"Lou" de Guillaume Apollinaire Portait-photographique par Desgranges (Nice et Aix-les-Bains), collée sur carton fort, avec envoi autographe, à Guillaume Apollinaire "Pour son poëte"; 7,5 x 12 cm. Beau et célèbre portrait de "Lou", la "Muse", l'"Amante". En 1914, l'ami d'Apollinaire Siegler-Pascal, partant pour Nice en permission de convalescence, l'invite à l'accompagner. Il y rencontre des amis Parisiens et c'est là, que fin septembre, il fait la connaissance d'une jeune femme qui, dès l'abord, le fascine. Elle s'appelle Louise de Coligny-Châtillon et descend de l'amiral de Coligny. Pour lui, elle sera Lou. Elle est divorcée et conduit sa vie avec une grande liberté. Pendant plusieurs semaines, c'est entre eux un jeu subtil, dans lequel elle a l'art de se promettre et de se refuser. Ils se voient à Nice et font dans les environs des excursions pour lesquelles il doit se procurer un laissez-passer. À la fin Novembre, exaspéré dans son amour par les rebuffades et préférant la fuite à cette vaine poursuite, il réussit à hâter les formalités administratives et à rendre effectif son engagement, qu'il signe le 5 Décembre. Le 6 il est au 38e régiment d'artillerie de campagne en caserne à Nîmes. Le lendemain, comme piquée au vif, Lou le rejoint, s'installe à l'hôtel du Midi où elle restera dix jours: dix jours de déchaînement passionné, de fête de la chair qui exalte le poëte dans sa fierté conquérante à un degré peut-être encore jamais atteint. Une permission de 48 heures à Nice, au Nouvel An, prolonge cette joie amoureuse et la complète par le plaisir de parader en uniforme. Cette photographie est reproduite dans l'Album de la Pléiade page 209.
"Lou" de Guillaume Apollinaire Portait-photographique par Desgranges (Nice et Aix-les-Bains), collée sur carton fort, avec envoi autographe, à Guillaume Apollinaire "Pour son poëte"; 7,5 x 12 cm. Beau et célèbre portrait de "Lou", la "Muse", l'"Amante". En 1914, l'ami d'Apollinaire Siegler-Pascal, partant pour Nice en permission de convalescence, l'invite à l'accompagner. Il y rencontre des amis Parisiens et c'est là, que fin septembre, il fait la connaissance d'une jeune femme qui, dès l'abord, le fascine. Elle s'appelle Louise de Coligny-Châtillon et descend de l'amiral de Coligny. Pour lui, elle sera Lou. Elle est divorcée et conduit sa vie avec une grande liberté. Pendant plusieurs semaines, c'est entre eux un jeu subtil, dans lequel elle a l'art de se promettre et de se refuser. Ils se voient à Nice et font dans les environs des excursions pour lesquelles il doit se procurer un laissez-passer. À la fin Novembre, exaspéré dans son amour par les rebuffades et préférant la fuite à cette vaine poursuite, il réussit à hâter les formalités administratives et à rendre effectif son engagement, qu'il signe le 5 Décembre. Le 6 il est au 38e régiment d'artillerie de campagne en caserne à Nîmes. Le lendemain, comme piquée au vif, Lou le rejoint, s'installe à l'hôtel du Midi où elle restera dix jours: dix jours de déchaînement passionné, de fête de la chair qui exalte le poëte dans sa fierté conquérante à un degré peut-être encore jamais atteint. Une permission de 48 heures à Nice, au Nouvel An, prolonge cette joie amoureuse et la complète par le plaisir de parader en uniforme. Cette photographie est reproduite dans l'Album de la Pléiade page 209.
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