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Auktionsarchiv: Los-Nr. 81

Cimier Ejagham - NIGERIA Bois, peau, fibre,...

Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.779 $ - 9.039 $
Zuschlagspreis:
5.500 €
ca. 6.214 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 81

Cimier Ejagham - NIGERIA Bois, peau, fibre,...

Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.779 $ - 9.039 $
Zuschlagspreis:
5.500 €
ca. 6.214 $
Beschreibung:

Cimier Ejagham - NIGERIA Bois, peau, fibre, métal H. 24 cm Provenance Yves Develon, Paris Exposition La Monnaie de Paris, Fragments du vivant Bibliographie Paudrat J.L. et al., Fragments du vivant, p. 226 Cimier représentant une tête humaine recouverte de peau d'antilope et de cheveux humains, fixée sur une base d'osier circulaire habilement tressée. Les yeux sont rehaussés de blanc, les arcades sourcilières et le nez sont finement sculptés. La mâchoire, grande ouverte, laisse paraître la langue et deux rangées de dents, certaines accidentées. Les deux incisives centrales de la mâchoire supérieure sont taillées, selon une pratique jadis répandue dans la région de Cross River. LES MASQUES RECOUVERTS DE PEAU DE LA RÉGION DE LA CROSS RIVER La production artistique de la région du fleuve Cross au Nigeria se distingue par l'utilisation d'une technique - unique en Afrique - qui consiste à recouvrir de peau animale une âme de bois sculptée. Cette technique est principalement utilisée pour les cimiers, les masques faciaux et les masques-heaumes. Ces masques semblent trouver leur origine chez les Ejagham (Ekoï) et se seraient répandus vers un certain nombre d'autres groupes. Ils ont été empruntés par les Ibo et les Ibibio à l'ouest, les Boki au nord, les Keaka, les Anyang et les Widekum vers l'est, jusqu'au Cameroun, où de tels cimiers existent aussi. Les cimiers représentent généralement des têtes humaines, parfois bifaces. Certains sont formés de véritables crânes humains ou d'animaux, d'autres sont façonnées en bois. Ils sont munis d'un anneau de vannerie permettant de fixer le cimier sur la tête du danseur. Pour confectionner un cimier, l'artiste sculpte d'abord une âme de bois. La peau, après avoir été grattée, est trempée dans l'eau pendant plusieurs jours pour l'assouplir, puis, une fois découpée, elle est tendue sur la sculpture. Les yeux et les cheveux sont souvent sculptés séparément et encastrés dans la pièce finie. Traditionnellement, après le séchage de la peau sur le masque, divers pigments naturels sont utilisés pour le décorer de scarifications tribales. Afin de garantir un effet réaliste, des ouvertures sont pratiquées dans le cuir pour découvrir les yeux, le nez et les dents. Les cimiers recouverts de peau répondent à une multitude de fonctions dans le cadre de certaines sociétés secrètes de la région de la Cross River. Lors de célébrations et de rituels tels que des initiations et des funérailles, ils étaient portés par un danseur confirmé, vêtu d'une robe qui s'étendait du haut de sa tête jusqu'aux chevilles. Avant d'être utilisés, les cimiers étaient polis à l'huile de palme, les yeux et les dents colorés, et le sommet orné de plumes ou de piquants de porc-épic. Le traitement de la surface de ces cimiers recouverts de peau, comme vivants, est l'un des thèmes de prédilection de la collection Liliane et Michel Durand-Dessert. Référence bibliographique: Keith Nicklin, «Nigerian Skin-Covered Masks», African Arts, 1974, vol. 7, n° 3

Auktionsarchiv: Los-Nr. 81
Auktion:
Datum:
14.11.2018
Auktionshaus:
De Baecque
Salle 5 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Cimier Ejagham - NIGERIA Bois, peau, fibre, métal H. 24 cm Provenance Yves Develon, Paris Exposition La Monnaie de Paris, Fragments du vivant Bibliographie Paudrat J.L. et al., Fragments du vivant, p. 226 Cimier représentant une tête humaine recouverte de peau d'antilope et de cheveux humains, fixée sur une base d'osier circulaire habilement tressée. Les yeux sont rehaussés de blanc, les arcades sourcilières et le nez sont finement sculptés. La mâchoire, grande ouverte, laisse paraître la langue et deux rangées de dents, certaines accidentées. Les deux incisives centrales de la mâchoire supérieure sont taillées, selon une pratique jadis répandue dans la région de Cross River. LES MASQUES RECOUVERTS DE PEAU DE LA RÉGION DE LA CROSS RIVER La production artistique de la région du fleuve Cross au Nigeria se distingue par l'utilisation d'une technique - unique en Afrique - qui consiste à recouvrir de peau animale une âme de bois sculptée. Cette technique est principalement utilisée pour les cimiers, les masques faciaux et les masques-heaumes. Ces masques semblent trouver leur origine chez les Ejagham (Ekoï) et se seraient répandus vers un certain nombre d'autres groupes. Ils ont été empruntés par les Ibo et les Ibibio à l'ouest, les Boki au nord, les Keaka, les Anyang et les Widekum vers l'est, jusqu'au Cameroun, où de tels cimiers existent aussi. Les cimiers représentent généralement des têtes humaines, parfois bifaces. Certains sont formés de véritables crânes humains ou d'animaux, d'autres sont façonnées en bois. Ils sont munis d'un anneau de vannerie permettant de fixer le cimier sur la tête du danseur. Pour confectionner un cimier, l'artiste sculpte d'abord une âme de bois. La peau, après avoir été grattée, est trempée dans l'eau pendant plusieurs jours pour l'assouplir, puis, une fois découpée, elle est tendue sur la sculpture. Les yeux et les cheveux sont souvent sculptés séparément et encastrés dans la pièce finie. Traditionnellement, après le séchage de la peau sur le masque, divers pigments naturels sont utilisés pour le décorer de scarifications tribales. Afin de garantir un effet réaliste, des ouvertures sont pratiquées dans le cuir pour découvrir les yeux, le nez et les dents. Les cimiers recouverts de peau répondent à une multitude de fonctions dans le cadre de certaines sociétés secrètes de la région de la Cross River. Lors de célébrations et de rituels tels que des initiations et des funérailles, ils étaient portés par un danseur confirmé, vêtu d'une robe qui s'étendait du haut de sa tête jusqu'aux chevilles. Avant d'être utilisés, les cimiers étaient polis à l'huile de palme, les yeux et les dents colorés, et le sommet orné de plumes ou de piquants de porc-épic. Le traitement de la surface de ces cimiers recouverts de peau, comme vivants, est l'un des thèmes de prédilection de la collection Liliane et Michel Durand-Dessert. Référence bibliographique: Keith Nicklin, «Nigerian Skin-Covered Masks», African Arts, 1974, vol. 7, n° 3

Auktionsarchiv: Los-Nr. 81
Auktion:
Datum:
14.11.2018
Auktionshaus:
De Baecque
Salle 5 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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