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Auktionsarchiv: Los-Nr. 125

Charles Poerson Vic-sur-Seille, vers 1609 - Paris,1667 La toilette de Vénus

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 110.580 $ - 165.870 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 125

Charles Poerson Vic-sur-Seille, vers 1609 - Paris,1667 La toilette de Vénus

Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 110.580 $ - 165.870 $
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Beschreibung:

Charles Poerson Vic-sur-Seille, vers 1609 - Paris,1667 La toilette de Vénus Huile sur toile, à vue ovale (Restaurations) 'THE BATH OF VENUS', OIL ON CANVAS, BY C. POERSON Hauteur : 104 Largeur : 85,50 cm Commentaire : Être invités à découvrir une œuvre inédite d'un peintre rare est l'un des privilèges auxquels les acteurs du marché de l'art sont parfois confrontés. Telle fut notre chance lorsque nous vîmes pour la première fois cette 'Toilette de Vénus' du lorrain Charles Poerson, accrochée au-dessus d'une cheminée dans un appartement de la rive gauche. Issu du plus illustre des ateliers parisiens des années 1630, celui du premier peintre du roi Simon Vouet qui fit " revivre en France la bonne manière de peindre (1) ", Charles Poerson resta longtemps méconnu jusqu'à la rétrospective qui lui fut consacré à Metz en 1997, accompagnée de la publication d'un important catalogue (2). Cet ouvrage retrace la carrière du peintre, de sa Lorraine natale - berceau décidément fécond pour la peinture française du XVIIe siècle - à l'atelier de Vouet, jusqu'à sa nomination comme recteur au sein de la toute jeune Académie royale de peinture et de sculpture et à sa participation à des grands décors religieux et profanes de premier plan, tels que la 'Galerie des Hommes Illustres' du Palais Cardinal, l'appartement d'Anne d'Autriche au Louvre ou encore la tenture de 'Vie de la Vierge' pour Notre-Dame. Peinte à vue ovale et d'un format relativement important, la 'Toilette de Vénus' fut sans doute réalisée pour un décor privé. Sa mise en scène théâtrale, scandée par une importante colonne et un rideau rouge, ainsi que le grand raffinement des personnages et de leurs attitudes sont caractéristiques du goût parisien de la fin du règne de Louis XIII. La composition peut en effet être datée des années 1640. Poerson devait avoir quitté peu de temps avant l'atelier de Vouet et manifeste encore un grand attachement à la manière de son maître. Nous pouvons rapprocher notre 'Toilette de Vénus' de la composition de même sujet de Simon Vouet aujourd'hui conservée au Carnegie Museum of Arts de Pittsburgh (fig. 1), datée de la fin des années 1640 (3), et dont Poerson avait manifestement connaissance. Nous y retrouvons les mêmes protagonistes et attributs, propres au sujet représenté : la déesse Vénus entourée de deux suivantes et d'un ou de plusieurs amours ainsi que les accessoires de la toilette tels qu'une riche aiguière, un miroir ou encore un peigne. Poerson a employé le même schéma de composition que Vouet, plaçant la déesse au centre sur son lit surmonté d'un drapé rouge avec un vase à droite. La suivante préposée à la coiffure de Vénus, le buste penché vers la gauche et les deux bras relevés, tenant un peigne chez Vouet et un ruban chez Poerson, est également un emprunt littéral de l'élève au maître. Nous remarquons toutefois chez Poerson une plus grande lisibilité et un réel sens de la composition. Il a limité le nombre de personnages en faisant intervenir Cupidon à la place des trois putti au miroir de Vouet et évite la répétition du visage de Vénus en ne montrant au spectateur que le dos du miroir. L'imposante colonne à l'arrière-plan confère à l'ensemble une grande stabilité que vient égayer le drapé rouge, agencement qu'il reprendra plus tard dans son 'Portrait de Louis XIV en Jupiter' (Versailles, Musée national du château). Plus intéressant encore est le sens de la narration dont le peintre sait faire preuve : on distingue en effet à gauche au-dessus de la tête de l'Amour une lance tenue par une main. Statue ornant la demeure de la déesse ou personnage montant la garde ? L'identité de cette figure volontairement tronquée est laissée à l'imagination du spectateur. Poerson semble avoir affectionné cette formule du cadrage resserré sur certaines figures, les coupant parfois, et notre tableau est en cela caractéristique de son art. On y retrouve également sa signature dans le coloris clair, légèrement plus acidulé que celui de Vouet, et dont un récent

