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Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XIV ATTRIBUEE A RENAUD GAUDRON, PARIS 1700-1710

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
108.349 €
ca. 142.793 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 15

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XIV ATTRIBUEE A RENAUD GAUDRON, PARIS 1700-1710

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Beschreibung:

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XIV ATTRIBUEE A RENAUD GAUDRON, PARIS 1700-1710 En placage d'ébène, marqueterie florale de différentes essences de bois de rapport, incrustations d'ivoire et os, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateaux aux angles arrondis ceint d'une astragale, ouvrant en façade par quatre tiroirs disposés en trois rangs à traverses, légèrement bombés suggérant un mouvement en arbalète et dissimulant un tiroir secret à l'intérieur, les poignées à rosettes, les entrées de serrure ornées de mascarons, de protomés de lion, munie aux angles de montants droits, formant consoles dégagées en leur partie inférieure, reposant sur des pieds garnis de sabots en forme de pieds de biche feuillagés Hauteur : 81 cm. (31 3/4 in.), Largeur : 118,5 cm. (46 3/4 in.), Profondeur : 63,5 cm. (25 in.) Renaud Gaudron (mort en 1727), ébéniste de la Couronne à partir de 1686 A LOUIS XIV ORMOLU-MOUNTED FLORAL MARQUETRY COMMODE, ATTRIBUTED TO RENAUD GAUDRON, PARIS, CIRCA 1700-1710 Provenance : Acquise auprès du marché parisien dans les années 1970 puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel Ce meuble appartient à un groupe de quatre commodes exécutées entre 1700 et 1710, qui peuvent être rattachées avec beaucoup de vraisemblance à la création de Renaud Gaudron (v.1653-1727), ébéniste du Garde Meuble de la Couronne et son principal pourvoyeur en meubles recouvertes de marqueterie de bois de rapport, à partir de 1686 et jusqu'en 1713. D'un aspect très similaire et avec peu de variations dans leur décor, dont certains motifs reviennent de manière récurrente, elles trahissent l'appartenance à la production d'un même atelier d'ébéniste. A l'instar de cette commode, deux d'entre elles présentent trois rangs de tiroirs en façade (1), tandis que les deux autres sont dotées de quatre rangées de tiroirs (2) à traverses et légèrement bombés. Toutes sont munies de montants droits, disposés à 45°, finissant en consoles en leurs parties inférieures, de plateaux aux angles arrondis ou coupés et les deux commodes à trois rangées de tiroirs sont ornées de tabliers en façade. Les plateaux sont invariablement décorés en leur milieu d'un vase de fleurs posé sur un entablement, en dessous duquel se trouve une tête de mascaron feuillagé, le tout entouré par un motif foisonnant de volutes et de rinceaux d'acanthe dont les enroulements vers les extrémités laissent jaillir deux autres petites vases fleuris en forme de bulbe. Contrairement aux quatre autres pièces, sur lesquelles l'entablement supportant le vase repose directement sur les volutes d'acanthe, sur cette commode il se dresse sur un soubassement orné de mosaïques, qui renferme la tête de mascaron et prend appui sur deux consoles finissant en termes masculins. Grâce à ce motif assez complexe, on peut relier notre commode à plusieurs autres meubles, notamment à une commode à trois rangs de tiroirs et à montants arrondis, exécutée également avant 1710 et provenant du Musée de Cluny (3) , sur laquelle il est repris à l'identique, mais aussi à un groupe plus ancien de bureaux brisés à caissons, datant du dernier quart du XVIIe siècle, tous ornés sur le plateau de vases de fleurs d'un aspect très similaire, posés sur des entablements supportés également par des termes masculins. Le plus ancien de ces bureaux, sur lequel le mascaron est identique à celui présent sur notre commode, fait partie des collections du National museum de Stockholm (4) ; à la différence de la commode, les petits vases en forme de bulbe disposés vers les extrémités du plateau ont été remplacés sur celui-ci par des vases cornets. Ce type de vases figure aussi sur le plateau d'un autre bureau conservé à Paris, dans les réserves du Mobilier national (5), bien que dans ce cas le mascaron soit un peu différent ; alors qu'on retrouve les termes masculins sur le plateau d'un troisième bureau, dépourvu cependant de masque feuillagé sous l'entablement et sur lequel, les vases ont été substitués par de simples volutes d'acanthe laissant

