Commode à ressaut en acajou, la façade ouvrant à deux tiroirs, les montants arrondis reposant sur des pieds cambrés ; dessus de marbre rouge des Flandres. Attribuée à Jean-François Oeben Epoque Louis XV, vers 1760-1770 H : 88,5 cm, L : 128,5 cm, P : 60 cm Cette commode est une variante des célèbres commodes à la grecque mises au point par Jean-François Oeben vers 1760 pour madame de Pompadour au château de Ménars dont elle diffère par une largeur moindre et une ouverture à deux rangs de tiroirs, sans petits tiroirs sous le marbre et sans portes sur les côtés. Leur parenté évidente repose évidemment sur l’usage de l’acajou massif mais également sur des caractéristiques rares concernant à la fois l’architecture et le décor du meuble. L’architecture reprend à l’identique le principe du ressaut ainsi que les montants arrondis reposant sur des pieds à cambrure relativement accentuée mais surtout l’idée d’une traverse inférieure très rectiligne avec un léger décrochement dans la partie centrale correspondant au ressaut de la façade ; cet élément la distingue notamment d’un ensemble de commodes dont le tablier est nettement plus marqué (et parfois même orné d’un bronze). Notons que l’on y retrouve également le même pincement du pied dans l’axe du montant ainsi que le même galbe au côté. Concernant le décor de bronze doré, on constate également un placement identique des anneaux de tirage aux angles du panneaux central, détail que l’on retrouve aussi bien sur la commode de l’ancienne collection Lagerfeld (Christie’s à Monaco le 28 avril 2000, lot 78) que sur celle de la vente Sotheby’s du 10 novembre 2009, lot 81 et plus généralement sur toutes les commodes à la grecque, pour des raison de structure ; les vantaux ouvrant avec des anneaux indépendants placés au centre de chaque panneaux. Ce détail constitue un argument supplémentaire d’attribution à Jean-François Oeben en effet lui seul pouvait sans doute avoir l’idée de reprendre ce parti uniquement utilisé sur un très petit nombre de meubles dans un contexte très défini. Enfin, et non des moindres arguments, le sabot de bronze doré, à forte cambrure et double volute, a fréquemment été utilisé par Jean-François Oeben aussi bien sur des commodes, que des tables ou des secrétaires.
Commode à ressaut en acajou, la façade ouvrant à deux tiroirs, les montants arrondis reposant sur des pieds cambrés ; dessus de marbre rouge des Flandres. Attribuée à Jean-François Oeben Epoque Louis XV, vers 1760-1770 H : 88,5 cm, L : 128,5 cm, P : 60 cm Cette commode est une variante des célèbres commodes à la grecque mises au point par Jean-François Oeben vers 1760 pour madame de Pompadour au château de Ménars dont elle diffère par une largeur moindre et une ouverture à deux rangs de tiroirs, sans petits tiroirs sous le marbre et sans portes sur les côtés. Leur parenté évidente repose évidemment sur l’usage de l’acajou massif mais également sur des caractéristiques rares concernant à la fois l’architecture et le décor du meuble. L’architecture reprend à l’identique le principe du ressaut ainsi que les montants arrondis reposant sur des pieds à cambrure relativement accentuée mais surtout l’idée d’une traverse inférieure très rectiligne avec un léger décrochement dans la partie centrale correspondant au ressaut de la façade ; cet élément la distingue notamment d’un ensemble de commodes dont le tablier est nettement plus marqué (et parfois même orné d’un bronze). Notons que l’on y retrouve également le même pincement du pied dans l’axe du montant ainsi que le même galbe au côté. Concernant le décor de bronze doré, on constate également un placement identique des anneaux de tirage aux angles du panneaux central, détail que l’on retrouve aussi bien sur la commode de l’ancienne collection Lagerfeld (Christie’s à Monaco le 28 avril 2000, lot 78) que sur celle de la vente Sotheby’s du 10 novembre 2009, lot 81 et plus généralement sur toutes les commodes à la grecque, pour des raison de structure ; les vantaux ouvrant avec des anneaux indépendants placés au centre de chaque panneaux. Ce détail constitue un argument supplémentaire d’attribution à Jean-François Oeben en effet lui seul pouvait sans doute avoir l’idée de reprendre ce parti uniquement utilisé sur un très petit nombre de meubles dans un contexte très défini. Enfin, et non des moindres arguments, le sabot de bronze doré, à forte cambrure et double volute, a fréquemment été utilisé par Jean-François Oeben aussi bien sur des commodes, que des tables ou des secrétaires.
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