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Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

CHARLES HUGO (1826-1871) Photographie sur papier Procédé sur...

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.529 $ - 15.794 $
Zuschlagspreis:
18.750 €
ca. 24.678 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 2

CHARLES HUGO (1826-1871) Photographie sur papier Procédé sur...

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.529 $ - 15.794 $
Zuschlagspreis:
18.750 €
ca. 24.678 $
Beschreibung:

CHARLES HUGO (1826-1871). Photographie sur papier. Procédé sur Glaces. (Notes prises chez Mr. Edmond Bacot ) Manuscrit autographe, non signé, daté "Jersey, mai 1853".
CHARLES HUGO (1826-1871). Photographie sur papier. Procédé sur Glaces. (Notes prises chez Mr. Edmond Bacot ) Manuscrit autographe, non signé, daté "Jersey, mai 1853". 2 carnets in-8 (184 x 112 mm et 160 x 100 mm). Couvertures rouges (non assorties). Encre noire sur papier. Carnet I : 23 feuillets, seuls les rectos sont noircis, à l'exception de quelques croquis et notes sur les versos. (Légère déchirure à droite du premier plat, quelques taches d'encre noire.) Carnet II : 42 feuillets, seuls les 24 premiers sont noircis par l'auteur, ainsi que 6 feuillets au milieu (dos du second carnet très endommagé.) TRÈS PRÉCIEUX TÉMOIGNAGE INÉDIT DE L'APPRENTISSAGE DE LA PHOTOGRAPHIE SUR PAPIER PAR CHARLES HUGO En 1852, quelques mois après sa sortie de prison suite à la publication d'un article contre la peine de mort, Charles Hugo rejoint son père, son frère et leur ami Auguste Vacquerie dans leur exil jersiais. Ensemble, désoeuvrés et conscients du tournant majeur que constitue l'invention de la photographie, ils créent l'atelier "Hugo-Vacquerie", connu également sous le nom d'"atelier de Jersey". À cet effet, Charles Hugo va, sur les instances de son père, perfectionner sa technique de la photographie sur papier à Caen, auprès du photographe Edmond Bacot (1814-1875). C'est très probablement pendant ce séjour, du 17 mars au 6 avril 1853, que furent prises ces précieuses notes sur les procédés à l'albumine et les épreuves positives. Dans une lettre à sa mère du 31 mars 1853, Charles évoque les fruits de son apprentissage, et mentionne en particulier des "notes très détaillées" dont font sans aucun doute partie ces carnets: "Je crois que le voyage à Caen était indispensable. J'en reviendrai photographe de première force [...]. J'emporterai une provision de notes très détaillées et très précises. Les plus petits détails de soin, de lavage y seront indiqués. De cette manière, rien ne nous échappera de ces délicates opérations..." (lettre conservée à la Maison de Victor Hugo inv. 583; citée in En collaboration avec le soleil. Victor Hugo photographies de l'exil. Paris: musée d'Orsay et Maison de Victor Hugo 27 octobre 1998-24 janvier 1999, p. 158). Ces carnets fourmillent de détails extrêmement précis sur les techniques de la photographie alors que celle-ci n'en est qu'à ses balbutiements, notamment sur le procédé à l'albumine, développé seulement deux ans auparavant par Blanquart-Evrard et que Charles Hugo décrit étape par étape dans le premier carnet. Ces notes se révèlent de précieuses recettes minutieusement consignées, mêlant dosages, temps de pose, entretien des instruments, etc: "Pour le choix des oeufs, les vieux valent mieux que les frais. Ils donnent plus de rapidité [...] Verser l'albumine au moyen d'une capsule de dimension proportionnée à la glace, sur le côté A-B de la glace en l'étendant par un mouvement assez rapide pour que l'albumine n'ait pas le temps de déborder. Soulever légèrement le côté des deux indexs, et faire descendre l'albumine jusqu'au bord DC du verre en envoyant une buée pour l'humidifier [...] Verser dans la capsule le surplus de l'albumine par l'angle D..." Les premières pages du second carnet sont occupées par la fin du procédé à l'albumine, tandis que les suivantes sont consacrées à l'obtention des "Épreuves Positives". De la "préparation du papier positif" à "l'apparition de l'image positive", Charles consigne les noms des fabriquants de papiers avec les prix pratiqués, les diverses étapes et des "observations importantes": "On peut mettre jusqu'à une vingtaine d'épreuves dans la même bassine. Mais il est bon, quand on veut avoir de très belles épreuves, de n'en mettre que 5 ou 6 seulement. Plus nombreuses, on ne pourra plus les surveiller." (2)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
04.04.2012
Auktionshaus:
Christie's
4 April 2012, Paris
Beschreibung:

CHARLES HUGO (1826-1871). Photographie sur papier. Procédé sur Glaces. (Notes prises chez Mr. Edmond Bacot ) Manuscrit autographe, non signé, daté "Jersey, mai 1853".
CHARLES HUGO (1826-1871). Photographie sur papier. Procédé sur Glaces. (Notes prises chez Mr. Edmond Bacot ) Manuscrit autographe, non signé, daté "Jersey, mai 1853". 2 carnets in-8 (184 x 112 mm et 160 x 100 mm). Couvertures rouges (non assorties). Encre noire sur papier. Carnet I : 23 feuillets, seuls les rectos sont noircis, à l'exception de quelques croquis et notes sur les versos. (Légère déchirure à droite du premier plat, quelques taches d'encre noire.) Carnet II : 42 feuillets, seuls les 24 premiers sont noircis par l'auteur, ainsi que 6 feuillets au milieu (dos du second carnet très endommagé.) TRÈS PRÉCIEUX TÉMOIGNAGE INÉDIT DE L'APPRENTISSAGE DE LA PHOTOGRAPHIE SUR PAPIER PAR CHARLES HUGO En 1852, quelques mois après sa sortie de prison suite à la publication d'un article contre la peine de mort, Charles Hugo rejoint son père, son frère et leur ami Auguste Vacquerie dans leur exil jersiais. Ensemble, désoeuvrés et conscients du tournant majeur que constitue l'invention de la photographie, ils créent l'atelier "Hugo-Vacquerie", connu également sous le nom d'"atelier de Jersey". À cet effet, Charles Hugo va, sur les instances de son père, perfectionner sa technique de la photographie sur papier à Caen, auprès du photographe Edmond Bacot (1814-1875). C'est très probablement pendant ce séjour, du 17 mars au 6 avril 1853, que furent prises ces précieuses notes sur les procédés à l'albumine et les épreuves positives. Dans une lettre à sa mère du 31 mars 1853, Charles évoque les fruits de son apprentissage, et mentionne en particulier des "notes très détaillées" dont font sans aucun doute partie ces carnets: "Je crois que le voyage à Caen était indispensable. J'en reviendrai photographe de première force [...]. J'emporterai une provision de notes très détaillées et très précises. Les plus petits détails de soin, de lavage y seront indiqués. De cette manière, rien ne nous échappera de ces délicates opérations..." (lettre conservée à la Maison de Victor Hugo inv. 583; citée in En collaboration avec le soleil. Victor Hugo photographies de l'exil. Paris: musée d'Orsay et Maison de Victor Hugo 27 octobre 1998-24 janvier 1999, p. 158). Ces carnets fourmillent de détails extrêmement précis sur les techniques de la photographie alors que celle-ci n'en est qu'à ses balbutiements, notamment sur le procédé à l'albumine, développé seulement deux ans auparavant par Blanquart-Evrard et que Charles Hugo décrit étape par étape dans le premier carnet. Ces notes se révèlent de précieuses recettes minutieusement consignées, mêlant dosages, temps de pose, entretien des instruments, etc: "Pour le choix des oeufs, les vieux valent mieux que les frais. Ils donnent plus de rapidité [...] Verser l'albumine au moyen d'une capsule de dimension proportionnée à la glace, sur le côté A-B de la glace en l'étendant par un mouvement assez rapide pour que l'albumine n'ait pas le temps de déborder. Soulever légèrement le côté des deux indexs, et faire descendre l'albumine jusqu'au bord DC du verre en envoyant une buée pour l'humidifier [...] Verser dans la capsule le surplus de l'albumine par l'angle D..." Les premières pages du second carnet sont occupées par la fin du procédé à l'albumine, tandis que les suivantes sont consacrées à l'obtention des "Épreuves Positives". De la "préparation du papier positif" à "l'apparition de l'image positive", Charles consigne les noms des fabriquants de papiers avec les prix pratiqués, les diverses étapes et des "observations importantes": "On peut mettre jusqu'à une vingtaine d'épreuves dans la même bassine. Mais il est bon, quand on veut avoir de très belles épreuves, de n'en mettre que 5 ou 6 seulement. Plus nombreuses, on ne pourra plus les surveiller." (2)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 2
Auktion:
Datum:
04.04.2012
Auktionshaus:
Christie's
4 April 2012, Paris
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