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
14.12.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XIV ATTRIBUEE A RENAUD GAUDRON, PARIS 1700-1710 En placage d'ébène, marqueterie florale de différentes essences de bois de rapport, incrustations d'ivoire et os, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateaux aux angles arrondis ceint d'une astragale, ouvrant en façade par quatre tiroirs disposés en trois rangs à traverses, légèrement bombés suggérant un mouvement en arbalète et dissimulant un tiroir secret à l'intérieur, les poignées à rosettes, les entrées de serrure ornées de mascarons, de protomés de lion, munie aux angles de montants droits, formant consoles dégagées en leur partie inférieure, reposant sur des pieds garnis de sabots en forme de pieds de biche feuillagés Hauteur : 81 cm. (31 3/4 in.), Largeur : 118,5 cm. (46 3/4 in.), Profondeur : 63,5 cm. (25 in.) Renaud Gaudron (mort en 1727), ébéniste de la Couronne à partir de 1686 A LOUIS XIV ORMOLU-MOUNTED FLORAL MARQUETRY COMMODE, ATTRIBUTED TO RENAUD GAUDRON, PARIS, CIRCA 1700-1710 Provenance : Acquise auprès du marché parisien dans les années 1970 puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel Ce meuble appartient à un groupe de quatre commodes exécutées entre 1700 et 1710, qui peuvent être rattachées avec beaucoup de vraisemblance à la création de Renaud Gaudron (v.1653-1727), ébéniste du Garde Meuble de la Couronne et son principal pourvoyeur en meubles recouvertes de marqueterie de bois de rapport, à partir de 1686 et jusqu'en 1713. D'un aspect très similaire et avec peu de variations dans leur décor, dont certains motifs reviennent de manière récurrente, elles trahissent l'appartenance à la production d'un même atelier d'ébéniste. A l'instar de cette commode, deux d'entre elles présentent trois rangs de tiroirs en façade (1), tandis que les deux autres sont dotées de quatre rangées de tiroirs (2) à traverses et légèrement bombés. Toutes sont munies de montants droits, disposés à 45°, finissant en consoles en leurs parties inférieures, de plateaux aux angles arrondis ou coupés et les deux commodes à trois rangées de tiroirs sont ornées de tabliers en façade. Les plateaux sont invariablement décorés en leur milieu d'un vase de fleurs posé sur un entablement, en dessous duquel se trouve une tête de mascaron feuillagé, le tout entouré par un motif foisonnant de volutes et de rinceaux d'acanthe dont les enroulements vers les extrémités laissent jaillir deux autres petites vases fleuris en forme de bulbe. Contrairement aux quatre autres pièces, sur lesquelles l'entablement supportant le vase repose directement sur les volutes d'acanthe, sur cette commode il se dresse sur un soubassement orné de mosaïques, qui renferme la tête de mascaron et prend appui sur deux consoles finissant en termes masculins. Grâce à ce motif assez complexe, on peut relier notre commode à plusieurs autres meubles, notamment à une commode à trois rangs de tiroirs et à montants arrondis, exécutée également avant 1710 et provenant du Musée de Cluny (3) , sur laquelle il est repris à l'identique, mais aussi à un groupe plus ancien de bureaux brisés à caissons, datant du dernier quart du XVIIe siècle, tous ornés sur le plateau de vases de fleurs d'un aspect très similaire, posés sur des entablements supportés également par des termes masculins. Le plus ancien de ces bureaux, sur lequel le mascaron est identique à celui présent sur notre commode, fait partie des collections du National museum de Stockholm (4) ; à la différence de la commode, les petits vases en forme de bulbe disposés vers les extrémités du plateau ont été remplacés sur celui-ci par des vases cornets. Ce type de vases figure aussi sur le plateau d'un autre bureau conservé à Paris, dans les réserves du Mobilier national (5), bien que dans ce cas le mascaron soit un peu différent ; alors qu'on retrouve les termes masculins sur le plateau d'un troisième bureau, dépourvu cependant de masque feuillagé sous l'entablement et sur lequel, les vases ont été substitués par de simples volutes d'acanthe laissant

Auktionsarchiv: Los-Nr. 15
Auktion:
Datum:
14.12.2011
Auktionshaus:
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Frankreich
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