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Auktionsarchiv: Los-Nr. 54

CHATEAUBRIAND. 28 LA.S. À DIVERS CORRESPONDANTS DONT MME DE CUSTINE (4) JOUBERT (13), SOPHIE GAY (6).

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 40.255 $ - 53.674 $
Zuschlagspreis:
52.800 €
ca. 70.850 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 54

CHATEAUBRIAND. 28 LA.S. À DIVERS CORRESPONDANTS DONT MME DE CUSTINE (4) JOUBERT (13), SOPHIE GAY (6).

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 40.255 $ - 53.674 $
Zuschlagspreis:
52.800 €
ca. 70.850 $
Beschreibung:

Chateaubriand, François-Auguste-René [28 lettres autographes dont certaines signées à divers correspondants dont Mme de Custine (4 lettres), Joseph Joubert (13 lettres), Sophie Gay (6 lettres)]. Datées de 1803 à 1846. 28 AUTOGRAPH LETTERS, AMONG WHICH : 6 TO HIS LOVER DELPHINE DE CUSTINE, DATED JULY TO NOVEMBER 1804, 13 TO JOSEPH JOUBERT ABOUT HIS TRIP TO JERUSALEM, TO GREECE AND EGYPT, DATED MARCH TO MAY 1807. EXCELLENT CONDITION. 50 pages petit in-folio ou in-4 et 10 pages in-8 ou in-12. Avec une lettre autographe de Mme de Chateaubriand et une lettre écrite par son secrétaire. Ensemble monté sur feuillets de papier vergé crème et réuni en un volume petit in-folio (323 x 225 mm). Reliure signée de Huser. Plein maroquin rouge, quintuple filet doré en encadrement des plats, dos à nerfs, caissons à double filet ornés à la grotesque, lettres dorées, dentelle intérieure, doublures et gardes de moire rouge ; tranches dorées. Étui. Excellent état de conservation. 6 lettres autographes, non signées, à sa maîtresse Delphine de Custine, datées de juillet à novembre 1804 : 12 p. (dont 10 in-4) ; nom et adresse de la destinatrice ; cachets ; bon état. Delphine de Custine a inscrit en haut de chaque lettre le nom de l’expéditeur. 16 juillet : « (…) Vous m’avez comblé d’amitiés, et de marques d’intérêt et d’estime, je parlerai éternellement de vous avec les sentimens le respect et le dévouement que je professe pour vous. (…) Bien fou qui croit aux sentimens qui parroissent les plus fermes et les plus durables. J’ai été tellement le jouet des hommes et des prétendus amis que j’y renonce… ». 23 juillet : « (…) Vous savez si jusqu’à présent j’avois gardé le silence et si, bien que blessé au fond du cœur, je vous en avois laissé apercevoir la moindre chose ; tant étoit loin de ma pensée tout ce qui auroit pu vous causer un moment de peine ou d’embarras. C’est la première et la dernière fois que je vous parlerai de ces choses-là. Je n’en dirai pas un mot à personne, soit que cela vienne d’elle ou non. (…) C’est à vous maintenant à juger si cela doit nous éloigner l’un de l’autre. Pour blessé, je l’ai été profondément ; mais mon attachement pour vous est à toute épreuve ; il survivra même à l’absence, si nous ne devons plus nous voir (…) ». 9 novembre : « (…) Vous persécutez trop, puis-je faire plus que je n’en fais ? J’ai été deux fois vous voir, contre tout sens commun, contre toute raison ; j’ai resté avec vous aussi longtemps et plus longtemps que je ne le pouvois ; je vous assure que je suis fâché de vos plaintes très injustes. (…) ». 23 novembre : « Depuis ma dernière lettre, j’ai éprouvé une des plus grandes peines que je pusse encore ressentir dans cette vie. J’ai perdu ma sœur que j’aimois plus que moi-même et qui me laissera d’éternels regrets. Cette solitude qui se fait tous les jours autour de moi m’effraye, et je ne sais qui comblera jamais le vide de nos jours. (…) Que deviendrai-je ? Je n’en sais rien. Il ne me reste plus qu’à désirer le bonheur de ceux que j’aime. Tâchez donc d’être heureuse, tâchez de délivrer mon âme. Pensez à moi. Aimez-moi un peu si vous pouvez. J’ai tant rêvé de bonheur et je me suis si souvent trompé dans mes songes que je commence à prendre votre rôle à être toute sans espoir. Mille tendresses (…) ». 2 lettres autographes à l’abbé Pierre-Étienne de Bonnevie ; la première datée de « Paris, 12 mai 1804 » : 5 p. in-4, plus la suscription « À M. l’abbé de Bonnevie grand vicaire de Son E. le Cardinal Fesch ambassadeur de France à Rome / Italie » ; la seconde datée de « (Naples), 2 janvier 1804 » : 1 p. in-4, plus la suscription. 2 janvier : « Me voilà à Naples, (...) Mon empire commence toujours à la porte de Rome. L’arrestation fait grand bruit ici. Il semble qu’on blâme hautement cette démarche de la Cour de Rome. (…) ». 12 mai : « (…) Vous savez sans doute que je ne suis plus rien et que j’ai donné ma démission. Depuis ce moment, j’ai recouvré toute ma gaieté avec mon loisir (…) Mes respects à Mme Bonaparte

Auktionsarchiv: Los-Nr. 54
Auktion:
Datum:
27.06.2007
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Chateaubriand, François-Auguste-René [28 lettres autographes dont certaines signées à divers correspondants dont Mme de Custine (4 lettres), Joseph Joubert (13 lettres), Sophie Gay (6 lettres)]. Datées de 1803 à 1846. 28 AUTOGRAPH LETTERS, AMONG WHICH : 6 TO HIS LOVER DELPHINE DE CUSTINE, DATED JULY TO NOVEMBER 1804, 13 TO JOSEPH JOUBERT ABOUT HIS TRIP TO JERUSALEM, TO GREECE AND EGYPT, DATED MARCH TO MAY 1807. EXCELLENT CONDITION. 50 pages petit in-folio ou in-4 et 10 pages in-8 ou in-12. Avec une lettre autographe de Mme de Chateaubriand et une lettre écrite par son secrétaire. Ensemble monté sur feuillets de papier vergé crème et réuni en un volume petit in-folio (323 x 225 mm). Reliure signée de Huser. Plein maroquin rouge, quintuple filet doré en encadrement des plats, dos à nerfs, caissons à double filet ornés à la grotesque, lettres dorées, dentelle intérieure, doublures et gardes de moire rouge ; tranches dorées. Étui. Excellent état de conservation. 6 lettres autographes, non signées, à sa maîtresse Delphine de Custine, datées de juillet à novembre 1804 : 12 p. (dont 10 in-4) ; nom et adresse de la destinatrice ; cachets ; bon état. Delphine de Custine a inscrit en haut de chaque lettre le nom de l’expéditeur. 16 juillet : « (…) Vous m’avez comblé d’amitiés, et de marques d’intérêt et d’estime, je parlerai éternellement de vous avec les sentimens le respect et le dévouement que je professe pour vous. (…) Bien fou qui croit aux sentimens qui parroissent les plus fermes et les plus durables. J’ai été tellement le jouet des hommes et des prétendus amis que j’y renonce… ». 23 juillet : « (…) Vous savez si jusqu’à présent j’avois gardé le silence et si, bien que blessé au fond du cœur, je vous en avois laissé apercevoir la moindre chose ; tant étoit loin de ma pensée tout ce qui auroit pu vous causer un moment de peine ou d’embarras. C’est la première et la dernière fois que je vous parlerai de ces choses-là. Je n’en dirai pas un mot à personne, soit que cela vienne d’elle ou non. (…) C’est à vous maintenant à juger si cela doit nous éloigner l’un de l’autre. Pour blessé, je l’ai été profondément ; mais mon attachement pour vous est à toute épreuve ; il survivra même à l’absence, si nous ne devons plus nous voir (…) ». 9 novembre : « (…) Vous persécutez trop, puis-je faire plus que je n’en fais ? J’ai été deux fois vous voir, contre tout sens commun, contre toute raison ; j’ai resté avec vous aussi longtemps et plus longtemps que je ne le pouvois ; je vous assure que je suis fâché de vos plaintes très injustes. (…) ». 23 novembre : « Depuis ma dernière lettre, j’ai éprouvé une des plus grandes peines que je pusse encore ressentir dans cette vie. J’ai perdu ma sœur que j’aimois plus que moi-même et qui me laissera d’éternels regrets. Cette solitude qui se fait tous les jours autour de moi m’effraye, et je ne sais qui comblera jamais le vide de nos jours. (…) Que deviendrai-je ? Je n’en sais rien. Il ne me reste plus qu’à désirer le bonheur de ceux que j’aime. Tâchez donc d’être heureuse, tâchez de délivrer mon âme. Pensez à moi. Aimez-moi un peu si vous pouvez. J’ai tant rêvé de bonheur et je me suis si souvent trompé dans mes songes que je commence à prendre votre rôle à être toute sans espoir. Mille tendresses (…) ». 2 lettres autographes à l’abbé Pierre-Étienne de Bonnevie ; la première datée de « Paris, 12 mai 1804 » : 5 p. in-4, plus la suscription « À M. l’abbé de Bonnevie grand vicaire de Son E. le Cardinal Fesch ambassadeur de France à Rome / Italie » ; la seconde datée de « (Naples), 2 janvier 1804 » : 1 p. in-4, plus la suscription. 2 janvier : « Me voilà à Naples, (...) Mon empire commence toujours à la porte de Rome. L’arrestation fait grand bruit ici. Il semble qu’on blâme hautement cette démarche de la Cour de Rome. (…) ». 12 mai : « (…) Vous savez sans doute que je ne suis plus rien et que j’ai donné ma démission. Depuis ce moment, j’ai recouvré toute ma gaieté avec mon loisir (…) Mes respects à Mme Bonaparte

Auktionsarchiv: Los-Nr. 54
Auktion:
Datum:
27.06.2007
Auktionshaus:
Sotheby's
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