chavée : "Démerde-toi pour me donner satisfaction, même si tu dois piller quelques confrères. On mettra ce forfait sur le compte de Lumumba, qui ne risque plus rien". Dans certaines lettres, Chavée évoque ses problèmes de santé ou ses déboires amoureux : "Il faut dire que je ne suis pas heureux. Ma femme m'a encore quitté depuis un mois. C'est peut-être la 50ème fois mais c'est peut-être aussi la dernière. C'est une lunatique, qui part, qui revient, qui repart et tout cela bouleverse beaucoup ma vie".

Auktionsarchiv: Los-Nr. 0852
Auktion:
Datum:
20.06.2014
Auktionshaus:
Alain Ferraton
Chaussée de Charleroi 162/8
1060 Bruxelles
Belgien
lesventes@ferraton.be
+32.(0)2 5386917
+32 (0)2 5374605
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