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Auktionsarchiv: Los-Nr. 168

Combat de deux cavaliers dans un paysage,…

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 909 $ - 1.136 $
Zuschlagspreis:
1.024 €
ca. 1.163 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 168

Combat de deux cavaliers dans un paysage,…

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 909 $ - 1.136 $
Zuschlagspreis:
1.024 €
ca. 1.163 $
Beschreibung:

Combat de deux cavaliers dans un paysage, Inde du nord, Bengale, seconde moitié du XIXe siècle Gouache montée sur page d’album à encadrement rose et bleu foncé à marges mouchetées or présentant un combat de deux hommes tenant un sabre et une lance sur deux chevaux caracolant dans un paysage vallonné, près d’une rivière. Dim. page : 43 x 35 cm ; Dim. miniature : 27 x 21,5 cm État : Petite déchirure consolidée. Two riders fight, North India, Bengal, late 19th century Les créatures composites semblent voir le jour dans les créations artistiques indiennes et persanes dès la fin du XVIe siècle. Ce bestiaire, dominé par les figures du dromadaire, du cheval et de l’éléphant chevauchées par des cavaliers, a la particularité d’avoir un corps composé d’animaux d’une grande diversité enchevêtrés les uns dans les autres et pouvant inclure des figures humaines ou monstrueuses telles que des dîvs et des démons. Ces représentations, devenues thème de prédilection des artistes en Iran, au Khorasan et en Hindoustan au XVIIe siècle, apparaissent principalement sous forme de dessins d’album isolés, réalisés à l’encre et parfois rehaussés de couleurs. On trouve également ces créatures sur d’autres supports tels que des tapis, des décors architecturaux ou des cornes à poudre en ivoire mogholes. Leur origine fait débat. Si Armen Tokatlian évoque comme source des manuscrits arméniens peints par Grigoris, le Catholicos d’Aghtamar (1510-1534), d’autres y voient plutôt une inspiration du style animalier de l’ancien Luristan, tandis que la tradition hindoue pré-mongole est la plus souvent citée comme référence. Quelle qu’en soit l’origine, et leur signification réelle, les versions convergent vers l’idée de représentations ésotériques pouvant être une allégorie du lien entre diversité de l’existence et Unicité de l’Etre Absolu (Dieu) ou symboliser la nécessité pour l’homme (représenté par le cavalier) de maîtriser ses passions et son for intérieur (représentés par les figures contorsionnées pour former le corps de sa monture). Références : DEL BONTA, Robert J., “Reinventing nature: Mughal composite animal painting”, in Flora and fauna in Mughal art, vol 50, mars 1995, Marq publications, Mombay, pp. 69-80. TOKATLIAN, Armen, “L’énigme des figures composites”, in Ars orientalis, 2014, pp. 1-11.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 168
Auktion:
Datum:
26.06.2019
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Combat de deux cavaliers dans un paysage, Inde du nord, Bengale, seconde moitié du XIXe siècle Gouache montée sur page d’album à encadrement rose et bleu foncé à marges mouchetées or présentant un combat de deux hommes tenant un sabre et une lance sur deux chevaux caracolant dans un paysage vallonné, près d’une rivière. Dim. page : 43 x 35 cm ; Dim. miniature : 27 x 21,5 cm État : Petite déchirure consolidée. Two riders fight, North India, Bengal, late 19th century Les créatures composites semblent voir le jour dans les créations artistiques indiennes et persanes dès la fin du XVIe siècle. Ce bestiaire, dominé par les figures du dromadaire, du cheval et de l’éléphant chevauchées par des cavaliers, a la particularité d’avoir un corps composé d’animaux d’une grande diversité enchevêtrés les uns dans les autres et pouvant inclure des figures humaines ou monstrueuses telles que des dîvs et des démons. Ces représentations, devenues thème de prédilection des artistes en Iran, au Khorasan et en Hindoustan au XVIIe siècle, apparaissent principalement sous forme de dessins d’album isolés, réalisés à l’encre et parfois rehaussés de couleurs. On trouve également ces créatures sur d’autres supports tels que des tapis, des décors architecturaux ou des cornes à poudre en ivoire mogholes. Leur origine fait débat. Si Armen Tokatlian évoque comme source des manuscrits arméniens peints par Grigoris, le Catholicos d’Aghtamar (1510-1534), d’autres y voient plutôt une inspiration du style animalier de l’ancien Luristan, tandis que la tradition hindoue pré-mongole est la plus souvent citée comme référence. Quelle qu’en soit l’origine, et leur signification réelle, les versions convergent vers l’idée de représentations ésotériques pouvant être une allégorie du lien entre diversité de l’existence et Unicité de l’Etre Absolu (Dieu) ou symboliser la nécessité pour l’homme (représenté par le cavalier) de maîtriser ses passions et son for intérieur (représentés par les figures contorsionnées pour former le corps de sa monture). Références : DEL BONTA, Robert J., “Reinventing nature: Mughal composite animal painting”, in Flora and fauna in Mughal art, vol 50, mars 1995, Marq publications, Mombay, pp. 69-80. TOKATLIAN, Armen, “L’énigme des figures composites”, in Ars orientalis, 2014, pp. 1-11.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 168
Auktion:
Datum:
26.06.2019
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
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