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Auktionsarchiv: Los-Nr. 222

Bureau plat mouvementé en placage de bois

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 42.729 $ - 54.938 $
Zuschlagspreis:
46.000 €
ca. 56.159 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 222

Bureau plat mouvementé en placage de bois

Schätzpreis
35.000 € - 45.000 €
ca. 42.729 $ - 54.938 $
Zuschlagspreis:
46.000 €
ca. 56.159 $
Beschreibung:

Bureau plat mouvementé en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans des encadrements à filets de buis et d'ébène sur des fonds de cubes en trompe l'oeil à façade de bois tabac teinté. Il présente trois tiroirs en façade. Montants arrondis, pieds cambrés. Riche ornementation de bronze ciselé et doré à lingotière ; chutes à cartouches dans des encadrements à rinceaux. Les côtés ornés d'appliques feuillagées ; sabots à volutes Attribué à ROUSSEL Epoque Louis XV (serrures changées, reprises dans les tiroirs) Plateau de cuir brun doré au petit fer H : 79,5 - L : 196,5 - P : 94 cm Cette marqueterie caractéristique de faux cubes fut particulièrement utilisée par certains maîtres ébénistes parisiens entre les années 1750 et 1760. Quelques-uns s'en firent même une spécialité particulièrement Jean-François Oeben qui privilégia notamment ce décor sur un grand bureau plat qui servit longtemps aux gouverneurs de l'hôtel des Invalides à Paris, maintenant conservé au Musée du Louvre (illustré dans D. Alcouffe, A. Dion- Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Dijon, 1993, p.183, catalogue n°55). Lors de l'inventaire après décès de l'ébéniste en 1763, l'on trouve la mention de meubles plaqués « à dés », preuve de la persistance de ce type de marqueterie. D'autres ébénistes tels que Jacques Dubois Nicolas-Alexandre Lapie et Jacques Bircklé employèrent ponctuellement ce motif ; voir pour le premier un petit bureau plat à deux tiroirs vendu à Paris, le 23 novembre 1965, lettre U ; pour le deuxième, un bureau plat illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Paris, 2002, p.522 ; et pour le dernier, une commode illustré dans le même ouvrage p.75. Toutefois, même si cette marqueterie apparaît sur certaines réalisations des ébénistes précités, il convient de préférence d'attribuer l'exemplaire présenté à Pierre Roussel ébéniste prolifique du règne de Louis XV. En effet, Roussel réalisa quelques bureaux plats de ce type aux formes chantournées et décorés d'ornements de bronze ciselé et doré d'esprit rocaille ; et employa également ce type de marqueterie de faux cubes. Pierre Roussel (1723-1782) est un ébéniste parisien reçu maître le 21 août 1745 qui s'est notamment distingué de ses confrères par ses qualités de marqueteurs. L'oeuvre de l'ébéniste se caractérise également par l'extraordinaire diversité des meubles qui sortirent de l'atelier, de toutes formes et à tout usage, aussi bien d'esprit Louis XV, que Transition ou bien Louis XVI. Notons toutefois que c'est véritablement dans ses réalisations rocailles que Roussel démontra l'étendue de son savoir-faire. De nos jours, de nombreux meubles de l'ébéniste sont conservés dans des collections publiques, notamment aux musées du Louvre, Carnavalet, des Arts décoratifs et Jacquemart-André, à Paris, dans la collection James A. de Rothschild à Waddesdon Manor, aux Boston Museum of Fine Arts, Cleveland Museum of Art, Metropolitan Museum de New York et dans la Huntington Collection, aux Etats-Unis.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 222
Auktion:
Datum:
11.06.2010
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Bureau plat mouvementé en placage de bois de rose marqueté en feuilles dans des encadrements à filets de buis et d'ébène sur des fonds de cubes en trompe l'oeil à façade de bois tabac teinté. Il présente trois tiroirs en façade. Montants arrondis, pieds cambrés. Riche ornementation de bronze ciselé et doré à lingotière ; chutes à cartouches dans des encadrements à rinceaux. Les côtés ornés d'appliques feuillagées ; sabots à volutes Attribué à ROUSSEL Epoque Louis XV (serrures changées, reprises dans les tiroirs) Plateau de cuir brun doré au petit fer H : 79,5 - L : 196,5 - P : 94 cm Cette marqueterie caractéristique de faux cubes fut particulièrement utilisée par certains maîtres ébénistes parisiens entre les années 1750 et 1760. Quelques-uns s'en firent même une spécialité particulièrement Jean-François Oeben qui privilégia notamment ce décor sur un grand bureau plat qui servit longtemps aux gouverneurs de l'hôtel des Invalides à Paris, maintenant conservé au Musée du Louvre (illustré dans D. Alcouffe, A. Dion- Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Dijon, 1993, p.183, catalogue n°55). Lors de l'inventaire après décès de l'ébéniste en 1763, l'on trouve la mention de meubles plaqués « à dés », preuve de la persistance de ce type de marqueterie. D'autres ébénistes tels que Jacques Dubois Nicolas-Alexandre Lapie et Jacques Bircklé employèrent ponctuellement ce motif ; voir pour le premier un petit bureau plat à deux tiroirs vendu à Paris, le 23 novembre 1965, lettre U ; pour le deuxième, un bureau plat illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Paris, 2002, p.522 ; et pour le dernier, une commode illustré dans le même ouvrage p.75. Toutefois, même si cette marqueterie apparaît sur certaines réalisations des ébénistes précités, il convient de préférence d'attribuer l'exemplaire présenté à Pierre Roussel ébéniste prolifique du règne de Louis XV. En effet, Roussel réalisa quelques bureaux plats de ce type aux formes chantournées et décorés d'ornements de bronze ciselé et doré d'esprit rocaille ; et employa également ce type de marqueterie de faux cubes. Pierre Roussel (1723-1782) est un ébéniste parisien reçu maître le 21 août 1745 qui s'est notamment distingué de ses confrères par ses qualités de marqueteurs. L'oeuvre de l'ébéniste se caractérise également par l'extraordinaire diversité des meubles qui sortirent de l'atelier, de toutes formes et à tout usage, aussi bien d'esprit Louis XV, que Transition ou bien Louis XVI. Notons toutefois que c'est véritablement dans ses réalisations rocailles que Roussel démontra l'étendue de son savoir-faire. De nos jours, de nombreux meubles de l'ébéniste sont conservés dans des collections publiques, notamment aux musées du Louvre, Carnavalet, des Arts décoratifs et Jacquemart-André, à Paris, dans la collection James A. de Rothschild à Waddesdon Manor, aux Boston Museum of Fine Arts, Cleveland Museum of Art, Metropolitan Museum de New York et dans la Huntington Collection, aux Etats-Unis.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 222
Auktion:
Datum:
11.06.2010
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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