Auktionsarchiv: Los-Nr. 125
Auktion:
Datum:
26.03.2014
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Charles Poerson Vic-sur-Seille, vers 1609 - Paris,1667 La toilette de Vénus Huile sur toile, à vue ovale (Restaurations) 'THE BATH OF VENUS', OIL ON CANVAS, BY C. POERSON Hauteur : 104 Largeur : 85,50 cm Commentaire : Être invités à découvrir une œuvre inédite d'un peintre rare est l'un des privilèges auxquels les acteurs du marché de l'art sont parfois confrontés. Telle fut notre chance lorsque nous vîmes pour la première fois cette 'Toilette de Vénus' du lorrain Charles Poerson, accrochée au-dessus d'une cheminée dans un appartement de la rive gauche. Issu du plus illustre des ateliers parisiens des années 1630, celui du premier peintre du roi Simon Vouet qui fit " revivre en France la bonne manière de peindre (1) ", Charles Poerson resta longtemps méconnu jusqu'à la rétrospective qui lui fut consacré à Metz en 1997, accompagnée de la publication d'un important catalogue (2). Cet ouvrage retrace la carrière du peintre, de sa Lorraine natale - berceau décidément fécond pour la peinture française du XVIIe siècle - à l'atelier de Vouet, jusqu'à sa nomination comme recteur au sein de la toute jeune Académie royale de peinture et de sculpture et à sa participation à des grands décors religieux et profanes de premier plan, tels que la 'Galerie des Hommes Illustres' du Palais Cardinal, l'appartement d'Anne d'Autriche au Louvre ou encore la tenture de 'Vie de la Vierge' pour Notre-Dame. Peinte à vue ovale et d'un format relativement important, la 'Toilette de Vénus' fut sans doute réalisée pour un décor privé. Sa mise en scène théâtrale, scandée par une importante colonne et un rideau rouge, ainsi que le grand raffinement des personnages et de leurs attitudes sont caractéristiques du goût parisien de la fin du règne de Louis XIII. La composition peut en effet être datée des années 1640. Poerson devait avoir quitté peu de temps avant l'atelier de Vouet et manifeste encore un grand attachement à la manière de son maître. Nous pouvons rapprocher notre 'Toilette de Vénus' de la composition de même sujet de Simon Vouet aujourd'hui conservée au Carnegie Museum of Arts de Pittsburgh (fig. 1), datée de la fin des années 1640 (3), et dont Poerson avait manifestement connaissance. Nous y retrouvons les mêmes protagonistes et attributs, propres au sujet représenté : la déesse Vénus entourée de deux suivantes et d'un ou de plusieurs amours ainsi que les accessoires de la toilette tels qu'une riche aiguière, un miroir ou encore un peigne. Poerson a employé le même schéma de composition que Vouet, plaçant la déesse au centre sur son lit surmonté d'un drapé rouge avec un vase à droite. La suivante préposée à la coiffure de Vénus, le buste penché vers la gauche et les deux bras relevés, tenant un peigne chez Vouet et un ruban chez Poerson, est également un emprunt littéral de l'élève au maître. Nous remarquons toutefois chez Poerson une plus grande lisibilité et un réel sens de la composition. Il a limité le nombre de personnages en faisant intervenir Cupidon à la place des trois putti au miroir de Vouet et évite la répétition du visage de Vénus en ne montrant au spectateur que le dos du miroir. L'imposante colonne à l'arrière-plan confère à l'ensemble une grande stabilité que vient égayer le drapé rouge, agencement qu'il reprendra plus tard dans son 'Portrait de Louis XIV en Jupiter' (Versailles, Musée national du château). Plus intéressant encore est le sens de la narration dont le peintre sait faire preuve : on distingue en effet à gauche au-dessus de la tête de l'Amour une lance tenue par une main. Statue ornant la demeure de la déesse ou personnage montant la garde ? L'identité de cette figure volontairement tronquée est laissée à l'imagination du spectateur. Poerson semble avoir affectionné cette formule du cadrage resserré sur certaines figures, les coupant parfois, et notre tableau est en cela caractéristique de son art. On y retrouve également sa signature dans le coloris clair, légèrement plus acidulé que celui de Vouet, et dont un récent

Auktionsarchiv: Los-Nr. 125
Auktion:
Datum:
26.03.2014
Auktionshaus:
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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