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Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

Charles DULLIN (18...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
700 €
ca. 751 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 24

Charles DULLIN (18...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
700 €
ca. 751 $
Beschreibung:

Charles DULLIN (1885-1949). 11 L.A.S. et 1 L.S. avec quelques lignes autographes, 1922-1937 et s.d., à Henri Béraud ; 13 pages in-8 ou in-4, la plupart à en-tête de L’Atelier. Belle correspondance à son ami de jeunesse. « En te revoyant j’ai simplement senti qu’une amitié comme celle qui nous a liés autrefois ne finit pas. Une folie, une stupidité de notre jeunesse nous a séparés 15 ans... et cependant je sens que si je te tends la main ce sera comme autrefois »... Mardi soir [1922]. Félicitations pour le prix Goncourt : « Le sentiment qu’ils aient récompensé un homme qui ne flatte pas, qui crie tout haut ce qu’il pense et qui ne se défend qu’avec son talent, calme un peu cette vieille rancœur ! »... 25 avril 1922. Conseils pour la préparation d’un discours pour l’Union régionale des arts plastiques à Lyon : « Quelques mots sur la situation artistique de Lyon à cette époque, un rappel de souvenirs sur Martin et Bas, la définition de notre idéal commun, la liberté en art, et le mépris de toutes les formules »... 9 novembre 1925. Réponse favorable à sa proposition de collaboration : « L’expérience de mon théâtre m’a seulement démontré que seules pouvaient réussir chez moi les pièces susceptibles de joindre à la nouveauté la force comique ou dramatique, capable de toucher à la fois le public chic et mon public populaire »... – Avant de prendre d’autres engagements, il souhaiterait savoir si Béraud a renoncé à la pièce qu’il souhaitait traduire et adapter... La saison de l’Atelier a été excellente : « Commercialement mon affaire marche très bien »... Néronville : « Peux-tu me dire sous quel titre tu veux que j’annonce la pièce de Fred Angermayer ? »... Il a beaucoup aimé son dernier livre... – Longue lettre sur le théâtre, réagissant à des critiques d’Antoine : « Il me semble que l’acteur de demain doit être plus fin, plus fluide, qu’il doit délaisser une fois pour toutes l’appareil photographique, et chercher à donner plus d’impression que de réalité au sens trivial du mot »… Évocation de souvenirs de leur jeunesse… Dimanche. Sur un article de Béraud qui, « en dehors de l’émotion que peuvent me donner tant de souvenirs, dit tout ce qui peut m’être sensible. [...] Merci mon vieux mais comment se fait-il qu’on ait pu vieillir sir vite ? »... Dimanche. À propos de son article dans Le Quotidien : « Cette évocation de notre jeunesse et de nos grandes illusions m’a profondément touché. Je n’ose jamais regarder en arrière. C’était bien plus beau quand nous l’imaginions ! »... 12 mars 1934, à propos de Ciel de suie et Vienne, clef du monde. [1935], vœux évoquant son « attachement à un passé qui m’est cher », et invitant à venir voir Le Médecin de son honneur. 13 avril, il a cherché en vain des documents sur leur séjour à la Cité Bergère et suggère d’interroger Rouquayrol. 13 octobre 1937, condoléances à la mort de la mère de Béraud. On joint une L.A.S. à une dame (31.VIII.1934), évoquant ses souvenirs de jeunesse avec Béraud ; plus 4 l.a.s. de Pauline Teillon-Dullin (1930-1948).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
18.11.2015
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Charles DULLIN (1885-1949). 11 L.A.S. et 1 L.S. avec quelques lignes autographes, 1922-1937 et s.d., à Henri Béraud ; 13 pages in-8 ou in-4, la plupart à en-tête de L’Atelier. Belle correspondance à son ami de jeunesse. « En te revoyant j’ai simplement senti qu’une amitié comme celle qui nous a liés autrefois ne finit pas. Une folie, une stupidité de notre jeunesse nous a séparés 15 ans... et cependant je sens que si je te tends la main ce sera comme autrefois »... Mardi soir [1922]. Félicitations pour le prix Goncourt : « Le sentiment qu’ils aient récompensé un homme qui ne flatte pas, qui crie tout haut ce qu’il pense et qui ne se défend qu’avec son talent, calme un peu cette vieille rancœur ! »... 25 avril 1922. Conseils pour la préparation d’un discours pour l’Union régionale des arts plastiques à Lyon : « Quelques mots sur la situation artistique de Lyon à cette époque, un rappel de souvenirs sur Martin et Bas, la définition de notre idéal commun, la liberté en art, et le mépris de toutes les formules »... 9 novembre 1925. Réponse favorable à sa proposition de collaboration : « L’expérience de mon théâtre m’a seulement démontré que seules pouvaient réussir chez moi les pièces susceptibles de joindre à la nouveauté la force comique ou dramatique, capable de toucher à la fois le public chic et mon public populaire »... – Avant de prendre d’autres engagements, il souhaiterait savoir si Béraud a renoncé à la pièce qu’il souhaitait traduire et adapter... La saison de l’Atelier a été excellente : « Commercialement mon affaire marche très bien »... Néronville : « Peux-tu me dire sous quel titre tu veux que j’annonce la pièce de Fred Angermayer ? »... Il a beaucoup aimé son dernier livre... – Longue lettre sur le théâtre, réagissant à des critiques d’Antoine : « Il me semble que l’acteur de demain doit être plus fin, plus fluide, qu’il doit délaisser une fois pour toutes l’appareil photographique, et chercher à donner plus d’impression que de réalité au sens trivial du mot »… Évocation de souvenirs de leur jeunesse… Dimanche. Sur un article de Béraud qui, « en dehors de l’émotion que peuvent me donner tant de souvenirs, dit tout ce qui peut m’être sensible. [...] Merci mon vieux mais comment se fait-il qu’on ait pu vieillir sir vite ? »... Dimanche. À propos de son article dans Le Quotidien : « Cette évocation de notre jeunesse et de nos grandes illusions m’a profondément touché. Je n’ose jamais regarder en arrière. C’était bien plus beau quand nous l’imaginions ! »... 12 mars 1934, à propos de Ciel de suie et Vienne, clef du monde. [1935], vœux évoquant son « attachement à un passé qui m’est cher », et invitant à venir voir Le Médecin de son honneur. 13 avril, il a cherché en vain des documents sur leur séjour à la Cité Bergère et suggère d’interroger Rouquayrol. 13 octobre 1937, condoléances à la mort de la mère de Béraud. On joint une L.A.S. à une dame (31.VIII.1934), évoquant ses souvenirs de jeunesse avec Béraud ; plus 4 l.a.s. de Pauline Teillon-Dullin (1930-1948).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 24
Auktion:
Datum:
18.11.2015
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
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