Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

Constant, Benjamin

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.932 $ - 7.398 $
Zuschlagspreis:
4.750 €
ca. 5.857 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 119

Constant, Benjamin

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.932 $ - 7.398 $
Zuschlagspreis:
4.750 €
ca. 5.857 $
Beschreibung:

Constant, Benjamin ADOLPHE. PARIS, TREUTTEL ET WÜRTZ ; LONDRES, H. COLBURN, 1816. In-12 (167 x 96 mm). Bradel papier bleu nuit, dos lisse avec pièce de titre en rouge (Reliure de l'époque). Première des deux éditions parisiennes, avec l’avertissement au contrefacteur au verso du titre et indication d’imprimeur à la p. 228. Pour mémoire, il y a eu trois éditions presque simultanées du texte, qui se disputent le titre d’originale, et entre lesquelles, d’après Clouzot, la lutte n’est pas tranchée : une à Londres, qui donne d’abord le nom de Colburn et orthographie le nom de l’éditeur français "Tröttel" ; une à Paris, qui conserve cet ordre avec l’orthographe "Treuttel", et la nôtre, qui place en tête les éditeurs français. [On joint :] Constant. Lettre autographe signée à propos de Madame de Staël. S.l.n.d., 2 pp. sur un feuillet in-4 avec l’inscription, sans doute d’une autre main : Benjamin Constant, membre de la chambre des Députés (montée sur onglet en tête de volume). "Le 13 Vous avez, mon ami, laissé passer bien des jours, sans me donner une ligne de vie. Je vous ai écrit deux petites lettres, j’espère que vous les avez reçues. Notre amie [Madame de Staël] a obtenu la permission de rester à Auxerre, ce qui n’était pas aussi sûr, lorsqu’elle partit. L’ennui qu’elle éprouve l’empêche de regarder cette permission comme un commencement de justice, mais c’est mon opinion, et je lui écris dans ce sens. Je ne resterai plus longtemps ici. Elle me presse d’aller la voir, et je voudrais l’engager à profiter des trois mois de repos qu’elle a devant elle, et à ne faire aucune démarche pour obtenir mieux, durant ce temps. J’ai énormément travaillé et pour cette fois je n’ai plus que deux chapitres à faire. Toutes mes notes et tous mes extraits sont classés. Je crois que je serai prêt à la fin du mois prochain. On parle de beaucoup d’émeutes et de troubles en Russie. Je ne puis concevoir comment cela finira. Ce sont les intrigues anglaises qui agitent ce beau royaume. Adieu mon cher ami. Je vous embrasse, et je vous demande de vos nouvelles, en espérant vous revoir bientôt, B. Constant." Napoléon avait enjoint Madame de Staël, avec qui Constant avait eu une liaison passionnée, de se tenir à plus de 40 lieues de Paris. Des bibliothèques Raoul Simonson (ex-libris) – Charles Hayoit (Juin 2001, II, n° 214).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
18.12.2014
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Constant, Benjamin ADOLPHE. PARIS, TREUTTEL ET WÜRTZ ; LONDRES, H. COLBURN, 1816. In-12 (167 x 96 mm). Bradel papier bleu nuit, dos lisse avec pièce de titre en rouge (Reliure de l'époque). Première des deux éditions parisiennes, avec l’avertissement au contrefacteur au verso du titre et indication d’imprimeur à la p. 228. Pour mémoire, il y a eu trois éditions presque simultanées du texte, qui se disputent le titre d’originale, et entre lesquelles, d’après Clouzot, la lutte n’est pas tranchée : une à Londres, qui donne d’abord le nom de Colburn et orthographie le nom de l’éditeur français "Tröttel" ; une à Paris, qui conserve cet ordre avec l’orthographe "Treuttel", et la nôtre, qui place en tête les éditeurs français. [On joint :] Constant. Lettre autographe signée à propos de Madame de Staël. S.l.n.d., 2 pp. sur un feuillet in-4 avec l’inscription, sans doute d’une autre main : Benjamin Constant, membre de la chambre des Députés (montée sur onglet en tête de volume). "Le 13 Vous avez, mon ami, laissé passer bien des jours, sans me donner une ligne de vie. Je vous ai écrit deux petites lettres, j’espère que vous les avez reçues. Notre amie [Madame de Staël] a obtenu la permission de rester à Auxerre, ce qui n’était pas aussi sûr, lorsqu’elle partit. L’ennui qu’elle éprouve l’empêche de regarder cette permission comme un commencement de justice, mais c’est mon opinion, et je lui écris dans ce sens. Je ne resterai plus longtemps ici. Elle me presse d’aller la voir, et je voudrais l’engager à profiter des trois mois de repos qu’elle a devant elle, et à ne faire aucune démarche pour obtenir mieux, durant ce temps. J’ai énormément travaillé et pour cette fois je n’ai plus que deux chapitres à faire. Toutes mes notes et tous mes extraits sont classés. Je crois que je serai prêt à la fin du mois prochain. On parle de beaucoup d’émeutes et de troubles en Russie. Je ne puis concevoir comment cela finira. Ce sont les intrigues anglaises qui agitent ce beau royaume. Adieu mon cher ami. Je vous embrasse, et je vous demande de vos nouvelles, en espérant vous revoir bientôt, B. Constant." Napoléon avait enjoint Madame de Staël, avec qui Constant avait eu une liaison passionnée, de se tenir à plus de 40 lieues de Paris. Des bibliothèques Raoul Simonson (ex-libris) – Charles Hayoit (Juin 2001, II, n° 214).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 119
Auktion:
Datum:
18.12.2014
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen